Japon – Un plan d’aide pour les restaurants lancé au mois d’août

La crise sanitaire au Japon touche tous les secteurs d’activité, mais certains ressentent la crise plus fortement comme les restaurants. Le gouvernement japonais travaille en ce moment sur un plan de soutien aux restaurants baptisé « Go To Eat » qui devrait être lancé en août.

Le ministère de l’Agriculture, des Forêts et de la Pêche japonais a lancé un appel à candidature pour les restaurants souhaitant participer à l’opération. Ils ont jusqu’au 7 août pour postuler. Parmi les critères permettant de participer au dispositif, il y a la nécessité pour l’établissement participant de prendre des mesures pour prévenir les infections au coronavirus et de respecter les mesures recommandés par les autorités japonaise.

Le programme « Go To Eat » va distribuer des bons de réductions de 25% sur la nourriture et les boissons utilisables dans les restaurants référencés. Il y aura également un système de récompense permettant d’obtenir des points qui pourront atteindre une valeur de 1000 yens par personne pour les clients qui mangeront au restaurant après avoir effectué leur réservation en ligne. Mais ce système de récompense ne sera pas disponible au début de l’opération en raison de la nouvelle vague d’épidémie de COVID-19, en effet, les points acquis générant des réductions supplémentaires seront valables dans tout le Japon, mais le gouvernement japonais souhaite limiter les déplacements des japonais dans le pays afin que le virus ne circule pas

Cet été, partez au Japon… en Occitanie !

Vous aimez le Japon et vous aviez planifié un voyage cette année ? Malheureusement, cela risque d’être compliqué pour cette année en raison de la pandémie de coronavirus et toutes les contraintes que cela engendre en terme de déplacements. De plus, le Japon a fermé ses frontières à plus d’une centaine de pays dont fait partie la France.

Mais pas de panique, si vous ne pouvez pas vous rendre au Japon, votre site préféré vous apporte sur un quelques bonnes adresses en Occitanie qui vous permettront de patienter en attendant des jours meilleurs et de pouvoir vous rendre au pays du Soleil-levant.

Pour certaines adresses notamment sur Montpellier et ses alentours, nous avons fait appel à l’ami David de Mission Japon qui nous a partagé ses bons plans ! N’hésitez pas à voir ou revoir leurs vidéos sur Youtube pour compléter le voyage.

Envie d’un dépaysement total dans un cadre appelant à la détente ? Pourquoi ne pas découvrir ou redécouvrir la vie dans un ryokan authentique dans une chambre japonaise traditionnelle avec tatami et futon. Vous pourrez lors de votre séjour profiter du bain traditionnel, porter un yukata et pour compléter l’immersion totale déguster un repas japonais. Situé dans le Tarn, Hosomi Ryokan propose en complément des massages japonais.

Si vous optez pour un Japon coté nature, nous vous emmenons à la découverte des jardins, si vous êtes à Toulouse, ne manquez pas le Jardin japonais reconnu jardin remarquable. Inspiré de différents jardins de Kyoto, il comporte un pavillon de thé et un pont rouge notamment et saura vous transporter pour quelques heures au Japon. Si vous souhaitez ramener un peu de nature japonaise chez vous, il faudra vous rendre à L’arbre en pot, grand spécialiste de bonsaï.

Pour continuer notre périple japonais à travers les jardins japonisant d’Occitanie, ne manquez pas égalemet le Jardin des Martels à Giroussens (Tarn), La Bambouseraie en Cévennes à Générargues (Gard) ou bien encore Le Parc aux bambous à Lapenne (Ariège).

Vous êtes plutot culture traditionnelle japonais? Le Musée Georges-Labit de Toulouse est un incontournable de la ville rose mais aussi d’ Occitanie pour tout amateur d‘arts japonais. L’intérieur et l’extérieur du musée gagnent à être visités. Le musée organise régulièrement des événements et proposent aussi des ateliers autour de la culture japonaise.

Cet été, l’Occitanie accueille trois belles expositions. Une dans le Gers au Château de Lavardens « Fragments du Japon : entre art contemporain et traditions« , une autre au Musée Soulages de Rodez : « Pierre Soulages, le Japon, etc« et une dans le Tarn par Corinne Dechelette baptisée  » Kokeshi ».

Les voyages, ça creuse et la nourriture faisant aussi partie du voyage, voici quelques adresses incontournables à découvrir pour continuer cette immersion estivale au Japon. A Toulouse, si vous êtes un lecteur assidu d’Occitanie Japon, vous les connaissez déjà, mais il est toujours bon d’en parler à nouveau. Si vous êtes plutot izakaya, c’est chez Iori, pour les ramens, c’est chez Shin-ya ramen que cela se passe et si l’envie de déguster un okonomiyaki ou des yaki soba vous prend ce sera chez Juguem. (Pour d’autres adresses à Toulouse). En allant plus vers l’Est de l’Occitanie, du coté de Collioure, le 5ème péché (Pyrénées-Orientales) reste une belle adresse à découvrir avec une cuisine fusion et gastronomique qui permettra d’explorer une autre cuisine japonaise. A Montpellier chez Umiyaki, vous pourrez découvrir une palette large de spécialités japonaises : takoyakis, Okonomiyaki, bento ou des ramen.

Japon – le prix des melons vendus aux enchères en baisse cette année

Chaque année au Japon ont lieu des ventes aux enchères de melons de grande qualité dont les prix s’envolent à chaque vente. Avec la reprise petit à petit de l’activité économique dans l’archipel, une première vente d’une paire de melons de la ville de Yubari à Hokkaido a eu lieu le 25 mai. Le résultat a été largement en dessous des montants habituels avec un prix atteint de 120 000 yens (1022€) soit un montant 50 fois inférieur à l’année dernière. Habituellement, les prix tournent entre 1 millions de yens (8500€) et 5 millions de yens (42600€).

L’heureux acheteur, un grossiste en fruits et légumes basé à Kushiro dans la Préfecture d’Hokkaido, a souhaité enchérir cette année pour montrer son soutien aux agriculteurs locaux. Il a indiqué que les melons seront exposés puis mis en vente dans un centre commercial. La crise du coronavirus semble ne pas être étrangère à cette situation d’après les professionnels du secteur.

Les melons de Yubari, de la variété cantaloup, sont considérés comme des fruits de très grande qualité et sont souvent offerts en guise de cadeau. Ils sont cultivés en serre et bénéficient d’un label comme le bœuf de Kobe.

 

 

 

Les Japonais se mettent à la pâtisserie durant l’état d’urgence et provoquent une pénurie de farine

Avec le confinement un peu partout dans le monde, on a pu voir, y compris en France, le développement d’une passion soudaine pour la pâtisserie et la boulangerie provoquant rapidement des pénuries de farine, beurre et tous les ingrédients nécessaires.  Le Japon n’a pas échappé à la tendance. Depuis la déclaration de l’état d’urgence par le Premier ministre japonais et les recommandations à limiter les sorties et les interactions sociales, les Japonais se sont mis au fourneau un peu plus qu’à l’accoutumée.

Face à  cette demande accrue et soudaine, les stocks de farine se sont rapidement réduits provoquant temporairement des pénuries un peu partout sur le territoire. Le ministère de l’Agriculture a tenu à rassurer les consommateurs en indiquant que les stocks étaient suffisant et que les fournisseurs avaient juste été pris de court.

Dans le même temps, les recherches en ligne pour se procurer des bonbons ont également explosé dès l’annonce de l’état d’urgence mi-avril. Les préparations de pancakes et autres gâteaux ont également été prises d’assaut. Certaines enseignes ont ainsi vu leurs ventes multiplié par 5 et dû restreindre le nombre de produits par clients.

Alors que la pénurie se faisait sentir, on a pu voir fleurir des annonces  proposant ces produits devenus rares atteindre des prix exorbitants, obligeant les plateformes en ligne à faire régulièrement le tri pour éviter tous abus.

 

 

Où manger japonais à Toulouse durant le confinement ?

Dans un précédent article, nous avions référencé nos meilleures adresses japonaises sur Toulouse. Entre temps, la  pandémie de Covid-19 a fait son apparition et malheureusement certains commerces n’ont pas eu le choix de fermer leurs portes. Cependant d’autres ont pu continuer leurs activités de manière réduite, afin de les soutenir et de vous permettre aussi de vous régaler, voici les commerces que nous avons identifié comme étant ouvert ou assurant un service minimum.  Nous vous invitons à suivre leurs publications sur les réseaux sociaux afin de ne pas vous déplacer pour rien et de les contacter au préalable pour passer toute commande.

L’ensemble de nos adresses ne concerneront que des commerces alimentaires pour le moment. Si vous connaissez d’autres adresses à ajouter, n’hésitez pas à nous contacter, nous mettrons la liste à jour. Plusieurs adresses dont nous vous avions parlé propose des bento : Iori  le midi et le soir et Tchaco Déli, uniquement le midi, mais aussi Motchiya. La boutique de thés Saveurs et Harmonie reste elle aussi ouvert durant le confinement. Enfin, la Pâtisserie Kinoka continue son activité habituelle et propose aussi certaines de ses créations chez Les Crêpes de Benoit à Toulouse.

Régalez-vous et faites une bonne action pour les soutenir en cette période difficile.

Cuisine japonaise – Ces spécialités japonaises qui n’existent pas au Japon

Le boom de la cuisine japonaise dans le monde n’est plus à démontrer. Selon le Ministère de l’Agriculture japonaise, on compterait près de 156 000 restaurants dits « japonais » dans le monde et ce nombre ne cesse de croître. Pour autant, tous ne proposent pas de la cuisine japonaise authentique que l’on peut trouver à l’occasion d’un séjour au Japon. Le fait que le chef soit japonais n’est pas un critère déterminant pour pouvoir en déguster néanmoins, on peut trouver parfois des plats servis qui n’existent pas au Japon ou qui ont été réinterprétés.

Nous vous proposons une liste de plats ou ingrédients servis dans certains restaurants que tout le monde pense authentiquement japonais mais que vous ne trouverez jamais au Japon.

1 – La sauce soja sucrée : il n’est pas rare que dans des restaurants servant des sushis, on vous propose de la sauce soja sucrée en France ou en Occident. Cependant, cela n’existe pas au Japon. La sauce soja peut être utilisé pour des marinades, assaisonnement, en base de bouillon ou en remplacement du sel parfois. Cependant du fait d’une demande de plus en plus forte, la sauce soja sucrée commencerait à faire son apparition mais de manière confidentielle au Japon.

2 – Les brochettes de bœuf au fromage : la fameuse brochette au carpaccio de bœuf à l’emmental ou au babybel agrémenté de sauce soja est un met très apprécié mais n’existe pas au Japon. Si vous espérez en manger au Japon, vous allez être déçus, mais vous pourrez aisément vous rattraper avec d’autres spécialités moins connues mais toutes aussi bonnes voire meilleures.

3 – Les mochis glacés : aaaah, les mochis ! Les petits gâteaux japonais à base de pâte de riz et fourré au anko ou autre parfum que l’on peut déguster à différents moments de l’année au Japon. Depuis peu, on a vu apparaître une version glacée fourrée avec une crème glacée en Europe. Bien que le mochi soit japonais, cette version a été créé par l’entreprise sud-coréenne Lotte au Japon en 1981. On l’appelle « yukimi daifuku ». Au début la pâte utilisée était du marshmallow mais rapidement l’entreprise a adopté le mochi pour plaire aux Japonais. Cependant, il est assez rare de trouver des mochis glacés dans des restaurants au Japon.

4 – La salade de choux : qui n’a pas mangé dans un restaurant dit japonais où l’on vous a servi une salade de choux vinaigré ? Aussi curieux que cela pourra vous paraître, cela n’existe pas non plus au Japon. Comment cela a-t-il pu arriver en Europe ? La question reste posée.

5 – Le « saké » servi dans un verre avec une personne dénudée au fond : clairement, cela n’existe pas au Japon. D’une part, le saké ou nihonshu n’est pas un alcool fort. Son degré d’alcool peut osciller entre 13° et 20° mais ne sera pas fort pour autant. Le saké japonais est obtenu par fermentation, alors que l’alcool servi dans des verres coquins est un alcool distillé d’origine chinoise avec un degré d’alcool de 40°. Cet alcool est baptisé « saké » à tort. De plus, le mot « saké » n’existe pas en langue chinoise.

La liste pourrait être plus longue, mais nous avons souhaité la restreindre à ces exemples significatifs. A cela s’ajoute des hérésies qui vous permettront, juste en regardant la carte d’un restaurant japonais, de savoir si celui-ci est authentique ou pas. Parmi les éléments qui peuvent vous aider, mais ce n’est pas systématique, un restaurant qui vous proposera, par exemple, dans un menu des makis avec un bol de riz ne sera pas très bon signe. Le nombre de variétés de poisson cru proposé sera aussi un élément qui pourra vous mettre la puce à l’oreille. Un restaurant qui ne proposera que du saumon et du thon par exemple sera une indication sur son authenticité d’autant plus que le saumon est beaucoup moins proposé au Japon qu’en France.

Autre élément qui doit attirer votre attention, si un restaurant propose des brochettes et du poisson cru dans sa carte. Au Japon, chaque restaurant a sa propre spécialité : restaurants de sushi, restaurant de ramen, izakaya…etc. Il est ainsi très rare qu’un restaurant comme on peut en trouver en Europe propose plusieurs spécialités. Néanmoins quelques restaurants de qualité peuvent en proposer afin de satisfaire un plus grand nombre de clients et s’adapter aux demandes de la clientèle française un petit peu différente de la clientèle japonaise.

Notre volonté par cet article n’est pas de vous détourner de votre restaurant japonais favori même si celui-ci n’est peut être pas si authentique que cela, mais de vous apporter un éclairage et éviter toute confusion lors d’un futur séjour au pays du Soleil-Levant. L’essentiel reste quand même de passer un bon moment même si les spécialités servies n’existent pas au Japon.

Si vous souhaitez découvrir des restaurants authentiques sur Toulouse ou Paris, n’hésitez pas à consulter nos précédents articles.

Japon – Mc Donald’s lance un burger au tonkatsu à partir du 4 mars

L’enseigne McDonald’s au Japon est pleine de ressources. Entre les adaptations au pays avec les burgers au poulet teriyaki, à la crevette ou récemment réalisé avec du riz à la place du pain, ou bien encore la sauce bolognaise pour accompagner les frites, l’enseigne va proposer à partir du 4 mars de nouveaux burgers.

On pensait que la chaîne avait fait le tour des possibilités, mais elle surprend tout le monde avec un burger au tonkatsu, la fameuse escalope de porc pané japonaise. Le burger sera composé d’un tonkatsu accompagné d’une tranche d’œuf (teritama) et d’un peu de salade. En complément, vous pourrez déguster des frites aromatisés au poulet. Vous pourrez aussi découvrir en édition limitée, le burger avec un teritama et le burger fromage / teritama.

McDonald’s avait proposé déjà une version en 2014 à base de tonkatsu avec notamment du chou.

Alors, envie de le tester ?

Tourisme – Le Musée Ghibli fermé jusqu’au 17 mars à cause du coronavirus

Le célèbre musée des Studios Ghibli mettant à l’honneur les créations d’Hayao Miyazaki sera fermé exceptionnellement jusqu’au 17 mars 2020 en raison de l’épidémie de coronavirus. La décision a été prise en concertation avec la ville de Mitaka qui accueille le musée. Les billets déjà achetés pour février et mars seront remboursés.

Cette annonce s’inscrit dans la politique menée par le gouvernement métropolitain de Tokyo qui souhaite limiter  ou annuler les événements de grande ampleur pendant trois semaines pour limiter la propagation de l’épidémie.

Cette nouvelle bien que compréhensible a suscité la déception de nombreux visiteurs qui ont eu toutes les peines du monde a obtenir le précieux sésame pour découvrir le fameux musée. En effet, depuis son ouverture en 2001, le nombre de visiteurs est limité à 2400 entrées par jour et l’obtention des tickets d’entrée peut parfois relever du parcours du combattant.

 

A la découverte des produits du terroir du Japon

Il est de notoriété publique que l’alimentation japonaise est bonne pour la santé et est source de longévité. Comme chacun sait le pays Soleil-Levant compte le plus grand nombre de centenaires au monde. Ainsi, le terroir japonais était à l’honneur le 3 février dernier à Paris à l’initiative du JETRO Paris. A deux pas des Champs-Elysées, vingt exposants étaient présents pour faire découvrir des produits provenant de tout le Japon à des professionnels de la gastronomie : haricots azuki, jus de shiso, soba, sauce soja, boeuf Hidagyu…etc. Certains de ces produits sont déjà disponibles en France via Kioko, Umami, Nishikidori.

En complément des exposants, des grands chefs étaient conviés pour élaborer des recettes à partir des produits présentés lors de l’événement : Frédéric Puel, chef de Potel & Chabot, Pascal Barbot, chef de l’Astrance (2 étoiles Michelin), Les chefs du restaurant Virtus, Chiho Kanzaki et Marcelo di Giacomo (1 étoile Michelin), Keiko Nagae, consultante, ancienne chef pâtissière de Pierre Gagnaire et de Michel Troisgros, avec la cheffe pâtissière du restaurant ES, Mariko Ideka, la cheffe Marie Soria et du chef pâtissier Marc Rivière de Potel & Chabot.

Les invités ont pu ainsi dégusté notamment un « bar marin, brunoise de céleri et pesto d’algues », « un plat de côte de bœuf Hidagyu marin, pousse de gingembre, mangue verte et feuille de laitue » ou bien encore une pomme confite au shiso rouge, panna cotta.

 

Vente d’un whisky de 55 ans en édition limitée pour trois millions de yens

La maison de Whisky Yamazaki appartenant à Suntory va mettre en vente par tirage au sort 100 bouteilles de whisky de 55 ans d’âge. La bouteille sera vendue au prix de 3 000 000 yens soit 25 000€.

Les candidats souhaitant tenter leur chance ont jusqu’au 14 février pour remplir un formulaire sur le site de la marque. La seule contrainte pour faire partie des gagnants, en plus d’avoir bien entendu 25 000€, est d’avoir une adresse au Japon.

Si vous faites partie des élus votre bouteille vous sera gracieusement livrée en juin au Japon. Concernant cette nouvelle bouteille, il s’agit d’un single malt issus des fûts les plus anciens de la marque. Le Yamazaki 55 a vieilli en fûts de chêne Mizunara et de chêne blanc américain. Coté dégustation, il a des arômes de fruits secs, ananas et zeste d’orange. Enfin édition limitée oblige, la bouteille sera en cristal avec le nombre 55 gravé en lettre d’or.

Le whisky japonais connait depuis quelques années une forte demande au niveau mondial. Tous les fabricants ont été pris de court et un certain nombre de référence ont quasiment disparu du marché et atteignent des prix importants qui croissent d’année en année, ce qui peut en faire du whisky japonais un placement financier intéressant. En 2018, une bouteille de la même marque qui avait 50 ans avait été vendue 250 000€ aux enchères. Pour remédier à cette pénurie, les fabricants ont investi des millions d’euros pour accroitre leur capacité de production, mais il faudra être patient pour revoir certaines références mythiques comme le Hibiki 17 ans rendu célèbre par le film « Lost in Translation ».

 

 

Mc Donald’s Japon va proposer des hamburgers à base de riz

McDonald’s Japon a annoncé qu’à partir du 5 février 2020, une série d’hamburgers à base de riz sera proposée en substitut de ceux proposés habituellement avec du pain. Ils seront disponibles jusqu’à mi-mai uniquement à partir de 17h.

La  nouvelle gamme comportera trois célèbres hamburgers de la marque dont le pain aura été remplacé par une galette de riz  assaisonné de sauce de soja: le Gohan Teriyaki burger à 390 yens, le Gohan Bacon Laitue et le Gohan McChicken à 410 yens.

La firme américaine présente partout dans le monde essaie de s’adapter à la culture locale en proposant des hamburgers reprenant des recettes ou des ingrédients du pays. Au Japon, on peut trouver par exemple un hamburger au poulet teriyaki ou un filet o fish à base de crevettes.

Rencontre avec Chloé de Saveurs et Harmonie, comptoir de thés à Toulouse

Aujourd’hui, nous vous amenons à la découverte du thé et plus particulièrement des thés japonais. Nous avons rencontré Chloé de chez Saveurs et Harmonie pour en savoir un peu plus sur sa boutique mais aussi sur les thés japonais en général.

Occitanie Japon :Bonjour Chloé, peux-tu te présenter à nos lecteurs ?

Chloé – Saveurs et Harmonie : Je me nomme Chloé, j’ai ouvert la boutique en 1998, cela fera 22 ans cette année. Je me suis installé dans le quartier de la Colombette, parce que c’est un quartier que j’aime bien, qui est familial et hétéroclite. Il y a aussi beaucoup de boutiques indépendantes, c’était important pour moi. J’ai essayé de créer une boutique de thés accessibles à tous. Les thés sont disponibles dans la boutique et non pas derrière un comptoir, je propose aussi des objets en lien avec les pays producteurs de thé. Il s’agit essentiellement du Japon pour les théières, gobelets et bols. La boutique est centrée sur la découverte des thés, des saveurs, des plantations. Je mets l’accent sur les différents travaux de la feuille de thé. Le thé c’est une seule et même plante dans le monde, après c’est vraiment les hommes et les femmes qui en font une boisson unique de chaque jardin. Si on prend l’exemple du Japon, ils ne produisent pratiquement que du thé vert, on voit quelques thés noirs qui ont été primés d’ailleurs. C’est encore des récoltes confidentielles.

Occitanie Japon : A ce propos, que peux-tu nous dire sur les spécificités du thé japonais ?

Chloé – Saveurs et Harmonie : Au Japon, le thé est étuvé à peine récolté, ce qui va lui conférer des notes iodées, des notes marines, on est sur quelque chose de très fin, très soyeux en bouche où l’amertume se développe très peu. On est sur une feuille qui va en plus des antioxydants apporter un voyage sur des saveurs marines et même parfois des notes d’algues ou fruits de mer. A la boutique, on peut trouver les classiques que l’on peut consommer pendant les repas. Le thé au riz soufflé genmaicha, qui va ajouter un coté céréale très agréable avec les poissons et le riz. Le Hojicha qui est un thé vert grillé qui va apporter des notes toastées. Il y a aussi les senchas, mais aussi les kukicha où l’on va utiliser et la feuille, ce qui va apporter une bonne longueur en bouche. Je propose aussi des céréales toastées comme le mugicha (orge toastée) qui est plutôt bu glacé au Japon et le sobacha (sarrasin) qui est dégusté plutôt chaud. On peut les trouver aussi dans les distributeurs sous forme de canettes servis chaud ou froid. Parmi les thés intéressants que je propose, il y a le « sun rouge ». Il a une couleur grise et quand vous le goutez, il a un gout qui rappelle le varech grillé assez prononcé. C’est un thé qui n’a pas été travaillé pour le goût, mais plus comme un alicament. Il a un taux d’antioxydant très important. Antioxydant que l’on peut voir en ajouter du citron dans la tasse, tout de suite la couleur du thé passe à une coloration rose vif, ce qui est assez amusant.

Occitanie Japon : Merci pour cette présentation. Tu propose aussi régulièrement des événements dans la boutique…

Chloé – Saveurs et Harmonie : Les premiers lundis du mois, je propose une causerie sur le thé à partir de 19h dans la boutique. Je demande une participation de 6€. En général, je présente soit un pays, soit un grade. Je raconte l’histoire de l’arrivée du thé dans ce pays et son développement. Par exemple pour le Japon, j’en parle au moins une fois par an en avril. C’est assez intéressant car le Japon et la Corée sont seuls pays au monde qui ont reçu le thé en cadeau comme un don, un véritable don sans qu’il y ait eu d’échange commercial.

Occitanie Japon : Tu participes à des conventions autour de Toulouse comme le TGS ou le Popcon…

Chloé – Saveurs et Harmonie : C’est exact, on peut me trouver dans des conventions où il y a un espace sur la  culture Japon. J’essaie de faire découvrir plusieurs thés japonais à chaque fois en donnant des explications sur tout le travail derrière et la saisonnalité qui vont avoir un impact sur le goût au moment de la dégustation. 

Un grand merci à Chloé pour cet échange. Si vous souhaitez aller à sa rencontre ou en savoir un peu plus sur le thé, voici ces coordonnées : Saveurs et Harmonie – 24 Rue de la Colombette, 31000 Toulousehttps://www.saveursetharmonie.com/

 

Kei Kobayashi, premier chef japonais à obtenir trois étoiles au Guide Michelin en France

La sortie du  fameux guide rouge fait toujours trembler malgré le développement de nouveaux guides et des réseaux sociaux ces dernières années.

Cette année 2020 aura réservé quelques surprises : la perte des trois étoiles du restaurant historique de Paul Bocuse et l’atteinte du graal par Kei Kobayashi, qui à 42 ans obtient trois macarons au Guide Michelin pour son restaurant « Kei« . Il devient ainsi le premier chef japonais a obtenir cette distinction en France. Il rejoint le cercle très fermé des chefs trois étoiles qui sont au nombre de 29 en France (Le Japon en compte 27).

Il s’agit d’une véritable performance car à ce jour, ils ne sont que trois chefs étrangers actuellement en France à avoir atteint ce niveau : Mauro Colagreco, Kei Kobayashi et Alain Ducasse, qui a la nationalité monégasque depuis quelques années.

Le natif de Nagano, dont le père était chef d’ un restaurant de cuisine kaiseki, se définit comme « un Japonais qui fait de la cuisine française » n’est pas pour autant un inconnu. Il a notamment fait ses classes dans de très belles maisons françaises sous les ordre de Gilles Goujon à « L’Auberge du Vieux Puits » ou bien d’Alain Ducasse et Jean-François Piège au « Plaza Athénée ».

Les critiques à son égard ont toujours été dithyrambiques, il ne lui manquait que cette distinction pour son propre restaurant ouvert en 2011.

Crédits photo: Kei Kobayashi.

Toulouse – dégustation de sakés chez Juguem le 29 janvier

Pour bien commencer l’année, le restaurant Juguem, spécialiste de yakisoba et d’okonomiyaki, vous invite à découvrir trois nouveaux sakés à l’occasion d’une dégustation le 29 janvier de 19h à 21h.

Pour la soirée une formule tapas et saké vous sera proposé au prix de 18€. Vous aurez la possibilité de compléter votre dégustation avec d’autres sakés et d’autres spécialités japonaises proposées par le restaurant.

Le nombre de places est très limité, il est impératif de réserver. Les réservations se font uniquement par téléphone au 05 34 24 20 33.

Cuisine japonaise – Interview de Laure Kié pour la sortie de son dernier livre « Japon gourmand » – 2 ème partie

Nous vous proposons aujourd’hui la suite de notre interview avec Laure Kié (1ère partie). Dans la première partie, vous avez pu découvrir son parcours et son évolution au fil des publications de ses livres. Aujourd’hui, nous évoquons avec elle son dernier livre, ses autres activités ainsi que sa vision sur la cuisine japonaise en France.

OJ: Pour parler de votre dernier livre « Japon gourmand », peut-on dire qu’il s’agit d’une anthologie de la cuisine japonaise et de l’ensemble de vos livres ? Vous parlez de recettes, d’ingrédients, de boissons japonaises…etc.

LK: Ce qui était vraiment intéressant, c’est d’avoir des pages sous forme de reportages. Il y a pleins d’éléments de la culture gastronomique. C’est vrai que cela va au-delà des recettes. Comme j’avais fait beaucoup de livres de recettes, j’avais envie d’élargir le champs. Je me rends compte que souvent j’ai des retours de lecteurs qui sont vraiment intéressés de savoir comment se passe une cérémonie du thé, de savoir comment est fabriqué la sauce soja. Les gens sont intéressés au-delà des recettes de savoir comment sont faits les ingrédients, ce qu’il y a dedans où est-ce qu’on les trouve…etc. Pleins de petits aspects de la vie quotidienne japonaise aussi: savoir où on fait ses courses, quelles sont les fêtes autour de la gastronomie…etc. Quand on est au Japon, cela peut paraitre presque évident, mais pour les lecteurs le Japon ça fait rêver, c’est tellement différent. Tous les aspects de la culture sont éloignés de ce que l’on a chez nous. C’est bien d’avoir aussi une approche plus complète et d’apprendre quelque choses sur la culture japonaise aux lecteurs.

OJ: Concernant vos livres, certains ont déjà été traduits…

LK: C’est vrai, en Allemagne, en Espagne, en Italie…. J’ai même eu un livre traduit à Taïwan.

OJ: Pour revenir à vos activités, vous publiez des livres, vous donnez des cours de cuisine, est-il prévu que vous ayez d’autres activités ou projets ?

LK:  J’habite dans un petit village de la Drôme, pas très loin de Valence et il y a un an et demi, j’ai repris l’épicerie du village avec une amie. Mais cela me prend beaucoup de temps. On a quatre salariés. En même temps cela a quand même un lien avec mes autres activités, j’ai créé un petit rayon japonais. j’habite un village de 500 habitants et les gens qui viennent dans l’épicerie sont toujours étonnés de voir autant d’ingrédients japonais.  Moi cela me permet de faire découvrir des ingrédients japonais et de faire un lien avec mes livres.  J’avais envie de réaliser quelque chose localement dans mon village, afin de créer du lien et cette activité est complémentaire à celle de l’écriture.

Avec ce projet de création d’entreprise, je n’ai pas le temps de faire autre chose et j’ai aussi envie de me laisser le temps pour voyager. J’ai aussi d’autres livres en projet dont un qui doit sortir en juin prochain sur la culture japonaise.

OJ: Pour revenir à la cuisine, si vous deviez conseiller une recette à faire à quelqu’un qui aime le Japon mais qui n’a jamais cuisiné japonais ?

LK: Je pense que ce serait autour du riz. Faire un riz à la japonaise et de le garnir en faisant une sorte de donburi. C’est un bol de riz avec une garniture posée par dessus. Cela peut être soit des légumes, soit de la viande ou un mélange des deux sautés au wok avec du gingembre rapé, un peu de sauce soja et de l’huile de sésame. On a déjà une première approche du Japon avec un plat ultra simple et assez peu d’ingrédients nouveaux. C’est une recette vraiment à la portée de tout le monde.

OJ: Comment voyez-vous l’engouement toujours aussi important pour la cuisine japonaise avec la multiplication des restaurants et les annonces du gouvernement japonais de faire la promotion de la cuisine japonaise à travers le monde ?

LK: Ce que je vois, c’est qu’il y a de plus en plus de personnes intéressées à travers la lecture, les mangas. Il y a beaucoup de jeunes qui se mettent très tôt à la cuisine japonaise. Dans mes cours de cuisine, j’ai des enfants de 11 ou 12 ans et qui connaissent tellement de choses déjà. Je pense que c’est grâce aux mangas. C’est assez impressionnant. C’est vraiment super d’avoir une attirance pour une culture et ça passe aussi par sa cuisine. Cela peut ouvrir sur autre chose que les sushis. Là les nouilles seraient la deuxième phase et après ce sera peut être plus la cuisine familiale du quotidien qui est encore à découvrir. Par exemple, j’ai fait un livre sur la pâtisserie japonaise et c’était une suggestion de mon éditeur. J’ai toujours pensé que les Français n’étaient pas prêts pour la pâtisserie japonaise. Je me rappelle quand j’habitais à Paris et qu’il y avait juste Toraya, une pâtisserie très traditionnelle. Je ramenais des petits gâteaux qui coûtaient une fortune à des amis. Ils trouvaient ça joli mais n’appréciaient pas vraiment le goût ni la texture. Ce livre sur la pâtisserie a vraiment très bien marché, finalement. . En parallèle, il y a eu aussi les film « les Délices de Tokyo », l’ouverture d’autres pâtisseries  à Paris. Maintenant les Français sont prêts à découvrir tous les aspects de la cuisine japonaise.

Nous tenons à nouveau à remercier à Laure Kié pour cet échange riche autour de la culture japonaise et de son parcours. Si vous souhaitez en savoir plus sur Laure Kié.

Ne manquez pas sur notre page Facebook, le concours que nous organisons en partenariat avec Mango Cuisine dans lequel nous vous proposons de gagner un exemplaire du dernier livre de Laure Kié « Japon gourmand ».

Crédits photos: Cyril Castaing.

 

Cuisine japonaise – Interview de Laure Kié pour la sortie de son dernier livre « Japon gourmand » – 1ère partie

Laure Kié, grande prêtresse de la cuisine japonaise en France, publie régulièrement des livres  sur cette thématique depuis maintenant 10 ans.  A l’occasion de la sortie de son nouveau livre en novembre dernier  baptisé « Japon Gourmand » publié chez éditions Mango, nous avons souhaité échanger avec elle sur son parcours et sur cette décennie écoulée. Nous tenons à la remercier pour cet échange accordé malgré un emploi du temps très chargé.

Occitanie Japon : Bonjour, pour faire un peu plus connaissance avec vous, comment vous considérez-vous ? Auteure ? Cuisinière ? Voyageuse ? Un ensemble de tout cela ?

Laure Kié: Je ne me considère pas comme cuisinière. Ce que je transmet en tant qu’auteure et pour écrire les livres de cuisine, c’est plus une ouverture sur la culture japonaise, sur une cuisine très familiale. Je n’ai pas fait de formation de cuisine, je ne suis pas cuisinière à la base. Ce que je transmet à travers mes cours de cuisine c’est plus des découvertes de saveurs, des choses qui tournent autour de la culture japonaise. Il n’y a pas vraiment de techniques. Je transmet mon quotidien, ce que je fais à la maison. Mon premier livre que j’ai sorti c’était un mélange de saveurs japonaises et méditerranéennes parce que mon mari est marseillais. C’est finalement des recettes que l’on faisait quotidiennement à la maison que nous avons partagé dans le livre.

OJ: Qu’est-ce qui vous a donné envie de partager ces recettes ?

LK: Il y a 10 ans il n’y avait pas tellement de livres de cuisine japonaise en France. Il y en avait quelques uns mais qui étaient traduits souvent de l’anglais.  Je trouvais que ce n’était pas très adaptés aux Français et surtout aux ingrédients que l’on pouvait trouver. J’aime beaucoup la cuisine authentique évidemment, mais j’essaie de faire en sorte que les gens puissent avoir des substituts et ne pas s’empêcher de faire une recette parce qu’ils ne trouvent pas tel ou tel ingrédient. Le fait d’habiter en France et d’avoir les mêmes problématiques d’aller faire ses courses pour trouver des ingrédients japonais, ça permet aussi de proposer des alternatives qui je trouve sont très importantes.

OJ: Il est vrai que certains produits ne sont disponibles qu’au Japon ou la qualité peut différer…

LK: Exactement. Je ne voulais pas mettre de barrières. Je m’étais dit qu’il manquait quelque chose pour être plus à l’aise en cuisine japonaise. En plus les rares livres qu’il y avait étaient souvent sur les sushis. J’avais envie de faire découvrir autre chose. Il n’y a pas que ça dans la cuisine japonaise et le reste était encore méconnu. Aujourd’hui on parle beaucoup de nouilles, de ramen. Il y a un vrai engouement pour les nouilles, ce qui n’était pas le cas à l’époque. J’avais envie aussi d’élargir les propositions sur d’autres plats emblématiques de la cuisine japonaise.

OJ: Concernant l’écriture de vos livres, comment cela se passe ? Avez-vous une méthode ? Lors de l’écriture, vous savez exactement ce que vous souhaitez faire ou les idées viennent au fur et à mesure de l’écriture ?

LK: Quand j’ai commencé, je me suis dit « je vais faire un livre sur la cuisine japonaise et que ça allait se termine là dessus ». Finalement, il y a une vraie demande des Français pour découvrir des tas de chose sur la cuisine japonaise. Au début, j’ai une idée en tête et je la propose à mon éditeur. Ou quelques fois c’est lui qui va me faire des commandes par rapport à des demandes qu’il peut avoir. Une fois que le thème est choisi, je me plonge complètement dedans. Souvent j’en profite pour faire un voyage au Japon pour m’imprégner du sujet et de voir tout ce que je peux faire autour de ça. L’écriture se fait beaucoup en testant. Je teste les recettes, je les peaufine. J’essaie de trouver, quand il n’y a pas tous les ingrédients, de tourner un peu autour pour trouver des alternatives. Je travaille aussi avec le même photographe depuis le début. Avec Patrice, on programme le shooting. Là encore, il faut « recuisiner » tout pour tout photographier. C’est un peu tout ça les étapes d’écriture.

OJ: Le fait d’avoir écrit des livres a-t-il changé votre manière d’appréhender la cuisine et vos recettes ?

LK: Bien sur ! Je pense que je me suis bien améliorée entre le début et maintenant. Comme sur chaque livre j’approfondis vraiment le sujet, j’apprends énormément de chose. Quand on fait un livre sur les nouilles par exemple j’ai tendance comme tout le monde à faire les mêmes recettes. Mais le fait de décliner dans pleins de recettes différents les sobas par exemple ou des ramens, on apprend beaucoup de choses. Quand j’habitais au Japon ou que j’y allais en voyage, j’allais toujours  manger les ramens dans des restaurants. Ces plats typiques ne se cuisinent pas  chez soi en général, à part les nouilles instantanées. Le fait de devoir tout reprendre à la base, c’est vraiment intéressant, c’est finalement assez simple et on retrouve les mêmes goûts. Chaque livre est un apprentissage. Écrire des livres me permet de garder un lien avec le Japon parce que ma mère est japonaise et mon père est français. Le fait de rester sur cette culture japonaise est vraiment important pour moi et le fait de la transmettre en France c’est un grand plaisir.

Fin de la première partie de l’interview. Retrouvez la suite de l’interview.

Le Japon envisage d’attribuer la distinction de « Trésor national vivant » aux maîtres de la cuisine japonaise et de la production de saké

Le Japon continue sa mutation petit à petit et envisagerait de décerner le titre de « Trésor national vivant » à des maîtres de la cuisine japonaise et de la fabrication du saké. Actuellement, ce  titre est réservé uniquement aux artistes et experts spécialisés dans les arts et métiers traditionnels.

L’ Agence des Affaires Culturelles japonaises pense aussi à déclarer les spécialités culinaires  locales comme « biens culturels immatériels »

Le but de cette nouvelle classification est d’accroitre l’intérêt du Japon auprès des étrangers afin d’augmenter l’attraction touristique du pays et  les exportations de nourritures japonaises.

L’agence va créer une unité spécialisée dans la culture alimentaire japonaise en avril et commencera à étudier à travers le Japon les candidats potentiels parmi les artisans hautement qualifiés des secteurs de l’alimentation et des boissons.

Cependant, les premiers élus à ce nouveau rang ne seront pas désignés avant quelques années. L’unité devra travailler sur les critères d’attribution et bien étudier les spécificités des spécialités japonaises pour pouvoir évaluer au mieux les candidats au titre.

Néanmoins, quand les élus seront désignés, ils recevront des subventions de la part du gouvernement japonais pour continuer de s’améliorer et de transmettre leurs savoirs.

Pour l’histoire, le titre de  » Trésor national vivant » est relativement récent. Ce grade fut créé en 1950 afin de protéger la culture traditionnelle japonaise. Actuellement les heureux élus sont des acteurs de théâtre nô ou de kabuki, des musiciens traditionnels, des artisans céramistes ou des orfèvres notamment. Il s’agit d’ une distinction très difficile à obtenir. A ce jour, on compte actuellement 115 « Trésors nationaux vivants.

 

 

Tokyo – Un thon vendu aux enchères pour 1,5 millions d’euros

 A l’occasion des enchères du nouvel an du marché aux poissons de Toyosu à Tokyo qui ont eu lieu le 5 janvier 2020, un thon a été vendu pour la somme de 1,5 millions d’euros (193 millions de yens). Il s’agit du deuxième record jamais atteint. La plus grosse enchère jamais effectuée avait eu lieu l’année dernière à l’occasion de la vente de la nouvelle année pour un montant de 333,6 millions de yens, soit 2,76 millions d’euros. Il s’agissait à l’époque de la première vente depuis le déménagement du marché aux poissons de Tokyo à Toyosu.

Le poisson de 276 kilos a été pêché à Oma dans la Préfecture d’Aomori. Son prix revient à 700 000 yens le kilo, soit 5800€. L’heureux acheteur n’est autre que la société Kiyomura Corp., propriétaire de la chaine de sushi à Tokyo Sushizanmai. La société est une habituée des achats records de thon aux enchères. Le Président de la société Kiyoshi Kiyomura est très fier de son achat car il s’agit de la première enchère remportée de l’ère Reiwa.

La société a indiqué que le thon acheté serait servi dans le restaurant se trouvant à proximité de l’ancien marché aux poissons de Tsukiji.
Cette année le nombre de thons vendus était de 72 pièces soit 13 de plus que l’année précédente. Les autres poissons comme la bonite ou la limande à queue jaune ont eux aussi connu des enchères records en raison de la pénurie que connaît actuellement la pêche japonaise.

 

 

 

 

Les meilleurs restaurants japonais et autres bonnes adresses japonaises à Toulouse

Parmi les questions que l’on nous pose régulièrement, celle concernant les bonnes tables japonaises sur Toulouse est parmi celle qui revient le plus. Afin de vous apporter un regard avisé et notre avis pas du tout objectif pour le coup, voici quelques adresses que nous souhaitions partager avec vous.

Bien entendu, nous avons tous nos préférences, mais ceux-ci devraient mettre tout le monde d’accord car les restaurants que nous vous proposons sont tenus par des Japonais et sont fréquentés par des Japonais , ce ne sont pas des critères déterminants mais pour nous ce sont de bons indicateurs et permettent de se faire une idée de la qualité et de l’authenticité des plats proposés.

Pour certains d’entre eux, nous vous en avons déjà parlé, afin d’éviter de nous répéter, nous vous laissons le soin de vous référer à nos précédents articles. Mais nous vous proposons trois adresses supplémentaires dans cet article !

MotchiyaJuguemIoriShin-ya ramenTchaco Déli Solaneko

Shun : le restaurant Shun situé rue Bachelier (près des Allées Jean Jaurés) est une adresse assez ancienne et plutôt discrète. Si l’on ferme les yeux sur l’humeur fluctuante du patron, c’est une très bonne adresse où vous pourrez manger de très bons sushis et sashimis mais aussi d’autres spécialités japonaises. L’endroit n’est pas très grand, il est plus que recommandé de réserver.

Informations: Shun, 35 Rue Nicolas Bachelier, 31000 Toulouse – Tél : 05 61 99 39 20

Pâtisserie Kinoka : attention, si vous aimez les bonnes pâtisseries japonaises et françaises, c’est la pâtisserie à connaître sur Toulouse. Pour le moment, elle n’a pas de local, mais il est tout à fait possible de passer commande via la page Facebook ou par téléphone auprès de Maki. Pour les fêtes de fin d’années, elle propose deux bûches à découvrir sur la page de la pâtisserie. N’hésitez pas à la contacter.

Toulouse Sake Club : né de la volonté de faire découvrir le Japon sous un angle différent à travers ses alcools (sakés, whiskys, shochu…etc.) et sa gastronomie sur Toulouse et la région Occitanie, tout en apportant une touche culturelle. Pour mener cette mission, le Toulouse Sake Club propose régulièrement des événements sur Toulouse et en Occitanie, où le meilleur du Japon seront mis à l’honneur. Le Toulouse Sake Club, c’est aussi un e-shop avec une sélection d’alcools japonais inédits sur Toulouse et de grande qualité pour voyager au Japon de chez vous à prix très doux.

Tokaido ya : auparavant située rue d’Austerlitz, cette épicerie japonaise, la seule sur Toulouse, propose des produits alimentaires, des ustensiles de cuisine et de la vaisselle japonaise. Elle propose aussi une bonne sélection d’alcools typiquement japonais : saké, umeshu, yuzushu, whiskys…etc.

Deux restaurants japonais considérés comme les meilleurs du monde

Deux restaurants japonais RyuGin de Seiji Yamamoto à Tokyo et Sugalabo de Suga Yosuke ( qui a fait ses classes chez Joël Robuchon) à Tokyo ainsi que Guy Savoy à la Monnaie de Paris et le Bernardin à New York ont été couronnés ex-æquo meilleurs restaurants du monde par « La liste » le lundi 2 décembre dernier.

Ce classement a été établi par un algorithme qui a additionné les notes attribuées par plus de 715 guides gastronomiques, sites d’avis en ligne et publications dans 65 pays.  Philippe Faure, ancien ambassadeur de France à Mexico, à Tokyo et à Rabat est à l’origine de cette initiative.

Globalement, le Japon est le pays le mieux représenté dans ce classement avec 130 restaurants sur 1000, on retrouve notamment 6 restaurants japonais parmi les 20 premiers. La France n’est pas en reste avec 116 représentants sur 1000 restaurants.