L’économie japonaise dopée par le tourisme en 2023 avec 25 millions de visiteurs

Le Japon a accueilli en 2023 près de 25 millions de visiteurs soit 3.8 millions de plus qu’en 2022, un record depuis la pandémie de 2019, ce qui est accueilli plutôt comme une bonne nouvelle pour une économie japonaise en berne en ce moment et un yen qui ne cesse de baisser depuis quelques mois. A noter que le mois de décembre est le 7ème mois consécutif durant lequel le Japon a accueilli plus de 2 millions de visiteurs mensuellement.

Le retour massif de touristes au Japon s’explique notamment par un yen plutôt favorable aux visiteurs dont les dépenses dans le pays s’en trouvent réduites, ce qui rend le pays beaucoup plus attractif. Ces derniers ont dépensé en 2023 près de 33 milliards d’euros, ce qui représente 10% de plus qu’avant la pandémie de Covid-19. Les dépenses par visiteurs ont elle augmenté de 34% se situant autour de 212 000 yens soit 1312€. Cet afflux de dépenses intérieures supplémentaires est une aubaine pour la croissance PIB du Japon et les perspectives pour l’avenir sont positives même si l’inflation est importante dans le pays pour les locaux. Malgré ces chiffres encourageants, nous sommes loin du record de 32 millions de visiteurs atteints en 2019.

Si l’on regarde, la provenance des visiteurs, on constate que le nombre de touristes chinois reste quatre fois moins important qu’en 2019 portant leur total à 2,4 millions en 2023. Plusieurs explications à cette situation, la Chine subit également la crise économique actuelle, à cela s’ajoute des tensions diplomatiques entre les deux pays notamment suite au rejet par le Japon des eaux de la Centrale de Fukushima dans la mer, qui a entrainé un embargo de la Chine sur les produits de la mer japonais, ainsi que des craintes de la part des ressortissants chinois.

Le plus grand nombre de visiteurs vient de Corée du Sud (7millions), de Taiwan (4 millions), puis suivent Singapour et les Etats-Unis. A titre de comparaison, le nombre de touristes Français était de 277 400 en 2023.

Le gouvernement japonais reste ambitieux et vise les 60 millions de visiteurs pour 2030 malgré quelques inquiétudes pour l’année 2024 qui a très mal commencé pour le Japon avec un tremblement de terre le premier jour de l’année dans la région d’Ishikawa, qui est une région prisée pour la ville de Kanazawa.

Sake shop et épicerie fine japonaise à Toulouse livrant partout en France

La Région Occitanie continue de renforcer sa coopération avec le Japon en accueillant des acteurs économiques, institutionnels et sportifs japonais et régionaux en marge du match Japon-Samoa

A l’occasion du match de poules de la Coupe du Monde de Rugby opposant les Samoa
au Japon le jeudi 28 septembre, la Région Occitanie a reçu à l’Hôtel de Région de Toulouse des institutionnels japonais ainsi que des dirigeants français et japonais d’entreprises japonaises basées en Occitanie.

Jalil Benabdillah, vice-président régional en charge de l’Economie, l’Emploi, l’Innovation et la Réindustrialisation, Kamel Chibli, vice-président en charge de l’Education, l’Orientation, la Jeunesse et les Sports et Nadia Pellefigue, vice-présidente en charge de l’Enseignement supérieur, de la Recherche, de
l’Europe et des Relations internationales, accueilleront la délégation japonaise avec l’agence Ad’Occ autour d’un programme alliant développement économique et sport.
La Région Occitanie entretient avec le Japon des relations fortes initiées en 2015 par la signature d’un accord de coopération avec la préfecture de Kyoto, renforcées notamment par un accord avec la Préfecture d’Aïchi, l’adhésion au Réseau Mayors for Peace basé à Hiroshima et l’organisation depuis 2016 de plusieurs missions à l’attention d’entreprises et d’universités d’Occitanie, menées par la présidente Carole Delga et les élus régionaux.
Dans la continuité de ce travail mené pour renforcer et entretenir la coopération avec le Japon, ayant notamment abouti à l’accueil de l’équipe nationale en camp de base à Toulouse durant la Coupe du Monde de Rugby 2023, la Région continue de renforcer les relations engagées entre les entreprises régionales et japonaises.

Parmi les entreprises reçues jeudi dernier à l’Hôtel de Région : HORIBA, Sumitomo Corporation, Sharp, NTN, Astroscale, Oshino Lamps, NTT Docomo, Kubota, Hito Communications, Mitsui Real Estate, Tokyo Dome ou encore Tokyo Tatemono.

Découvrez le Japon et sa culture durant la semaine du Japon en Occitanie du 25 novembre au 2 décembre 2022

Nous avons le plaisir de vous faire part du lancement de la première édition de la « Semaine du Japon en Occitanie » qui se déroulera du 25 novembre au 02 décembre 2022 sur l’intégralité du territoire de l’Occitanie. Son organisation a été confiée à l’association Yujo, qui signifie « amitié » en japonais, sous le haut patronage de l’Ambassade du Japon en France, de la Région Occitanie et de la Fondation Groupe Dépêche Dépêche en collaboration avec le Consulat Général du Japon à Marseille qui couvre l’Occitanie.

Le Japon et l’Occitanie sont des terres au caractère forgé, riches d’une histoire millénaire, d’une culture d’une rare diversité qui a vu fleurir de très nombreux talents artistiques.

Le Japon et l’Occitanie sont également des terres où l’on cultive l’art de vivre. Elles sont connues et reconnues pour une gastronomie de très haut niveau, pour la pratique de l’art du sport, pour le souci de la préservation de l’environnement.

Ces deux territoires sont enfin le symbole d’un avenir économique durable grâce à la puissance de leurs universités, la qualité des enseignements qui y sont prodigués, le niveau d’exigence des scientifiques et l’enthousiasme des étudiants. Les complémentarités économiques et les partenaires entrepreneuriaux sont également nombreux avec les entreprises japonaises implantées en Occitanie.

Ainsi, l’ambition de cette manifestation est de permettre à nos concitoyens de découvrir, au-delà des clichés, la richesse de la culture japonaise au travers de ses arts, de sa gastronomie et de son cinéma, et ce sur l’ensemble du territoire de l’Occitanie.

La Semaine du Japon en Occitanie sera également l’occasion pour le monde académique et institutionnel de renforcer et, nous l’espérons, de nouer des liens d’amitiés avec les universités et les collectivités japonaises.

Enfin, des conférences et des rencontres rapprocheront les entreprises françaises et japonaises.

Il s’agit donc d’un engagement politique fort pour tous les fondateurs de cette première édition de la « Semaine du Japon en Occitanie ».

Le rendez-vous est donc donné le 25 novembre prochain pour le lancement officiel de l’événement !

En savoir plus : https://semainejaponoccitanie.fr/

JApon – Japan Airlines effectue un premier vol commercial avec un carburant moins polluant

La compagnie japonaise Japan Airlines (JAL) a effectué un premier vol commercial avec un nouveau carburant plus écologique. Ce carburant est composé de coton issus de vêtements recyclés et de kérosène. Ce vol réalisé avec un Boeing 787-8 a eu lieu le 4 février dernier au départ de Tokyo Haneda et s’est rendu à Fukuoka.

La JAL avait lancé en 2018 le projet de trouver un carburant plus propre à partir de coton. Elle s’est associée avec deux organismes japonais le Green Earth Institute Co. Ltd. et du Research Institute of Innovative Technology for Earth (RITE). Ainsi, une vaste collecte de vêtements jetés a été récupérés pour être transformés en carburant grâce à des bactéries qui sont capables de décomposer les fibres de coton en alcool. Le premier échantillon de carburant vert pour un usage dans l’aéronautique a vu le jour en mars 2020. Il s’agit d’une réalisation 100% japonaise.

Japan Airlines investit depuis de nombreuses années au service de l’environnement et s’est efforcée notamment d’explorer toutes les possibilités de produire un carburant plus vert. L’entreprise est d’ailleurs reconnue au Japon comme une entreprise Eco-First par le ministère de l’Environnement japonais et fait partie des soutiens de la Décennie des Nations unies pour la biodiversité (2011-2020), un programme de l’ONU pour la défense de la biodiversité.

Sources : Air Journal – RTL

Japon – La mise en circulation de la nouvelle pièce de 500 yens reportée

L’annonce avait été faites le 9 avril 2019 par le ministère des Finances japonais, une nouvelle pièce de 500¥ devait voir le jour au premier semestre 2021. Sa mise en circulation a finalement été reportée à une date inconnue en raison de la crise du coronavirus. Cette pièce a pour particularité d’être équipée d’une technologie contre la contrefaçon.

C’est la première fois qu’une nouvelle pièce sera frappée depuis l’édition de la pièce actuelle de 500¥ en 2000. La nouvelle pièce aura le même diamètre de 26,5 millimètres que la version actuelle, ainsi que les motifs de la paulownia coté face et le bambou et tachibana sur le coté pile.

Les pièces seront équipées de technologies anti-contrefaçon de pointe. Un revêtement bicolore composé de trois types de métal sera appliqué sur les pièces.

A noter que les pièces actuelles seront toujours valables après l’introduction de la nouvelle pièce.

Sources : ministère des Finances japonais

Japon – Un conseiller du Premier ministre relance l’idée d’un revenu universel de base

Alors que la pandémie continue de progresser au Japon et que la crise économique fait rage, l’idée d’un revenu universel a refait surface au Japon par l’intermédiaire de Heizo Takenaka, conseiller en économie du Premier ministre Yoshihide Suga.

Cette idée d’aide aux plus faibles revenus avait déjà été évoquée à plusieurs reprises sans pour autant susciter d’engouement. L’idée émanant d’un membre de l’administration Suga, cette fois-ci, l’intérêt est plus important. Lors d’une interview, le conseiller du Premier ministre a proposé qu’il soit versé une somme de 70 000 yens (551€) en cash chaque mois à chaque citoyen dans le cadre du programme de revenu de base et qui serait financé en réaffectant une partie du budget public des pensions et de l’aide sociale. Désignant cette aide comme un « filet de sécurité », il a indiqué que cette aide pourrait stimuler l’entreprenariat et soutenir ceux qui ont perdu leur emploi suite à la transformation numérique.

Une étude a démontré que le versement de cette aide mensuelle aurait un faible impact sur les finances de l’état car elle serait financée par des dépenses de sécurité sociale qui à terme ne seraient plus utiles. Heizo Takenaka espère que cette aide pourra être mise en place d’ici quatre ou cinq ans. La situation sanitaire actuelle n’étant pas favorable à la tenue de débats sur cette question. Il a indiqué avoir soumis l’idée au Premier ministre japonais.

Du coté de certains économistes, cette idée est accueillie favorablement. Tomohiro Inoue, professeur agrégé de macroéconomie à l’Université Komazawa de Tokyo, estime que le revenu de base universel pourrait devenir nécessaire pour remédier aux disparités économiques croissantes à mesure que l’intelligence artificielle progresse et que les emplois deviennent plus orientés vers le numérique — une tendance accélérée par la pandémie.

Toutefois, malgré l’influence de Heizo Takenaka sur l’élaboration des politiques économiques de Suga, les économistes et les experts en protection sociale affirment qu’il est peu probable que le public japonais accepte une proposition qui entraînerait une baisse des programmes existants de protection sociale. Keiji Kanda, économiste principal à l’Institut de recherche De Daiwa, dit qu’il est impératif pour le gouvernement de réformer ses régimes de retraite et d’autres systèmes de sécurité sociale existants de manière significative s’il veut introduire un revenu de base.« Mais il ne sera pas facile d’acquérir la compréhension du public et, sans une telle réforme, le gouvernement devra introduire des augmentations massives d’impôts », a déclaré M. Kanda.

Enfin, la mise en place de cette aide coûterait au gouvernement plus de 100 milliards de yens par an, ce qui représente plus de 80 % du budget de la sécurité sociale, qui comprend l’aide sociale et les prestations de retraite publiques, pour un budget global de 121 milliards de yens au cours de l’exercice 2018.

“But gaining the understanding of the public will not be easy and, without such reform, the government will need to introduce massive tax increases,” Kanda said.

There is also the question of whether the public would accept the cost of a program that doesn’t pay out enough to meet basic needs.

Based on what he has seen of the public’s reaction so far, Komazawa University’s Inoue said it would take a long time before progress can be made in discussions on the feasibility of the basic income in Japan.

A program that pays ¥70,000 a month would cost the government more than ¥100 trillion annually, accounting for more than 80% of social security costs, such as welfare and public pension benefits, totaling about ¥121 trillion in fiscal 2018, according to the latest available government data.

Karin Amamiya, a writer and antipoverty activist, says ¥70,000 is not enough to support people living in poverty, and that the government’s foremost task in helping low-income citizens is to strengthen the social safety net.

“There are some who can’t work but need nursing care and medical services,” she said. “(Takenaka’s proposal) lacks consideration for such people.”

7 Eleven Japon veut améliorer la durée de conservation de ses onigiris pour limiter le gaspillage alimentaire

La célèbre chaine de konbini japonaise 7 Eleven s’est fixée comme objectif de limiter le gaspillage alimentaire dans ses magasins. Son président Fumihiko Nagamatsu a indiqué vouloir améliorer la durée de conservation de l’un de ses produits phares pour atteindre cet objectif : l’onigiri, les fameuses boulettes de riz.

Habituellement, les onigiris ont une durée de vie maximum de 18h jusqu’à 48h pour garantir une qualité optimale. En effet, les onigiris ne contiennent pas de conservateurs ce qui limite leur durée de conservation. A partir de mars 2021, le but est d’augmenter cette durée pour limiter les pertes.

En moyenne, chaque konbini de la chaine 7 Eleven vend 200 onigiris par jour. Mais parfois lorsque la météo est maussade, les ventes baissent de manière importante en raison d’une plus faible fréquentation des magasins. Les dirigeants de la firme japonaise se sont fixés pour objectif de doubler la durée de vie de leur produit star en 2021et ainsi réduire les pertes de 50%. Parmi les pistes étudiées pour atteindre cet objectif, l’entreprise a d’ores et déjà écarter l’idée d’utiliser des conservateurs. Mais d’autres sont à l’étude.

A l’avenir d’autres produits frais pourraient être concernés par cette volonté de rallonger les dates de conservation. Plus de 85% des produits vendus chez 7 Eleven ont des durées de vie assez courtes autour de 24h. Le but serait de doubler la durée de vie de 90% d’entre eux en 2021.

(Source : Mainichi)

Japon – Un budget de 80 milliards annuel pour plus d’écologie et de digital ?

Le Japon souhaite effectuer sa mutation digitale et devenir un pays plus écologique. Pour mener à bien ces deux missions, le gouvernement japonais a évalué la nécessité de créer un fond d’investissement de 80 milliards d’euros.

Mais ce budget serait seulement une première étape. Des études indiqueraient la nécessité d’un budget plus important pour que le Japon atteigne la neutralité carbone en 2050, un objectif fixé par le Premier Ministre japonais Yoshihide Suga.

En effet, selon les premières estimations, 80 milliards par an devraient être nécessaire pour atteindre l’objectif.

Cette révolution verte et digitale devrait faire partie du plan de relance économique du Japon qui depuis la pandémie de coronavirus souffre et tente par tous les moyens de limiter les dégâts par la création de plan de soutien au tourisme notamment (Go To Travel et Go To Eat).

Selon Mitsumaru Kumagai du Daiwa Institute of Research Ltd, le Japon doit entreprendre des réformes dans les énergies renouvelables dans un premier temps pour amorcer une nouvelle politique écologique et permettre à cette industrie de se développer.

Parmi les réformes à mettre en place, il y aurait selon lui : levée de l’interdiction des panneaux solaires sur les terres agricoles, allégements fiscaux pour soutenir le développement de la géothermie et de l’énergie éolienne, exiger la réduction des émissions de carbone pour l’industrie, allégements fiscaux pour les ménages qui investissent dans des entreprises qui répondent aux critères de l’ESG (Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance)

Travailler au Japon – Rencontre avec Au Fil du Japon, agence de voyage francophone à Tokyo

Lors de nos précédents articles « Travailler au Japon », vous aviez pu découvrir les expériences professionnelles de Rémy ,salarié à Tokyo et Florent, professeur et directeur d’une école de Français à Tokyo. Aujourd’hui, nous restons à Tokyo et nous vous emmenons à la rencontre d’une agence de voyage japonaise créée par des Français pour des francophones au Japon : Au fil du Japon. Nous avons pu échanger avec Charlotte, chargée de communication au sein de l’agence, sur la création de l’agence, la situation actuelle du tourisme au Japon et nous lui avons aussi demandé quelques conseils de voyage pour vous.

Occitanie Japon : Bonjour, pouvez-vous vous présenter et nous présenter votre agence ? 

Charlotte – Au fil du Japon : Je suis Charlotte, responsable communication d’Au fil du Japon, une agence de voyage locale située à Tokyo. Forte d’une douzaine de collaborateurs, notre équipe est francophone et propose des séjours entièrement cousu-main dans tout l’archipel. Notre spécialité est donc le voyage sur-mesure, bien que nous proposions également des voyages exclusifs en petits groupes. Notre particularité, c’est probablement que nous vivons tous sur place à l’année, ce qui nous permet de sillonner le pays de fond en comble et de nous imprégner des multiples facettes de la culture japonaise. Nous proposons un service entièrement francophone, une assistance sur place 24h/24 et des carnets de voyage détaillés au pas à pas : un compagnon de route parfait pour un séjour en totale autonomie ! Nous mettons aussi un point d’honneur à travailler avec les meilleurs guides & accompagnateurs que la destination a à offrir, sélectionnés par nos bons soins pour leurs compétences professionnelles et leurs qualités humaines. 

Occitanie Japon : Comment est née votre agence ? Avez-vous rencontré des difficultés au début de l’aventure ? 

Charlotte – Au fil du Japon : Au fil du Japon est née de la rencontre entre trois passionnés, tous venus au Japon pour des raisons différentes. Alors que Julien est plutôt attiré par le monde des jeux vidéo et des manga, c’est l’amour pour les arts, et particulièrement celui des kimono, qui a amené Marine en terre nippone. Charles, de son côté, est plutôt axé sur la gastronomie japonaise. Entre eux, le courant passe tout de suite et, bien qu’issus d’univers très différents, c’est cette complémentarité qui les amène tous les trois à imaginer un horizon commun : une agence de voyage locale. A partir de là, la création et le lancement de la société rappellent la maison de fous dans Astérix et les 12 travaux. En effet, dans un pays où la langue, le système d’écriture, ainsi que les codes sociétaux sont si différents, les procédures sont parfois d’une incroyable complexité ! Ainsi aux premières heures, Au fil du Japon ne proposait que de l’accompagnement de voyage ou du consulting en s’appuyant sur d’autres partenaires. C’est par la suite que l’agence a évolué et développé ses prestations pour en arriver à son offre actuelle. 

Occitanie Japon : Alors que le Japon a fermé ses portes et que la pandémie reste encore tenace au Japon, comment cela se passe pour vous ?

Charlotte – Au fil du Japon : Impossible de le nier, la situation a été très difficile. L’accueil des voyageurs du printemps représentait un travail de plus de 6 mois, et devoir tout annuler, à la veille des arrivées, a été un véritable coup de massue pour l’ensemble de l’équipe, mais aussi pour les touristes, privés de leurs vacances. Le moral en a été grandement impacté dans un contexte d’insécurité globale. Heureusement, nous avions bénéficié en amont du fort engouement du tourisme au Japon, et avons ainsi pu aborder ces mois difficiles avec une trésorerie confortable. Le gouvernement japonais a également mis en place des aides nous ayant permis de conserver l’intégralité de nos collaborateurs et de préparer l’avenir au mieux, afin de revenir plus forts. Désormais, nous avons les yeux rivés sur le 1er avril 2021, date à laquelle les frontières devraient à nouveau s’ouvrir ! 

Occitanie Japon : Vous avez été référencé comme agence bénéficiaire de « Go To Travel », comment cela se traduit pour vous ? 

Charlotte – Au fil du Japon : Cette campagne amorce un léger tournant pour notre agence. A l’origine, nous sommes spécialisés dans l’accueil de francophones au Japon, qu’ils soient originaires de France métropolitaine, des DOM/TOM, de Suisse, de Belgique, du Luxembourg, du Canada, ou même du nord de l’Afrique. La fermeture des frontières a conduit à une interruption totale de notre activité. Avec le lancement de Go To Travel, nous avons donc décidé de mettre notre expertise au service des expatriés qui, tout comme nous, vivent à l’année au Japon, mais ne connaissent parfois que peu leur pays d’accueil (qui n’en reste pas moins constitué de plusieurs grandes îles étalées sur 3000km !)

Finalement, si cette campagne est avant tout pour les expatriés une opportunité exceptionnelle de visiter tranquillement le Japon, à un prix défiant toute concurrence, c’est également une véritable bouffée d’air frais pour notre équipe ! 

Occitanie Japon : Pour revenir sur une thématique plus agréable, quel conseil donneriez-vous à quelqu’un qui veut aller au Japon pour la première fois ? 

Charlotte – Au fil du Japon : Simplement de se laisser porter. Ici, tout est tellement différent qu’il est difficile d’assimiler toutes les informations dans un temps réduit. L’essentiel est de venir l’esprit ouvert, afin de tirer de son séjour tous les enseignements que le Japon peut offrir. Il est parfois dommage d’amener avec soi un œil trop critique car cette approche biaisée d’une civilisation aux antipodes de la nôtre, peut empêcher de s’imprégner de cette atmosphère qui la rend si unique !  

Occitanie Japon : Parmi les questions que l’on nous pose souvent et que l’on doit vous poser régulièrement : quel budget faut-il prévoir pour un voyage au Japon ? Et quand y aller ? 

Charlotte – Au fil du Japon : Le choix de la période est généralement lié au budget, mais cette logique s’applique dans les deux sens. La saison la plus connue est incontestablement celle de la floraison des cerisiers, début avril, mais c’est aussi celle qui est la plus sollicitée, et donc la plus chère. L’automne japonais, avec l’embrasement des érables du mois de novembre est également très prisé. L’été peut être très chaud et humide, ce qui peut compliquer la visite de certains sites. Toutefois, cette saison se définit par une ambiance singulière, rythmée par ses festivals et ses feux d’artifices. L’hiver est encore boudé des touristes alors que, malgré sa fraicheur, il n’est pas pluvieux mais plutôt ensoleillé. C’est d’ailleurs la période idéale pour contempler le mont Fuji et son manteau neigeux depuis Tokyo ! De notre côté, nous apprécions beaucoup la mi-mai : le temps est clément, les foules moins nombreuses, et la floraison printanière offre des paysages magnifiques. Dans cette idée, la mi-octobre est également à envisager car l’été indien est toujours des plus agréables ! 

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Le film d’animation « Demon Slayer » bat tous les records au Japon

L’animé « Demon Slayer — Kimetsu no Yaiba — The Movie: Mugen Train » sortie il y a une dizaine de jours bat tous les records au Japon et est devenu le premier film à générer plus de 10 milliards de yens (82 millions d’euros environs) en si peu de temps. Le film, issu du célèbre manga a ainsi attiré près de 8 millions de téléspectateurs alors que le film est disponible dans 403 cinémas.

Le précédent record du box-office japonais était détenu par « Le voyage de Chihiro » qui avait atteint 10 milliards de yens de recettes en 25 jours. « Demon Slayer » pourrait devenir ,si l’engouement se poursuit, le film japonais le plus rentable de l’histoire.

Un autre record battu par le film de Haruo Sotozaki est celui des recettes obtenues en trois jours en atteignant les 4,62 milliards de yens. Le film devait sortir en France le 16 octobre mais sa diffusion a été décalée à une date inconnue pour le moment au vu du contexte sanitaire.

Synopsis: Enmu, la première Lune Inférieure, a été chargé de tuer Kamado Tanjirô pour devenir une Lune Supérieure et avoir plus sang de Muzan. Pendant ce temps, Tanjirô, Zen’itsu et Inosuke décident d’acheter des billets pour monter à bord du train de l’infini et ainsi rejoindre Rengoku Kyôjurô, le Pilier de la flamme, dans l’espoir d’en apprendre davantage sur la danse du dieu du feu.

Le Japon étudie la possibilité d’alléger les règles d’entrée dans le pays pour les voyages d’affaires de moins de 72h

Le Japon avec la crise économique et la pression de ses partenaires commerciaux tentent de trouver une solution profitable au plus grand nombre. Parmi les pistes à l’étude, il y aurait la possibilité de permettre pour les séjours de 72h ou moins, d’alléger les modalités d’entrée sur le territoire en supprimant la quarantaine.

La volonté est de renouer avec les partenaires commerciaux importants comme la Chine, la Corée du Sud et Taiwan notamment et ce à partir de novembre avec pour objectifs de relancer l’économie nationale et les relations commerciales internationales.

Un membre du bureau du Premier Ministre japonais Yoshihide Suga a indiqué que la volonté était de revenir à une situation normale aussi tôt que possible tout en limitant les risque de propagation de COVID-19.

Le gouvernement japonais sélectionnera les pays éligibles à cet allégement en fonction de la situation sanitaire dans chacun d’eux.

Le Japon a déjà allégé l’entrée sur son territoire pour les voyageurs d’affaires de Singapour, la Corée du Sud et le Vietnam avec présentation d’un test PCR obligatoire et des déplacements limités. Mais cette fois-ci, la volonté est de favoriser les voyages de courte durée.

Ces nouvelles mesures serviront de base pour pouvoir accueillir les touristes étrangers lors des Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo l‘été prochain.

A l’heure actuelle, la capacité de tests PCR disponible dans les trois aéroports internationaux japonais ( Tokyo Haneda, Tokyo Narita et Kansai International ) s’élève à 10 000 par jour, le but est de doubler cette capacité rapidement.

Japon – Un masque developpé grâce à un superordinateur

Grace au superordinateur le plus rapide du monde Fugaku, un masque a été développé permettant de réduire les expositions au COVID-19 pour les clients des pubs et des restaurants.

Alors que la pandémie fait rage au Japon, de nombreux restaurants subissent une baisse importante de leur fréquentation, Toppan Printing Co. et Suntory Liquors Ltd. ont pris l’initiative de développer un masque pouvant être porté lorsque l’on sort pour manger. Pour mener à bien ce projet, ils ont fait appel à l’institut de recherches Riken, créateur du superordinateur Fugaku avec Fujitsu Ltd.

Une simulation par ordinateur a révélé que les boucliers faciaux qui ne couvre que la bouche bloquerait seulement environ 30 % des gouttelettes qui se propagent dans l’air. Après avoir étudié diverses options à l’aide du superordinateur, l’équipe de chercheurs a confirmé que la conception choisie peut bloquer environ 70% des gouttelettes avec un design en forme de bol qui couvre une zone plus large du menton au nez. Ce nouveau masque réalisé en thermoplastique transparent permet de déplacer la partie couvrant la bouche sur le coté pour permettre aux personnes le portant de pouvoir manger. Le masque couvre également les yeux. Il est actuellement testé dans plusieurs restaurants de Tokyo.

La société Toppan a indiqué que le design de ce nouveau masque était mis à disposition gratuitement pour que toutes entreprises souhaitant le produire puissent le faire

Le gouvernement japonais va augmenter le budget du plan de relance du tourisme « GO To Travel »

Le plan de relance du tourisme domestique japonais est un grand succès, ce qui pousse le gouvernement japonais à devoir augmenter l’enveloppe budgétaire prévue initialement qui s’élevait à 1,35 Trillion de yens (11,5 milliards d’euros).

Pour rappel, la campagne propose 35% de prise en charges des frais de voyage ou jusqu’à 14 000 yens par séjour par personne auxquels s’ajoutent 15% dans le cadre de « Go To Eat ». Pour bénéficier des réductions, des coupons ont été émis et transmis aux agences de voyage partenaires. Mais devant le succès de l’opération, des agences ont du restreindre les réductions car elles se rapprochaient de l’enveloppe prévue pour les subventions. L’ajout de Tokyo dans la campagne a grandement contribué à accélérer la consommation du budget alloué plus rapidement que prévu.

Le gouvernment japonais conscient du problème a tenu à rassurer les Japonais et indiqué qu’ils allaient le résoudre rapidement pour permettre au plus grand nombre de pouvoir partir en voyage. Parmi les solutions annoncées, il y a l’augmentation du budget prévu, même si pour le moment aucune annonce chiffrée n’a été faites.

Pour les agences de voyages et les voyageurs, le ministre japonais du Tourisme a indiqué qu’il était important que tout le monde profite du dispositif autant les touristes que les agences de voyage. Les agences de voyage sont ainsi autorisées à continuer de proposer les réductions et que des rallonges de subventions seraient effectuées auprès des petites et moyennes agences.

La compagnie japonaise All Nippon Airways (ANA) célébre les 30 ans de sa ligne Tokyo-Paris

La compagnie aérienne ANA (All Nippon Airways) a fêté le 30eme anniversaire de sa liaison entre Tokyo et Paris. Inaugurée le 4 octobre 1990 à raison de deux vols hebdomadaires entre sa base à Tokyo-Narita et l’aéroport de Paris-CDG, la ligne de la compagnie privée japonaise est devenue quotidienne et directe au départ d’Haneda.

En raison de la crise sanitaire, la compagnie de Star Alliance a réduit la voilure sur l’axe Paris – Haneda, desservi trois fois par semaine les mardis, mercredis et samedis.

Par ailleurs, ANA a défini une nouvelle norme du voyage aérien baptisée « ANA Care Promise » afin d’assurer le confort et la sécurité de tous ses passagers et de ses collaborateurs en leur offrant des conditions sanitaires optimales aux aéroports, dans les salons et à bord de ses appareils.

Classée depuis huit ans 5 étoiles par Skytrax, ANA « se doit d’être toujours à la hauteur pour proposer à ses passagers un voyage des plus confortable et agréable, afin de leur faire vivre un moment de sérénité ».

A ce jour, ANA a transporté plus de 4,44 millions de passagers fidèles sur cet axe entre les deux capitales, « tant dans le cadre de leur travail que pour leurs vacances, et l’engouement des Français pour le Japon ne se dément pas ».

Avant la pandémie, de Covid-19, le nombre de visiteurs vers le Japon connaissait une croissance à deux chiffres depuis plusieurs années, les Français « étant de plus en plus nombreux à découvrir et succomber aux charmes du Japon ». Ils retournent à plusieurs reprises pour visiter non seulement les grandes métropoles que sont Tokyo, Kyoto et Osaka, mais « s’aventurent également dans toutes les autres régions de l’archipel desservies par ANA ».

Dès l’ouverture de la ligne vers Paris, ANA s’est attachée à soutenir activement les projets « qui lient nos deux pays dans de nombreux domaines : musique, danse, théâtre, art, spectacles vivants, cinéma, production audio-visuelle, culture pop & manga mais aussi gastronomie et sport. La compagnie est devenue un acteur incontournable des relations entre la France et le Japon en aidant à diffuser la culture japonaise en France mais aussi en participant au rayonnement de la culture française au Japon. Pour ne citer que quelques projets soutenus par ANA : Centre Pompidou de Metz, spectacles de Kabuki au théâtre de Chaillot, exposition de Takashi Murakami au Château de Versailles, musée des Impressionnismes à Giverny, musée Monet Marmottan, tournoi de sumo à Paris, pavillon Manga City au Festival de la BD d’Angoulême, Japan Tours Festival ou l’Institut français du Japon ».

Afin de « ravir les papilles de ses passagers », ANA a également noué des partenariats avec des chefs français de renom comme Pierre Gagnaire, Toru Okuda, Sébastien et Michel Bras ou encore Alexandre Gauthier. Et dernièrement, elle fut partie prenante « de nombreux événements lors de l’année du Japonisme en France, les âmes en résonnance ».

Fondée en 1952 avec deux hélicoptères, ANA est aujourd’hui la première compagnie aérienne du Japon et l’une des plus importantes compagnies d’Asie, offrant un réseau de 82 lignes internationales et de 118 lignes intérieures.

ANA en chiffres :

– flotte de 260 appareils (dont deux et bientôt trois Airbus A380)

54,4 millions de passagers transportés durant l’année fiscale 2018

43 000 collaborateurs dans le monde

Le Japon va supprimer la quatorzaine pour les voyageurs d’affaires, les Japonais et les résidents étrangers

Actuellement, toute personne entrant sur le territoire japonais en provenance de l’étranger doit observer un isolement de 14 jours, mais cette règle pourrait être assouplie sous conditions d’ici la fin octobre d’après des sources gouvernementales. Cette assouplissement pourrait concerner autant les ressortissants japonais que les résidents étrangers quelque soit leur pays de provenance.

Selon le Premier Ministre japonais Yoshihide Suga, cette quatorzaine est un obstacle important pour les voyageurs d’affaires étrangers et il est important de relancer rapidement l’économie, la suppression de cette condition est désormais devenue plus que nécessaire. Néanmoins, les personnes éligibles devront présenter un test PCR négatif, un plan détaillé de leurs déplacements dans les 14 jours suivant leur entrée au Japon, y compris leur hébergement et leur lieu de travail. Elles ne devront pas non plus utiliser les transports en commun pendant 14 jours.

Cette nouvelle procédure devrait entrainer une charge de travail plus importante dans les aéroports entre la gestion des papiers administratifs et du contrôle des arrivants, il a ainsi décidé de limiter le nombre d’entrants quotidiennement en se basant sur les capacités de tests.

Deux pays, Singapour et la Corée du Sud, bénéficient déjà de cette exemption de quatorze jours de quarantaine. Mais d’autres pays parmi les 159 « bannis » pourraient en bénéficier prochainement.

Sources : Kyodo, Jiji

Japon – Les règles d’achat de terres agricoles assouplies dans les zones rurales d’Hiroshima pour limiter la désertification

Afin de limiter la désertification de leur territoire, des villes comme Mitsugi, Onomichi ou Innoshima dans la Préfecture d’Hiroshima ont décidé en juillet 2020 de faciliter l’acquisition des terres agricoles.

Cette assouplissement concerne notamment la règle des 1000 m² pour qu’une terre agricole doit mesurer pour être acquise. Avec la nouvelle règle, la surface a été fixée à 100m² afin de favoriser leur acquisition et attirer de nouveaux habitants. En effet, beaucoup de maisons ont été abandonnées suite au déclin de l’industrie navale dans la région. Il est donc important d’attirer des personnes en leur proposant une vie plus rurale à proximité de l’océan.

La situation est plus que plus problématique et la désertification se fait sentir années après années. La population de Mitsugi a chuté de 13,8% en 10 ans, celle d’Innoshima de 12,4% et Onomichi de 5,9%. Les zones urbaines de ces villes ont pu limité l’hémorragie avec la mise en place d’une base de données référençant les maisons vacantes en 2009.

Ainsi, ce sont 123 maisons qui ont trouvé preneur depuis le lancement. Une association qui utilise les maisons vacantes pour relancer la ville d’Onomichi a pris l’initiative de rénover les rues commerçantes et les hôtels, ce qui a eu pour conséquence d’attirer des jeunes venant de tout le pays. Mais les zones éloignées du centre de la ville n’ont pas bénéficié de cette dynamique.

Depuis que la ville de Mitsugi a lancé son programme il y a maintenant cinq ans, seulement sept maisons vacantes ont été vendues. Ceci est du en partie au fait que la base comprend peu de maisons, en effet, beaucoup de propriétés libres sont de tailles trop importantes pour les futures arrivants et ne peuvent donc pas être référencées. Mais la demande évolue et les demandes se font de plus en plus importantes de personnes voulant quitter les grandes villes pour la campagne. Auparavant ceux qui partaient à la campagne cherchaient principalement un logement bon marché, maintenant de plus en plus de familles manifestent leur intérêt d’occuper une maison vacante à la campagne.

Pour accompagner cet engouement, la ville d’Onomichi va lancer un site « Onomichi Brand Site » en mars prochain pour encourager les gens à déménager à la campagne. La crise du COVID-19 n’est pas étrangère à ce regain d’intérêt pour la campagne et des villes ont surfé sur cette tendance en centrant leur communication à l’attention de ces nouveaux migrants sur le concept de « Workation », la combinaison des mots travail et vacances

Le plus dur est à venir pour les villes qui accueilleront ces nouvelles populations. Elles devront faire le maximum pour satisfaire ces nouveaux habitants arrivant des grandes villes japonais et habitués à disposer de nombreux services.

Un assouplissement des règles d’entrée au Japon sauf pour les touristes

Le Japon envisage de permettre à plus d’étrangers de rentrer dans le pays pour des séjours plus longs à partir du mois d’octobre, tout en maintenant les restrictions d’accès pour les touristes.

Pour rappel, l’archipel nippon a restreint depuis quelques mois l’accès à son territoire à 159 pays pour limiter la propagation du COVID-19 y compris pour les résidents permanents. Petit à petit, le pays commence à s’ouvrir de nouveau. Depuis le mois de juillet, les étudiants et les hommes d’affaires issus de sept pays peuvent entrer dans le pays .

Le Japon pourrait permettre à ceux qui restent plus de trois mois, tels que les étudiants et les travailleurs médicaux, d’entrer quelque soit le pays d’où ils viennent. Les entrées seront limitées à 1000 personnes par jour.

Depuis le début de la pandémie, le Japon tente par tous les moyens de maintenir au plus bas son taux de personnes contaminés et son nombre de décès. En comparaison avec d’autres pays, le Japon s’en sort pas si mal avec seulement 80 000 cas depuis le début de la crise sanitaire et 1519 décés.

Japon – La proportion de personnes agées dans la population japonaise bat un nouveau record

Comme beaucoup de pays industrialisés, le Japon connait un vieillissement de sa population année après année et une diminution de sa natalité. On estime le nombre de personnes de plus de 65 ans au Japon à 36,17 millions, soit 28,7% de la population totale, d’après les éléments fournis par le ministère japonais des Affaires Internes.

La population des personnes de plus de 65 ans a augmenté de 300 000 personnes pour une augmentation de sa part à hauteur de 0,3% par rapport à 2019. On compte ainsi 15,73 millions d’hommes, ce qui représente 25,7% de la population masculine au Japon, du coté des femmes, ce nombre s’élève à 20,44 millions de personnes soit 31,6% de la population féminine.

Cette part de personnes âgées sur la population totale japonaise n’a cessé de croitre depuis 1950. Les prévisions indiquent que leur part devrait atteindre 35,3% de la population totale en 2040. A cette date, les baby boomers nés entre 1971 et 1974 auront 65 ans.

Au niveau mondial, le Japon détient le plus haut niveau de personnes âgées de plus de 65 ans sur sa population totale. A la deuxième place, on retrouve l’Italie avec 23,3% puis le Portugal avec 22,8%.

A noter que parmi cette population des plus de 65 ans, 8,92 millions ont un emploi , ce chiffre est en augmentation de 300 000 personnes par rapport à 2018. Leur nombre augmente maintenant chaque année depuis 16 ans. Ils représentent 13,3% des personnes âgées de 15 ans ou plus ayant un emploi. La plupart d’entre eux ont un travail dans le marché de gros et de détails pour 1,26 millions, 1,08 millions travaillent dans l’agriculture et les forêts et 1,03 millions dans l’industrie des services.

Le nombre de personnes âgées ayant un emploi non régulier s’élève à 3,89 millions, soit 77,3 % de la main-d’œuvre âgée totale, à l’exclusion des dirigeants d’entreprise et des travailleurs indépendants.

On a pu constater cette année en avril une baisse des personnes âgées avec un travail en raison de la pandémie de COVID-19, mais le retour à la normale s’est fait dès le mois de mai.

Japon – Le plan « go to Travel » sera étendu à Tokyo à partir d’octobre

Depuis quelques mois, le plan de soutien au tourisme domestique japonais « Go To Travel » a été lancé alors que le pays est en proie à une deuxième vague de COVID-19. Cependant, la décision avait été prise de ne pas inclure Tokyo et ses environs dans le dispositif, en effet, la majorité des cas de coronavirus relevés au Japon se trouvent dans la Préfecture de Tokyo. Mais cette exclusion pourrait prendre fin le 1er octobre a annoncé le ministre Yasutoshi Nishimura en charge de la gestion de la crise du COVID-19.

Cette annonce devrait satisfaire ceux qui se sont étonnés de l’exclusion de Tokyo au moment du lancement du programme, car la capitale japonaise a un poids important à l’échelle du pays tant d’un point de vue démographique qu’économique.

Ce plan de relance ayant pour but de soutenir l’économie touristique, les détracteurs n’ont pas compris l’intérêt d’exclure près de 14 millions de personnes du programme « Go To Travel ».

Les premiers retours du plan de relance vont au-delà des espérances du gouvernement japonais. Certaines préfectures en ont bien profité comme Wakayama avec un taux de réservation 187% supérieur à 2019, 164 % pour Nara ou bien 150% pour la Préfecture de Tokushima selon le JATA (Japan Association of Travel Agents)

Dans le même temps, d’autres annonces ont été faites lors de cette conférence : la fin de la limitation de la jauge des 5000 personnes pouvant assister à un événement à partir du 19 septembre. Le respect des gestes barrières restera plus que jamais d’actualité malgré la levée des contraintes liées au regroupement de personnes dans des lieux accueillant du public.

Retrouvez l’ensemble de nos articles sur le plan « Go To Travel ».

Kyoto reconnue la ville la plus puissante du Japon en dehors de Tokyo

Une filiale du promoteur immobilier Mori Building a indiqué que Kyoto était de nouveau en tête du classement des villes les plus puissantes du Japon en dehors de Tokyo. Puisque la capitale japonaise à son propre classement pour ses différents arrondissements. A ce propos, c’est l’arrondissement de Chiyoda qui est arrivé en tête sur les 23 arrondissements que compte la capitale. Chiyoda a obtenu les meilleures notes sur les critères de l’économie et de l’habitabilité.

Dans ce classement, Osaka a obtenu la 2ème place du classement (3ème en 2019) et Fukuoka 2ème l’année dernière est au 3ème rang cette année d’après le Mori Memorial Foundation’s Institute for Urban Strategies. Au total, ce sont 109 villes importantes qui ont été évaluées sur une base de 83 critères répartis en 6 catégories : économie et business, recherches et développement, intéraction culturelle, vie quotidienne et habitabilité, environnement et accessibilité.

Kyoto a obtenu les meilleures notes sur les critères culture et recherche, quant à Osaka elle doit son ascension au classement grâce à ses progrès au niveau de l’habitabilité. Fukuoka a obtenu les meilleures notes pour son économie et son accessibilité.

La pandémie de coronavirus n’a pas eu d’incidences sur le classement 2020 a tenu à préciser l’institut à l’origine de l’étude. Parmi les