Kumamoto – Une statue de One Piece rapporterait 20 millions d’euros à l’économie locale chaque année

Quand on parle de Kumamoto, on a tendance à penser à la mascotte de la préfecture Kumamon. Mais il existe depuis quelques temps une autre figure emblématique, une statue du personnage principal du manga et anime One Piece Luffy. Cette statue située en face du Gouvernement Prefectoral de Kumamoto aurait depuis son installation en novembre 2018 aurait généré chaque année un revenu pour l’économie locale de 20 millions d’euros d’après une étude menée par des étudiants chercheurs de la Shokei University’s Faculty of Contemporary Culture.

Le groupe de recherches a estimé que la statue de Luffy attirait 55 000 visiteurs par an et que ces visiteurs venus spécialement pour voir la statue allait visiter d’autres lieux touristiques, ce qui contribue à développer l’économie locale. Dans leur étude, les étudiants ont pu constaté que 8% des visiteurs étaient des touristes étrangers.

La présence de cette statue dans la Préfecture de Kumamoto n’est pas un hasard, le créateur du manga One Piece Eiichiro Oda est originaire de Kumamoto. Ce dernier avait apporté son soutien lors du terrible tremblement de terre de 2016 en faisant un don de 6,6 millions de yens. Pour lui rendre hommage, la Préfecture de Kumamoto a pris la décision d’ériger une statue de Luffy.

Mais Luffy ne sera plus le seul personnage de la série à avoir sa statue à Kumamoto, huit autres statues vont être installées dans différents endroits de la préfecture. Deux autres statues ont déjà été érigées : une de Sanji dans la ville de Mashiki et une d’ Usopp dans la ville d’Aso. Devant le succès provoqué par la statue de Luffy, le gouverneur de la Préfecture de Kumamoto et les maires des communes accueillant les autres statues de la série ont indiqué que cette nouvelle était très encourageante pour l’avenir alors que la préfecture a subi des pluies torrentielles causant de nombreux dégâts cette année et subie comme les autres préfectures japonaises les effets de la pandémie de COVID-19.

La liste des pays interdits de séjour au Japon s’allonge encore avec treize nouveaux pays concernés

Le Japon continue de fermer ses frontières avec l’ajout de treize nouveaux pays sur la liste, portant le total à 159. Le ministère des Affaires Étrangères japonais a ainsi ajouté le Boutan, Trinidad et Tobago, Belize, Ethiopie, Gambie, Zambie, Zimbabwe, Tunisie, Nigeria, Malawi, Soudan, Rwanda et Lesotho. Cette décision a été prise pour limiter l’entrée d’étrangers sur le territoire japonais afin de limiter la propagation du COVID-19 alors que le Japon subit une nouvelle vague d’épidémie.

Le nombre de voyageurs étrangers entrant au Japon était de 3800 en juillet dernier, soit une baisse de 99,9% par rapport à 2019. Dans le même temps, le nombre de Japonais quittant le pays a lui aussi diminuer de 98,8% pour atteindre le nombre de 20300 personnes.

Alors que le Japon ferme ses frontières, il a aussi entamé des discussions avec 16 pays pour assouplir les restrictions d’accès à son territoire. Parmi les heureux élus, on trouve l’Australie et des pays asiatiques avec qui le Japon a des échanges économiques importants habituellement. Le but de la démarche est de renouer avec les partenaires commerciaux historiques et de relancer une économie japonaise en berne en attendant de jours meilleurs.

Vers une réouverture des frontières japonaises à Singapour ?

Le ministres des Affaires Étrangères japonais Toshimitsu Motegi a rencontré son homologue singapourien pour entamer des discussions pour assouplir l’entrée des ressortissants de Singapour au Japon.

Pour rappel, le Japon a fermé ses frontières à 146 pays mais a entamé depuis fin juillet des discussions avec 12 pays asiatiques pour leur permettre de pouvoir entrer à nouveau dans l’archipel nippon.

Les deux ministres ont ainsi évoqué les modalités de réouverture réciproque des frontières entre les deux pays. Il a également été question de coopération dans la lutte contre le coronavirus en Asie et la création d’un centre pour les maladies émergentes et les urgences de santé publique au sein de l’ASEAN (Association des nations de l’Asie du Sud-Est). Le Premier Ministre japonais Shinzo Abe avait déjà ce point lors d’une réunion avec des pays membres de l’organisation en avril dernier. Pour rappel, l’ASEAN regroupe Brunei, le Cambodge, l’Indonésie, le Laos, le Myanmar, la Malaisie, Les Philippines, Singapour, la Thaïlande et le Vietnam.

Sur le plan diplomatique, le Japon est en ce moment sur tous les fronts. Après s’être rendu en Angleterre la semaine dernière, le ministre des Affaires Étrangères doit se rendre en Malaisie pour rencontrer le ministre du Commerce et de l’Industrie, en Papouasie Nouvelle-Guinée, au Cambodge, au Laos et au Myanmar.

Japon – Un plan d’aide pour les restaurants lancé au mois d’août

La crise sanitaire au Japon touche tous les secteurs d’activité, mais certains ressentent la crise plus fortement comme les restaurants. Le gouvernement japonais travaille en ce moment sur un plan de soutien aux restaurants baptisé « Go To Eat » qui devrait être lancé en août.

Le ministère de l’Agriculture, des Forêts et de la Pêche japonais a lancé un appel à candidature pour les restaurants souhaitant participer à l’opération. Ils ont jusqu’au 7 août pour postuler. Parmi les critères permettant de participer au dispositif, il y a la nécessité pour l’établissement participant de prendre des mesures pour prévenir les infections au coronavirus et de respecter les mesures recommandés par les autorités japonaise.

Le programme « Go To Eat » va distribuer des bons de réductions de 25% sur la nourriture et les boissons utilisables dans les restaurants référencés. Il y aura également un système de récompense permettant d’obtenir des points qui pourront atteindre une valeur de 1000 yens par personne pour les clients qui mangeront au restaurant après avoir effectué leur réservation en ligne. Mais ce système de récompense ne sera pas disponible au début de l’opération en raison de la nouvelle vague d’épidémie de COVID-19, en effet, les points acquis générant des réductions supplémentaires seront valables dans tout le Japon, mais le gouvernement japonais souhaite limiter les déplacements des japonais dans le pays afin que le virus ne circule pas

Le Japon allonge la liste des pays interdits de séjour sur son territoire

Alors que la pandémie de Covid-19 continue de se propager au niveau mondial, le Japon a pris la décision d’ajouter 18 pays « bannis » de son territoire afin de limiter la propagation sur l’archipel.

Les pays concernés sont le Guyana, Cuba, Guatemala, Grenade, Costa Rica, Jamaique, Nicaragua, Haiti, Saint Vincent et les Grenadines, Algérie, le Swaziland, le Cameroun, le Sénégal, la République centrafricaine, la Mauritanie, Irak, le Liban et la Géorgie.

Avec ce nouvel ajout, cela porte le total à 129 pays interdits de séjour au Japon pour les personnes ayant séjourné sur les 14 derniers jours.

Le gouvernement japonais a également indiqué la prolongation de la suspension des visas délivrés hors du Japon jusqu’à fin juillet. Des exceptions sont prévues pour les personnes résidentes au Japon ayant quitté le pays avant le 30 juin soit en qualité de résident permanent, soit en visa longue durée, mais aussi pour les conjoints ou enfants d’un résident permanent ou d’un ressortissant japonais.

Les personnes ayant d’autres statuts ou prévoyant de quitter le Japon après le 1er juillet devront remplir des conditions strictes pour rentrer à nouveau dans le pays. Des permissions spéciales seront accordées pour des motifs humanitaires, d’urgence médicale ou en cas de perte d’un proche.

Ces mesures de restrictions d’entrée au Japon ont été vivement critiquées par les expatriés au Japon et les lobbies d’affaires étrangers.

Du coté de l’Europe, on est plutôt sur une phase d’ouverture avec l’autorisation pour une douzaine de pays, dont ferait partie le Japon, de pouvoir entrer à nouveau sur le sol européen à partir du 1er juillet 2020 même si parmi les États membres certains imposent une quarantaine à l’entrée dans leur pays.

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Premières pressions européennes pour réduire les restrictions de voyage vers le Japon

Le Japon suite à la pandémie de coronavirus avait pris des dispositions pour limiter l’accès à son territoire à l’encontre d’une centaine de pays (111 à aujourd’hui). Ces restrictions sont toujours en vigueur même si des déclarations du gouvernement japonais annonçant un éventuel allègement de ces mesures à l’attention des hommes d’affaires et de certains pays avec qui elle entretient des relations commerciales importantes.

D’autres pays d’Asie ou les États-Unis poussent depuis quelques semaines dans ce sens afin de relancer leur économie et les échanges avec le Japon. Jusqu’à maintenant, l’Europe était assez peu revendicative. Mais depuis hier, un lobby d’entreprises européennes a exhorté le Japon a allégé les restrictions d’entrée à l’encontre des Européens en mettant en avant l‘impact négatif sur les échanges entre le Japon et l’Europe.

Le Japon et l’Union Européenne avait signé un accord commercial en février 2019 dans le but d’accroitre les échanges. Cet accord a boosté les exportations vers le Japon (+6,6%) et les investissements japonais en Europe. Cette dynamique fut stoppée net par les mesures prises par le Japon pour limiter la propagation du coronavirus sur son territoire. Michael Mroczek, Président du European Business Council au Japon a suggéré au Japon de réduire les restrictions pour les résidents permanents et les « résidents longue-durée » en indiquant que parmi eux beaucoup ont des entreprises ou sont employés au Japon, mais aussi pour les voyageurs d’affaires.

Le Premier Ministre japonais Shinzo Abe a de nouveau indiqué vouloir réduire progressivement dès cet été les conditions de restrictions pour certains pays dont les pays européens ne font pas partie pour le moment. Ces premières déclarations de la part d’organismes européens feront-ils avancer les choses ? Rien n’est moins sûr. Même si les relations entre le Japon et l’Europe sont plutôt bonnes, le poids de l’Europe parait encore bien léger face à des pays plus proches géographiquement.

Retrouvez nos précédents articles sur le sujet : Réouverture des frontières au Japon : la priorité sera donnée aux voyageurs d’affaires, Le Japon pourrait ouvrir de nouveau ses frontières à quatre pays dans le courant de l’été, Le Japon pourrait permettre à 250 business men issus de quatre pays de rentrer sur son territoire quotidiennement

Le PDG de Sanrio créateur d’hello Kitty prend sa retraite à 92 ans

hello kitty

Un représentant de la marque japonaise Sanrio a indiqué que le Président et fondateur de l’entreprise Shintaro Tsuiji va abandonner son poste après 60 ans à sa tête à l’âge de 92 ans. Il sera remplacé par son petit-fils âgé de 31 ans Tomokuni Tsuji qui est actuellement Directeur Général de Sanrio. Mais le fondateur conservera le droit de représenter l’entreprise. Le futur PDG a indiqué lors de la conférence de presse du changement de direction vouloir transformer l’entreprise pour mieux répondre à un monde des affaires qui change rapidement.

Ce changement à la tête de l’entreprise, propriétaire et créateur d’Hello Kitty, intervient alors qu’elle subit depuis maintenant cinq ans une baisse de son bénéfice net. La crise du coronavirus n’aura pas amélioré la situation forçant l’entreprise a fermé ses parcs à thèmes notamment. Sanrio aura vu son bénéfice net chutait de 95,1%par rapport à l’année précédente.

Parmi les mesures annoncées, il y a la volonté d’améliorer la digitalisation et le marketing à l’échelle mondial pour assurer la survie de l’entreprise.

Auparavant, Shintaro Tsuji, fonctionnaire au sein de la Préfecture de Yamanashi, créa Yamanashi Silk Center Co. à Tokyo en 1960 avant de créer Sanrio. L’entreprise vendait des produits réalisés en soie. C’est à ce moment là qu’il s’est rendu compte que les produits avec de jolies illustrations se vendaient si bien qu’il prit la décision de créer des figurines pour arriver finalement à la création en 1974 d’Hello Kitty.

Son fils, Kunihiko, décéda d’une insuffisance cardiaque en 2013 à l’age de 61 ans lors d’un voyage d’affaires à Los Angeles. Il était l’époque Vice-président exécutif de Sanrio.

Tokyo tombe à la troisième place des villes les plus chères du monde pour les expatriés

Une société de consulting américaine a publié un classement des villes les plus chères du monde pour les expatriés. La capitale japonaise a perdu une place par rapport à l’année dernière en passant de la deuxième place à la troisième place. Hong Kong conserve sa première du classement pour la troisième année consécutive.

Le Mercer’s Cost of Living Survey a publié cette année un  classement regroupant  209 villes  dont Achgabat (capitale du Turkménistan) classée deuxième cette année ( 7ème l’année dernière), Zurich première ville européenne arrive en 4 ème place, suivi de Singapour qui chute cette année de deux places par rapport à l’année dernière. New York aussi recule dans le classement passant de 6ème à 9 ème. Dans le Top 10, on retrouve Shanghai (7ème), Bern (8ème), Genève et Pékin.

Le maintien de Hong Kong en haut du classement vient notamment des variations du dollar ayant entrainé une augmentation du coût de la vie sur place. Ce classement a été créé pour aider les États et les multinationales à déterminer la politique des salaires de leurs salariés expatriés.

Ce sondage mesure le cout de plus de 200 éléments dans chaque ville incluant le logement, les transports, la nourriture, les vêtements, l’ameublement et les loisirs. La ville de New York sert de base de calcul pour tous les éléments et les variations de devises le sont par rapport au dollar américain.

Le cabinet Mercera a  précisé lors de la présentation de son étude que les derniers mois, entre le confinement, les fermetures des frontières, les pénuries de certains biens…etc.,  ont affecté le coût de la vie et la qualité de vie.

Au plus bas du classement, on retrouve la ville de Tunis (Tunisie) qui ferme la marche, puis Windhoek en Namibie (208ème), Tachkent (Ouzbékistan) et Bichkek (Kirghizstan).

 

Le Japon pourrait permettre à 250 business men issus de quatre pays de rentrer sur son territoire quotidiennement

Plus que jamais, le Japon souhaite malgré le contexte sanitaire une réouverture progressive du pays. La priorité comme annoncé depuis plusieurs semaines pourrait être donnée à des hommes d’affaires issus de quatre pays dans un premier temps : Australie, Nouvelle-Zélande, Thaïlande et Vietnam.

Une précision a été apportée concernant un quota journalier qui s’élèverait à 250 personnes par jour et concernerait uniquement des hommes d’affaires comme des cadres ou des ingénieurs. Le gouvernement espère mettre en place cette ouverture partielle durant l’été mais des détails sont encore à régler.

Pour rappel, ce sont actuellement les personnes originaires de 111 ou ayant séjourné dans ces pays lors des deux dernières semaines qui sont interdits d’entrée sur le territoire japonais.

Dans le même temps, le gouvernement japonais envisage de mettre en place des tests PCR pour les personnes quittant le Japon alors que des pays ont commencé à ouvrir leurs frontières et demandent  aux voyageurs de produire un test négatif pour entrer dans le pays.

Selon le Ministre des Affaires Étrangères japonais, 181 pays ou territoire ont interdit l’accès à leur territoire au Japon dont font partie notamment l’Australie, Nouvelle-Zélande, Thaïlande et Vietnam. Le Japon espère une levée des fermetures de frontières réciproques et des discussions sont engagées avec plusieurs pays en ce sens avec notamment pour contrainte de limiter la propagation du Covid-19.

Le choix du Japon de donner la priorité à l’Australie, Nouvelle-Zélande, Thaïlande et Vietnam vient du fait que ces pays ont contenu la pandémie sur leur territoire mais aussi parce que le Japon entretient de relations commerciales très importantes avec eux.

Le Japon étudie la possibilité d’ouvrir à d’autres pays comme la Chine, la Corée du Sud ou bien les États-Unis.

 

 

 

Japon – JR EAST envisage d’ouvrir 100 konbinis automatiques en quatre ans

La compagnie japonaise East Japan Railway Co prévoit d’ouvrir une centaine de konbinis automatiques dans les quatre prochaines années. Le premier konbini du genre a été ouvert en mars dernier dans la toute nouvelle gare de la ligne Yamanote « Takanawa Gateway« . La mise en place de commerces de ce nouveau genre répond à la difficulté de recruter des employés pour les konbinis mais aussi fait écho à la nécessité de réduire les contacts humains en période d’épidémie.

Les konbinis automatiques utilisent la technologie développé par Touch To Go Co. une filiale de JR EAST. Les magasins sont équipés de 50 caméras qui vont permettre d’identifier les articles pris par les clients. Pour le paiement des articles, les clients auront juste à présenter leur carte IC en sortant du magasin. Ce système doit être déployé dans les enseignes NewDays et d’autres konbinis affiliés à JR EAST, mais aussi à d’autres enseignes à terme.

Malgré tout ce concentré de technologie et la réduction importante des frais de fonctionnement engendrés par ce nouveau système, une présence humaine restera nécessaire pour la mise en rayon des produits notamment.

Un autre point de satisfaction concerne le fait que le système soit « cashless », ce qui d’un point de vue sanitaire limitera la propagation de virus en cas d’épidémie. Les demandes d’utilisation de ce nouveau système sont très importantes a indiqué le Président de Touch To Go Tomoki Akutsu. La pandémie de coronavirus aura sans aucun doute fait prendre conscience des difficultés engendrés en période de crise sanitaire.

En parallèle, l’entreprise Touch To Go travaille sur un système permettant de limiter automatiquement le nombre de personnes autorisés à entrer dans les hôpitaux ou dans les centres commerciaux.

Retrouvez tous nos articles sur les konbinis.

Japon – Tokyo lance la deuxième phase de la levée de l’état d’urgence

Lors de la levée de l’état d’urgence, il avait été indiqué que la reprise de la vie normale se ferait en trois étapes progressives afin d’éviter un arrêt trop rapide des mesures de distanciation sociale et de fermetures de certains commerces qui pourrait être entraîner une nouvelle d’épidémie de coronavirus. La première phase avait été lancée le 26 mai dernier.

Le Gouvernement de Tokyo a annoncé l’entrée dans la deuxième phase, une semaine après la levée de l’état d’urgence à Tokyo, ce qui va permettre aux cinémas, salles de sport, centres commerciaux et autres lieux de loisirs de rouvrir. Les rassemblements en intérieur de moins de 100 personnes sont autorisés ainsi que ceux réunissant 200 personnes en extérieur.

La troisième et dernière phase, dont la date de lancement n’est pas encore connue (vraisemblablement mi-juin au minimum), permettra la réouverture des pachinko, bars, les restaurants pourront rester ouverts jusqu’à minuit et les événements seront limités à 1000 personnes.

La Gouverneure de Tokyo Yuriko Koike a indiqué que toutes les mesures sont prises avec la plus grande attention en surveillant notamment l’évolution de l’épidémie ces dernières semaines. Malgré cette déclaration, les experts sont assez inquiets d’une reprise aussi rapide de l’activité et craignent une nouvelle vague d’épidémie dans la capitale japonaise. Ces derniers se sont prononcés pour une reprise beaucoup plus lente dans le temps.

Cependant, Yuriko Koike a indiqué que de nouvelles mesures pourraient être prises si le nombre de cas constatés quotidiennement atteignait le seuil de 50 personnes ou en cas de doublement du nombre de cas constatés sur une semaine. Pour autant, il semble assez peu probable qu’un deuxième état d’urgence puisse être mis en place à Tokyo.

Le Japon pourrait ouvrir de nouveau ses frontières à quatre pays dans le courant de l’été

Avec la levée de l’état d’urgence sur tout le pays et la situation sanitaire s’améliorant dans quelques pays, le Japon étudie la possibilité d’alléger la liste des pays actuellement interdits de territoire japonais. Une première vague de quatre pays pourraient être concernée par cette réouverture du pays : la Thaïlande, le Vietnam, l’Australie et la Nouvelle-Zélande.

Les restrictions d’entrée au Japon sont prévues sauf prolongation jusqu’au mois de juin sans pour autant qu’une date de levée ait été pour autant annoncée jusqu’à lors. Le gouvernement japonaise espère une réouverture progressive dans l’été ou plus tard en fonction de l’évolution de la situation.

Le choix de se porter sur ces quatre pays s’expliquent par leur maitrise apparente de la pandémie de coronavirus mais aussi par une demande du milieu des affaires de permettre à nouveau la circulation pour reprendre les échanges commerciaux.

A noter que le Vietnam, l’Australie et la Nouvelle-Zélande font partie de l’accord de Partenariats Trans-Pacifique avec le Japon notamment. Le ministre de la Relance Économique japonais Yasutoshi Nishimura doit s’entretenir  avec ses homologues pour évoquer cette levée de restriction d’accès à l’archipel nippon. Le Japon entretient des relations commerciales fortes avec ces pays et une reprise des affaires rapidement pourraient permettre de relancer une économie en berne. Ce qui laisse sous-entendre, comme nous vous en avions parlé, d’une réouverture du pays prioritairement aux hommes d’affaires dans un premier temps. Cependant, l’entrée dans le pays sera soumise à la présentation d’un document attestant d’un test négatif au coronavirus avant le départ du pays d’origine et à l’arrivée au Japon.

A contrario, il n’est pas question pour le moment d’une réouverture à la Chine et à la Corée du Sud malgré les demandes insistantes de ces deux pays. Ils feront certainement partie de la deuxième vague d’ouverture voire plus tard.

Des doutes ont été émis notamment par les États-Unis sur la sincérité des statistiques du coronavirus données par la Chine ce qui rend le gouvernement japonais hésitant pour assouplir les règles d’entrée dans le pays pour les ressortissants chinois.  Du coté de la Corée du Sud, il est question de nouvelles apparitions de foyers épidémiques, ce qui appelle à la plus grande prudence avant une réouverture aux Sud-coréens.

Pour le moment rien n’est encore arrêté du coté du gouvernement japonais, mais la question est étudiée avec attention tant au niveau de la liste des pays à nouveau autorisés à entrer dans le pays dans un premier temps que les critères de sélection retenus. Les prochaines semaines devraient permettre d’y voir un peu plus clair.

 

 

Japon – Plus de 3 millions de chômeurs en plus à cause du coronavirus

Un institut de recherches a indiqué que la crise du coronavirus aurait pour impact la perte de 3 millions d’emplois au Japon, une situation beaucoup plus grave que lors de la crise financière de 2008.

Selon le Chubu Region Institute for Social and Economic Research de Nagoya, le pire scénario serait que l’épidémie ne serait terminée qu’à la fin de l’année, le Japon pourrait connaitre une baisse de 4,5% de son nombre de travailleurs par rapport à 2019.

Lors de l’année 2009, la crise financière avait engendré 950 000 chômeurs soit 1,5% de la population active selon l’institut. Concernant le tourisme où les touristes étrangers sont très important pour faire vivre les restaurants, hôtels et autres lieux touristiques, il ne voit pas l’activité reprendre avant la fin de l’exercice 2020 soit en avril 2021.

Dans le secteur des détaillants et des grossistes, les pertes d’emploi sont estimées à 845 000, dans la manufacture à 614 000 emplois et pour les hébergements et la restauration ce sont près de 589 000 personnes qui auront perdu leur emploi.

Cette année, ce sont tous les secteurs d’activité qui subissent de plein fouet la crise liée au coronavirus. Mais selon les analystes, le pire est à venir dans les mois qui viennent.

 

 

 

Les faillites liées aux coronavirus augmentent fortement au Japon

La pandémie de coronavirus a des répercussions importantes sur la vie des Japonais  et de leur économie. En raison de l’état d’urgence, beaucoup de commerces et entreprises ont mis la clé sous la porte. Cela concerne des établissements de petite et moyenne taille travaillant dans le secteur du tourisme, de la restauration, de l’habillement et de l’hébergement.

Une étude du Tokyo Shoko Research a comptabilisé 25 faillites dues au coronavirus en mars et 114 en avril. Un quart des entreprises concernées opéraient dans le secteur de l’hébergement. Plus de 30% de ces entreprises étaient basées à Tokyo et ses environs.

Avec la prolongation de l’état d’urgence et les appels à limiter les sorties, le nombre de faillites devraient continuer d’augmenter. Pour limiter l’hémorragie, le gouvernement japonais a voté une enveloppe budgétaire pour soutenir les entreprises en difficulté. Il est prévu notamment de donner une aide de 2 millions de yens en cash (17 446€) aux petites entreprises ayant subi une perte de 50% de leur chiffre d’affaires en raison du Covid-19. Des prêts à taux zéro sans garantie pourront être demandés auprès des banques également. Malheureusement, devant l’incertitude concernant la durée de la crise et des impacts futurs du Covid-19, ces mesures ne permettront pas d’endiguer cette vague de faillites. Beaucoup de chefs d’entreprise préféreront stopper leur activité plutôt que de continuer à s’endetter sans une vision claire de leur futur.

 

 

 

 

 

Covid-19 : les festivals et les traditions japonaises souffrent durant la pandémie

En raison de la pandémie de coronavirus, de nombreux festivals et fêtes, pour ne pas dire tous, annoncent leur annulation chaque jour. Ces célébrations font partie de la vie des Japonais et de nombreux touristes viennent se joindre chaque année aux habitants. Très peu habitués aux annulations, les organisateurs et les participants ne cachent pas leur déception bien qu’ils comprennent le contexte actuel difficile.

A cette déception s’ajoute d’énormes pertes financières pour tous les acteurs intervenant dans toutes les manifestations estivales. Période faste pour les artificiers, ceux-ci cette année ne seront pas à la fête et les pertes s’annoncent énormes pour eux d’autant que beaucoup avaient produit les feux d’artifices nécessaires pour les événements à venir.

Malheureusement, ils devront en détruire une grande partie car ils craignent l’humidité mais aussi car leur stockage est très réglementé. Beaucoup d’entreprises vont se retrouver sans aucune recette en 2020. Certaines entreprises comparent la crise à celle faisant suite au tsunami de 2011 et indiquent que la crise actuelle est beaucoup plus grave.

Parmi les autres victimes de ces annulations, il y a aussi de nombreux commerçants et tout ceux dépendant du secteur du tourisme qui subissent les impacts de plein fouet. Les matsuri au Japon attirent des millions de personnes chaque année et génèrent de nombreux revenus pour les économies locales

 

 

 

 

 

Japon – La préfecture d’Aichi va subventionner les hôpitaux acceptant les patients atteints de coronavirus

Le gouvernement de la Préfecture d’Aichi a indiqué qu’elle apporterait un soutien financier aux établissements hospitaliers qui accueilleront des patients atteints du Covid-19. Il sera versé une somme de 1 million de yens (8629€ environs) par patient atteint de symptômes modérés, 2 millions de yens (17 258€ environs) pour des patients atteints de symptômes sévères accueillis en soins intensifs et 4 millions de yens (34 517€ environs) pour les patients accueillis en réanimation.  Cette aide sera donnée pour tous les cas constatés dans la Préfecture d’Aichi.

Grâce à cette mesure, le gouvernement d’Aichi espère que ces subventions auprès des établissements médicaux bénéficiaires seront utilisées pour financer les besoins et les dépenses de personnel comme  les frais d’hébergement et les salaires des travailleurs supplémentaires embauchés pour aider à soigner les patients.

Le coût de financement devrait avoisiner  3,2 milliards de yens ( soit 27 614 339 d’euros) pris en charge pour un tiers par les villes de Nagoya, Okazaki, Toyohashi et Toyota, le reste sera pris en charge par  le gouvernement préfectoral, qui assumera le coût pour les autres municipalités.

La préfecture prévoit également d’utiliser les dons du système « Furusato nozei » du pays pour soutenir les institutions médicales acceptant les patients atteints de coronavirus. Le « Furusato nozei »ou « Hometown Tax » est un système au Japon qui permet aux contribuables qui vivent dans les zones urbaines de contribuer aux zones rurales en échange d’un crédit d’impôt sur le revenu et de taxe de séjour. Le montant de l’aide sera de 100 000 yens par patient. Le gouvernement d’Aichi commencera à chercher des dons fin mai pour financer cette initiative.

 

 

 

 

Le Japon va donner 100 000 yens à toutes personnes vivant sur son territoire pour soutenir l’économie

Le Premier Ministre japonais a indiqué la semaine dernière qu’il serait donné à tous les habitants du Japon, y compris les résidents étrangers, une somme de 100 000 yens (860 euros) en cash sans considération de revenus pour répondre à la crise causée par l’épidémie de coronavirus.

Entre la pandémie et les annonces  de déclaration d’état d’urgence, l’économie japonaise et les habitants subissent la crise de plein fouet. Le gouvernement souhaite par cette mesure limiter les impacts de cette crise sans précédent et envoyer un message d’encouragement et solidarité auprès de tous.

Cette mesure de soutien vient en complément de la première mesure votée il y a quelques jours concernant le don de 300 000 yens pour les foyers ayant subi une forte baisse de revenus à cause de la crise. L’ensemble de ces sommes devraient être versées dans le courant du mois de mai.

Plus que jamais le gouvernement japonais en cette période plus que compliquée tente par tous les moyens de prendre des mesures symboliques pour soutenir le moral des Japonais mais également l’économie plus qu’en berne depuis quelques mois après une baisse conséquente du tourisme, l’épidémie de coronavirus et ses dommages collatéraux  comme le report des Jeux olympiques. Cela sera-t-il suffisant pour endiguer le marasme économique ? L’avenir nous le dira.

 

Coronavirus – La gouverneure de Tokyo demande aux habitants de la capitale de s’isoler jusqu’au 6 mai

Yuriko Koike, gouverneure de Tokyo, a demandé aux habitants de la capitale de rester confiné jusqu’au 6 mai en raison de la progression de pandémie de coronavirus au Japon. Cette annonce a fait suite à la déclaration du Premier Ministre japonais annonçant l’état d’urgence pour 7 préfectures dont fait partie Tokyo. Yuirko Koike par cette mesure a mis en pratique une des trois prérogatives conféré par le statut d’état d’urgence.

Lors de sa déclaration, elle a indiqué : « Nous devons prendre les mesures nécessaires pour protéger notre propre vie, celle de notre famille et de nos proches et de ceux qui nous entourent. »

Elle a souligné que les gens seraient quand même autorisés à sortir pour acheter des aliments ou des médicaments, ainsi que pour se rendre à l’hôpital.  Dans le même temps, les transports en commun continueront à fonctionner normalement.

La Gouverneure de Tokyo doit s’exprimer vendredi pour indiquer quels commerces devront fermer complétement, partiellement et ceux qui seront considérés comme essentiels. Les PME devant fermer devraient obtenir une aide pour les soutenir durant leur fermeture.

 

 

Le Japon va donner 300 000 yens aux foyers les plus modestes

Le Premier Ministre Shinzo Abe a annoncé que son gouvernement verserait une aide en cash de 300 000 yens (2559€) à tous les foyers connaissant une baisse de revenus du fait du coronavirus. Cette idée lui aurait été soumise par Fumio Kishida, leader du Parti Libéral Démocrate.

Ainsi, près de 10 millions de foyers parmi les 50 millions présents au Japon pourront être éligibles à cette aide exceptionnelle. Elle sera financée par un budget supplémentaire que le gouvernement fera adopter auprès du Parlement avant le début de la Golden Week, début mai. A noter que cette aide sera donnée sans conditions de revenus et totalement exonérée d’impôts. Cette décision a été prise pour limiter les délais d’obtention, mais des règles d’obtention seront quand même fixées.

Ainsi,  les fonctionnaires, les politiciens et les principaux dirigeants d’entreprises qui n’ont pas été significativement affectés par l’impact économique de l’épidémie de virus, par exemple, seront exclus du programme. Le Gouvernement japonais va définir prochainement le seuil de perte de revenus et les modalités pour obtenir l’aide auprès de leur mairie. Pour le moment, aucune date de versement n’a encore été fixée. Il est question aussi que l’aide puisse être accordée à des petites entreprises ou des petits commerces qui auraient connu une baisse de chiffres d’affaires importante.

Shinzo Abe a indiqué que le Japon ferait le maximum pour limiter les effets du coronavirus sur le Japon et prévoit un budget sans précédent qui devrait avoisiner les 60 trillion de yens ( environ 500 milliards d’euros).

 

 

Japon – Les dirigeants de Japan Airlines vont réduire leur salaire de 10% pendant trois mois

La pandémie de coronavirus a considérablement réduit le trafic aérien dans le monde. Pour réduire les charges de leurs entreprises, les dirigeants de la compagnie aérienne japonaise JAL ont pris la décision de renoncer à 10% de leurs salaire d’avril à juin.

JAL va connaitre sur les mois à venir une réduction de 80% de ses vols internationaux. La compagnie a aussi réduit ses vols intérieurs pour limiter la propagation du virus mais aussi en raison de l’annulation de plusieurs événements, la fermeture des lieux culturels et de loisirs à travers le pays. L’annulation de nombreux déplacements professionnel ou bien de voyages d’agrément en à l’origine également.

De son coté ANA, son concurrent principal, a pris la décision de mettre en congés 6400 salariés issus de son personnel navigant. Ils prendront trois à cinq jours par mois de congés partiellement payé pendant un an. Les dirigeants de la compagnie aérienne prévoient également de réduire leur rémunération.