Japon – Un budget de 80 milliards annuel pour plus d’écologie et de digital ?

Le Japon souhaite effectuer sa mutation digitale et devenir un pays plus écologique. Pour mener à bien ces deux missions, le gouvernement japonais a évalué la nécessité de créer un fond d’investissement de 80 milliards d’euros.

Mais ce budget serait seulement une première étape. Des études indiqueraient la nécessité d’un budget plus important pour que le Japon atteigne la neutralité carbone en 2050, un objectif fixé par le Premier Ministre japonais Yoshihide Suga.

En effet, selon les premières estimations, 80 milliards par an devraient être nécessaire pour atteindre l’objectif.

Cette révolution verte et digitale devrait faire partie du plan de relance économique du Japon qui depuis la pandémie de coronavirus souffre et tente par tous les moyens de limiter les dégâts par la création de plan de soutien au tourisme notamment (Go To Travel et Go To Eat).

Selon Mitsumaru Kumagai du Daiwa Institute of Research Ltd, le Japon doit entreprendre des réformes dans les énergies renouvelables dans un premier temps pour amorcer une nouvelle politique écologique et permettre à cette industrie de se développer.

Parmi les réformes à mettre en place, il y aurait selon lui : levée de l’interdiction des panneaux solaires sur les terres agricoles, allégements fiscaux pour soutenir le développement de la géothermie et de l’énergie éolienne, exiger la réduction des émissions de carbone pour l’industrie, allégements fiscaux pour les ménages qui investissent dans des entreprises qui répondent aux critères de l’ESG (Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance)

Le Premier Ministre Japonais Yoshihide Suga vise la neutralité carbone pour le Japon en 2050

Le Premier Ministre japonais Yoshihide Suga va s’ engager lors de son premier discours auprès de la Diète à réduire à zéro les émissions de gaz à effet de serre du Japon en 2050. Ce sera la première fois qu’un Premier Ministre japonais fait cette annonce avec un objectif daté. D’autres pays ou région du monde se sont également engagés dans cette voie de réduire les émissions de gaz à effet de serre notamment en raison du réchauffement climatique et des catastrophes naturelles à répétition.

En juin 2019, le gouvernement japonais avait adopté lors d’un Conseil des ministres une stratégie à long terme pour atteindre les objectifs des Accords de Paris de 2015. Dans cette stratégie, le Japon doit à terme devenir un pays sans carbone et ne plus utiliser les énergies fossiles, mais à cette époque, aucun délai n’avait été évoqué.

Le Japon a souvent été critiqué pour sa dépendance aux centrales à charbon, qui contribuent grandement aux émissions de dioxyde de carbone dans l’atmosphère.

Lors d’une conférence de presse en Indonésie, Yoshihide Suga a déclaré qu’il détaillerait dans son discours de politique générale ses réflexions sur le monde post-coronavirus, avec la volonté de créer une « société verte » et de créer une agence en charge de la transformation digitale du pays.

Les Japonais boudent les sacs plastiques dans les konbini

Depuis l’entrée en vigueur au 1er juillet d’une nouvelle loi demandant aux commerces de faire payer les sacs plastiques au prix minimum d’un yen, plus de 70 % des consommateurs japonais n’en prennent plus par souci d’économie et peut être aussi par prise de conscience de la nécessité d’agir pour l’environnement. Cette loi avait été votée pour réduire la pollution marine par les sacs plastiques. Auparavant, les fameux sacs offerts gracieusement se retrouvaient bien souvent dans la mer.

Les propriétaires de konbini avaient fixé un objectif de baisse d’usage des sacs à hauteur de 60% en 2030. En à peine un mois, l’objectif est déjà dépassé.

Ce phénomène a été observé dans toutes les chaines de konbini du Japon : –75% chez Seven-Eleven Japan Co., 77% chez FamilyMart Co 76% at Lawson Inc.

Beaucoup de Japonais ont pris rapidement le réflexe de venir avec leur propre sac ou de faire leurs courses sans sac. Ce qu’il y a de plus surprenant, c’est que l’on aurait pu penser que malgré un coût modique à payer pour obtenir un sac plastique (Entre 3 et 5 yens chez Seven-Eleven (2 à 4 centimes d’euros), 3 yens (2 centimes d’euros) chez FamilyMart and Lawson ), les Japonais auraient eu tendance à ne pas changer leurs habitudes.

Décidément, les Japonais sont vraiment un peuple à part !

Japon – Les sacs plastiques dans les commerces deviendront payant quelques semaines avant les JO

Début juillet, les commerçants du Japon devront faire payer les sacs plastiques à leurs clients. Le but est de  limiter la pollution maritime avec des éléments en plastique et de faire prendre conscience au public la nécessité de réduire les déchets plastique.

En mai dernier, le gouvernement japonais avait lancé cette idée.  L’idée avait été présenté ensuite à des experts pour validation. Une fois validée, les différents ministères concernés par la mesure ont légiféré en ce sens.

Ainsi, les commerçants devront au minimum demander 1 yen par sac donné aux clients. Seuls les sacs avec des poignées et n’étant pas destinés aux denrées périssables seront facturés. Certains gouvernements locaux ont déjà commencé à mettre en application cette nouvelle règlementation bien avant son entrée en vigueur.

On estime à près de 200 000 tonnes de sacs plastique utilisés chaque année au Japon, en proportion, cela représente seulement 2% de l’ensemble des déchets plastique dont le poids est de 9 millions de tonnes.

Bien entendu agir uniquement sur les sacs plastique ne résoudra pas le problème de la pollution maritime, mais le gouvernement japonais espère influencer le mode de vie des Japonais en leur faisant prendre conscience qu’il est nécessaire de prendre des mesures pour réduire les déchets plastique et protéger l’environnement.

 

Écologie au Japon – les sacs plastiques dans les magasins coûteront au minimum 1 yen

Le gouvernement japonais a pris une ordonnance obligeant les commerces à vendre les sacs en plastique pour un minimum de 1 yen.  La mesure entrera e vigueur en juillet 2020. Cette nouvelle directive concernera tous les commerces au Japon y compris les supermarchés et konbinis.

Cependant, les magasins de service de type pressing ne seront pas concernés même si dans la directive le gouvernement leur demande de faire un effort pour réduire les déchets plastique.

Le but de la démarche est d’accroître la prise de conscience des Japonais sur la nécessité de protéger l’environnement et limiter la pollution des mers par le plastique.

Les sacs utilisés pour emballer la nourriture périssable et les sacs biodégradables ou réalisés à partir de végétaux ne sont pas concernés par cette mesure. La fixation du prix du sac reste à la main des commerçants mais le gouvernement a souhaité fixé le prix minimum à 1 yen.

 

Même si la mesure peut paraître dérisoire, au Japon les initiatives écologiques se multiplient depuis quelques mois, laissant entrevoir une lueur d’espoir pour faire  évoluer positivement le comportement des Japonais et limiter les impacts sur notre chère planète.

 

 

 

La Préfecture de Nagano se déclare en urgence climatique

La Préfecture de Nagano est la première préfecture japonaise à se déclarer en urgence climatique, elle rejoint une coalition composée de pays, régions et de municipalités à travers le monde qui s’engagent à prendre des mesures face aux crises climatiques.

Une déclaration d’urgence climatique est une promesse non contraignante d’agir pour réduire les émissions de carbone, exploiter les ressources renouvelables et faire tout ce qui est possible pour lutter contre le changement climatique. La Préfecture de Nagano rejoint ainsi 22  pays dont la France fait partie et 1200 villes dont New York et San Francisco.

Pour rappel, Nagano avait subi de nombreux dégâts causés par les typhons Faxai et Hagibis cette année. Des scientifiques ont émis l’hypothèse que cette succession d’événements climatiques sur une si courte période pouvait trouver son origine dans le réchauffement climatique.

D’autres villes et préfectures japonaises ont également fait cette déclaration récemment: la ville d’Iki (Préfecture de Nagasaki) ainsi que les Préfectures de  Kamakura et Kanagawa.

Les magasins du ministère de l’Environnement japonais ne distribueront plus de sacs plastique

Petit à petit, le Japon prend conscience de la nécessité de préserver la nature. Plusieurs mesures en faveur de l’écologie sont annoncées depuis le début de l’année. La dernière en date a été prise par le Ministère de l’Environnement japonais qui a pris la décision de ne plus distribuer de sacs en plastique dans les magasins localisés dans son bâtiment.

Cette nouvelle a été annoncée par Shinjiro Koizumi ministre de l’Environnement (fils de l’ancien Premier Ministre Jun’ichirō Koizumi) et grand favori pour devenir Premier Ministre lors des prochaines élections au Japon. Le but de la démarche est de réduire les déchets plastique.

Il a été demandé aux clients habituels de ces magasins de prévoir leur propre sac pour emporter leurs achats.

Cette démarche devrait permettre d’économiser 860 000 sacs plastique par an. Le ministre de l’Environnement espère que d’autres ministères suivront le mouvement.

 

 

 

Uniqlo va supprimer les sacs plastiques de ses magasins à travers le monde

Le Japon est en train de vivre une véritable révolution écologique, de nombreuses grandes enseignes annoncent chaque jour de nouvelles mesures prises en faveur de l’environnement et notamment limiter l’usage de plastique, l’une des principales causes de pollution au Japon.

La maison mère d’Uniqlo, Fast Retailing, a annoncé sa volonté de proposer uniquement à partir du mois de septembre des sacs en papier à ses clients en remplacement de sacs plastique proposés habituellement. La volonté est d’atteindre l’objectif l’usage de plastique à 85% à l’horizon 2021.

Cette nouvelle politique va engendrer un surcout pour les clients japonais qui devront payer un supplément de 10 yens par sac à partir de janvier 2020.

En Europe, l’usage de sacs en papier est déjà monnaie courante mais d’autres sacs éco-friendly viendront s’ajouter à l’offre actuelle.

En même temps, la firme japonaise a lancé une étude pour supprimer les emballages de certains de leurs produits phare comme les pantoufles ou les HeatTech.

 

Les onigiris des Seven Eleven auront bientôt un emballage plus écologique

Le Japon opère petit à petit sa mutation écologique et cela passe notamment par les konbini qui multiplient les annonces en faveur du développement durable. La chaîne de konbini Seven Eleven numéro 1 au Japon a annoncé récemment sa volonté de modifier les emballages de ses onigiris pour réduire l’utilisation de matières dérivées d’énergies fossiles en les remplaçant par des emballages issus de la biomasse.

L’enseigne vend plus de 2 milliards d’onigiris chaque année, ce qui permettra de faire de réduire la consommation de plastique à hauteur de 260 tonnes par an et de réduire également les émissions de gaz de 403 tonnes par an. Le but de la démarche est aussi de réduire la pollution de la mer avec des déchets plastiques.

D’autres enseignes ont emboîté le pas en proposant elle aussi le remplacement d’emballage polluant par des solutions beaucoup plus écologique. Ainsi Family Mart, une autre enseigne de konbini, a modifié l’emballage de ses nouilles froides ou bien encore Ohsho Food Service Corp. qui va remplacer les couverts et pailles en plastique par des matériaux issus de la biomasse dans l’enseigne de ses restaurants.

De belles initiatives qui on l’espère pourront s’étendre à d’autres secteurs d’activité et pourront peut être permettre à terme de changer la mentalité des Japonais.

 

Les Noodle Cup font un pas vers l’écologie

Réelle prise de conscience ou effet de communication, le Japon depuis quelques années entreprend un virage écologique inédit qui inspire les grandes marques phares du pays.

Nous avions évoqué la prise de conscience des konbinis dans le gaspillage alimentaire ou bien le recyclage de métaux pour réaliser les médailles des Jeux Olympiques de Tokyo en 2020. Aujourd’hui, c’est au tour de Nissin Food de faire une annonce concernant ses emblématiques Cup Noodle.

Les Japonais sont friands de ces nouilles instantanées créées par Momofuku Ando en 1971 et il s’en vend des dizaines de milliards chaque année.

Afin de limiter la pollution, la marque a annoncé revoir le design de ces « cups » pour réduire sa consommation de pétrole, réduire les émissions de carbone lorsqu’elles sont incinérées et utiliser plus de plastique écologique.
Actuellement, un tiers des boîtes sont en plastique. L’objectif est de passer à 50% fabriquées avec du sucre de canne.

La mutation débutera en décembre prochain avec pour finalité d’être à 100% fin mars 2022. A terme, ce seront tous les produits de la marque Nissin qui auront des contenants en plastique bio.