Quand on parle de saké japonais, les premières réactions sont souvent amusées ou négatives » C’est fort », « C’est pas bon », « Ah oui le truc servi dans les verres avec les femmes nues »… Le saké est en France c’est un peu l’illustration de la chanson de Brassens « la mauvaise réputation » : « Au village, sans prétention, J’ai mauvaise réputation ; Que je me démène ou je reste coi, Je pass’ pour un je-ne-sais-quoi. Je ne fais pourtant de tort à personne… ». Tentons d’y remédier en reprenant chacun des stéréotypes évoqués le plus souvent pour y voir un peu plus clair et démystifiez cette spécialité japonaise séculaire.
– « Le saké c’est fort ». Si l’on y regarde de plus près, le saké dépasse rarement les 20 degrés d’alcool et n’est pas ce que l’on pourrait appeler un alcool fort. En général, le taux d’alcool moyen est entre 15° et 16°, ce qui le rapproche plutôt du vin. Du fait de cette idée, on arrive à une autre idée reçue : le saké serait un spiritueux. Hors si on s’en tient à la définition du mot « spiritueux », cela sous-entend un fort taux d’alcool mais également un produit alcoolique issu de la distillation, ce qui n’est pas du tout le cas du saké, qui lui est obtenu à partir d’une double fermentation.
-« C’est pas bon ». Bien entendu tout est une question de goût et de ressenti. Néanmoins, il y a pléthore de sakés différents en provenance de régions aussi différentes les unes que les autres avec des terroirs spécifiques ayant un impact sur le produit fini. Ainsi, parmi les milliers de sakés existants au Japon et dans le monde, il y en aura forcément un qui vous fera changer d’avis.
Autre point positif avec le saké, c’est l’un des seuls alcools au monde que vous pourrez déguster à différentes températures et pour lequel les faux-pas en terme d’accord avec les mets sont difficilement ratables. Bien entendu certains accords seront plus pertinents que d’autres mais le saké étant un exhausteur de goût naturel, il ne prendra jamais le dessus sur votre repas.
Si vous avez eu une mauvaise expérience, nous ne pouvons que vous conseillez de « soigner le mal par le mal » et de retenter l’expérience mais avec un produit plus en accord avec vos goûts et avec un produit de qualité ( ce qui n’est pas forcément synonyme d’un prix élevé). N’hésitez pas à visiter le Toulouse Sake Club, vous devriez y trouver votre bonheur parmi la cinquantaine d’alcools japonais proposés.
– « Ah oui le truc servi dans les verres avec les femmes nues« . Contrairement aux restaurants chinois où « le saké » est servi dans des verres coquins, le saké japonais lui peut être dégusté dans différents contenants. D’ailleurs, on parle de « saké » dans ces restaurants, on est plus sur du Baiju ou du Mei kuei lu chiew, qui sont plutôt des liqueurs ou des digestifs mais qui n’ont rien de japonais.
Alors finalement dans quoi est bu le saké japonais ? Le saké peut être bu dans un verre à vin, un masu (verre en bois), un choko (petit verre en céramique), un sakazuki (coupe à saké évasée), un verre à liqueur...On est quand même loin du verre coquin du restaurant chinois, non ?
Envie d’en savoir plus sur le saké, jetez un œil sur le blog du Toulouse Saké Club. N’hésitez pas à poser toutes vos questions sur le saké japonais en commentaires 😉
A propos du Toulouse Saké Club :
Le Toulouse Saké Club créé en novembre 2020 souhaite faire la promotion de la culture japonaise, de la nourriture et des alcools japonais (saké, whisky, umeshu…) à Toulouse et en Occitanie. Il propose e-shop avec une sélection de plus de 50 références de produits japonais, des événements (soirées, initiation à la dégustation de saké, formation, distribution) et un club de dégustation dédié aux alcools japonais. Le Toulouse Saké club a été reconnu par le ministère japonais de l’Agriculture de la Forêt et de la Pêche « Japanese Food supporter«