Japon – Vers une réouverture progressive des frontières pour les étrangers ?

Le souhait de nombreux touristes étrangers de revenir au Japon pourrait bientôt être exaucé si l’on en croit les dernières déclarations du gouvernements japonais.

Le gouvernement serait en train de réfléchir à réduire la durée de quarantaine imposée pour toute entrée sur le territoire nippon pour les voyageurs étrangers vaccinés venant pour de cours séjours dans le cadre de voyage d’affaires, des étudiants étrangers. Elle passerait ainsi de 10 jours à trois selon le journal Nikkei.

Cette réduction de durée pourrait aussi concerner les Japonais de retour de l’étranger pour voyage d’affaires. Le but serait de relancer fortement les échanges économiques entre le Japon et ses partenaires commerciaux.

Pour rappel, les possibilités de rejoindre le Japon ont fortement été réduites avec la pandémie de Covid-19 entrainant pas mal de soucis notamment pour les étudiants étrangers et les stagiaires résidant actuellement au Japon, qui en sortant du Japon pour rejoindre leur pays de manière temporaire, n’avaient pas la certitude de pouvoir revenir au Japon.

Pour autant cette quarantaine réduite ne sera pas sans conditions, il sera bien entendu demander un respect des gestes barrières et en cas de nouvelle flambée de l’épidémie et l’apparition de nouveaux variants, de nouvelles restrictions d’accès au territoire japonais pourraient de nouveau être prises.

Du côté du gouvernement japonais, aucun commentaire affirmant ou infirmant cette nouvelle n’a encore filtré. Le gouvernement a seulement indiqué être en pourparlers pour revoir les restrictions et sa volonté de continuer la campagne de vaccination sur son territoire. Depuis quelques mois le gouvernement japonais subit des pressions des entreprises japonaises par le biais de la Japan Business Federation ( Keidanren) pour assouplir les restrictions pour relancer le commerce extérieur et accorder l’entrée au Japon des étrangers vaccinés sans aucune quarantaine.

Actuellement, même en étant vaccinés, les voyageurs doivent observer une quarantaine de 10 jours à leur arrivée au Japon dans l’endroit de leur choix mais en fonction tout de même de leur ville d’arrivée, ce qui refroidit fortement les volontés de voyage au Japon dans ces conditions.

Début de la campagne de vaccination contre le COVID-19 au Japon

Aujourd’hui a débuté au Japon la campagne de vaccination contre la COVID-19 avec un premier groupe de 40 000 personnes issues des personnels médicaux avant que la campagne soit étendue aux personnes âgées et les personnes les plus fragiles. Ainsi, plus de 3,7 millions de salariés du secteur médical seront vaccinés en mars, suivis de 36 millions de personnes âgées de 65 ans et plus à partir d’avril.

Les premières injections ont eu lieu dans un hôpital de Tokyo en attendant que 100 centres de vaccinations ouvrent la semaine prochaine dans tout le Japon. Le Japon débute sa campagne de vaccination avec un peu de retard par rapport à 70 autres pays qui eux ont déjà commencé depuis quelques semaines.

Le début de la vaccination débute donc à six mois de l’ouverture des Jeux olympiques de Tokyo et dans un contexte difficile pour le gouvernement japonais cible de toutes les critiques sur sa gestion de la pandémie. En prévision du début des vaccinations, les centres médicaux ont été équipés de super congélateur pour pouvoir conserver dans les meilleurs conditions les vaccins Pfizer.

Le Japon étend les restrictions de voyage et renforce les mesures de quarantaine

Avec la dernière prolongation de l’état d’urgence, les voyageurs étrangers qui cherchent à entrer au Japon devront attendre au moins un mois de plus, car l’interdiction totale des nouvelles entrées restera en place jusqu’au 7 mars.

Après l’annonce mardi par le Premier ministre Yoshihide Suga de la prolongation de l’état d’urgence, qui couvre désormais 10 préfectures dont Tokyo et Osaka, le gouvernement a également révisé les règles de quarantaine pour les citoyens et les résidents revenant de pays qui ont signalé de nouvelles variantes du coronavirus considérées comme plus transmissibles que les souches initiales du SRAS-CoV-2. Avec ces derniers changements, qui doivent prendre effet vendredi, les personnes qui rentrent au Japon en provenance d’Irlande, d’Israël et de certaines parties du Brésil auront des mesures de quarantaine plus strictes.

En vertu de la politique actuelle qui interdit les nouveaux arrivants, seuls les citoyens et les résidents ayant un statut valide sont autorisés à rentrer dans le pays. Le dispositif pourra être assoupli avant le 7 mars en fonction de l’évolution de la situation. L’interdiction s’applique à tous les nouveaux demandeurs de visa, y compris les visas étudiants et dépendants, ainsi qu’aux voyageurs d’affaires dans le cadre d’un programme qui a été mise en place l’année dernière et qui permet de voyager entre le Japon et certains pays. Le Japon a signé des accords avec 11 pays, dont la Corée du Sud, la Thaïlande et le Vietnam, pays où la propagation du virus est relativement maîtrisée.

Toutefois, selon le ministère des Affaires étrangères, des exceptions à l’interdiction de voyager sont prévues pour les personnes ayant des motifs impérieux. À l’heure actuelle, toute personne qui envisage d’entrer dans le pays est tenue de se faire tester pour le coronavirus dans les 72 heures avant son voyage de retour et de présenter un résultat négatif au test à son arrivée. Enfin, ils doivent observer une quarantaine pendant 14 jours.

Japon – Une peine de prison ou une amende pour les personnes atteintes de COvid-19 refusant d’être hospitalisées ?

La crise sanitaire est de plus en plus critique au Japon. Le gouvernement tente par tous les moyens d’en réduire au maximum les impacts en prenant différentes mesures comme la déclaration de l’état d’urgence. Une autre mesure est en discussion qui concernerait les personnes atteintes de la Covid-19 refusant l’hospitalisation. Des sanctions sont à l’étude pouvant aller de l’amende à une peine de prison. Ainsi, dans le cadre des révisions de la loi sur la prévention des maladies infectieuses, une peine d’emprisonnement maximale d’un an ou une amende maximale d’un million de yens est envisagée pour refus d’hospitalisation par des personnes infectées, a déclaré un représentant du gouvernement japonais.

En complément, le gouvernement a également déclaré qu’il envisageait une peine d’emprisonnement maximale de six mois ou une amende maximale de 500 000 yens pour toute personne refusant de se faire tester. Enfin, il étudie la possibilité de sanctionner d’une amende pouvant aller jusqu’à 500 000 ¥ toutes entreprises qui ne se conformeraient pas aux demandes de raccourcissement des heures travaillées.

Ces différentes propositions seront présentées à la prochaine session de la Diète qui se déroulera lundi. Déjà, l’opposition a émis des doutes sur les montants et les peines maximales proposées en demandant au gouvernement de les revoir à la baisse et s’est interrogée sur leur efficacité.

Japon – Vers un nouvel état d’urgence ?

La situation sanitaire au Japon se dégrade jour après jour dans les grandes agglomérations. Yasutoshi Nishimura, ministre en charge de la gestion de la pandémie a déclaré : « Le Japon n’a peut-être pas d’autre choix que de déclarer l’état d’urgence si la flambée nationale d’infections à la COVID-19 n’est pas modérée dans les trois semaines »

Les prochaines semaines seront donc déterminantes et un inversement de la tendance est espéré pour ne pas revenir à la solution tant redoutée de l’état d’urgence qui avait engendré des conséquences graves sur l’économie japonaise et les commerçants du pays.

Les hauts fonctionnaires ont commencé à sonner l’alarme alors que le virus continue de se propager dans tout le pays. Cette tendance à la hausse fait craindre un engorgement du système de santé qui empêcherait les hôpitaux de fournir des soins médicaux de base. Cette nouvelle vague d’infections a déjà contraint les responsables politiques à revenir en arrière ou à suspendre les campagnes destinées à redémarrer l’économie par le biais de subventions aux industries du tourisme et de l’alimentation. C’est le cas de Go To Travel ou Go To Eat dans certaines régions du Japon ou bien de « Motto Tokyo » dans la capitale japonaise.

Baisse de 99% du nombre de visiteurs au Japon depuis 13 mois consécutifs

Le nombre estimé de voyageurs étrangers au Japon a plongé de 98,8% en octobre par rapport la même période en 2019 pour atteindre les 27 400, un nombre en déclin depuis 13 mois consécutifs du majoritairement à l’épidémie de coronavirus.

Cependant, c’est la première fois que la barre des 27 000 visiteurs est atteinte en sept mois alors que le gouvernement japonais a réduit les restrictions d’entrée pour 159 pays a indiqué le JNTO (Office National du Tourisme Japonais). On avait connu le plus bas niveau en mai dernier avec 1663 visiteurs étrangers.

La plupart des visiteurs viennent de pays asiatiques voisins : Vietnam (6200), Chine (4500), Corée du Sud (2000) et Thaïlande (1400). C’est la première fois depuis 1982 que le Vietnam est le premier pourvoyeur de touristes au Japon. (Les statistiques concernant les visiteurs étrangers ne sont comptabilisées que depuis 1982).

Depuis le 1er octobre, un nombre limité d’hommes d’affaires sont autorisés à rentrer de nouveau dans l’archipel nippon. Dans le même temps, le nombre de ressortissants japonais sortant du pays a lui aussi diminué de 98,1% par rapport à l’année précédente pour atteindre les 31 000.

Alors que de nombreux pays continuent d’imposer des restrictions de voyage transfrontalières, le gouvernement fonde ses espoirs sur le tourisme intérieur pour relancer l’industrie, durement touchée par la pandémie. Il a lancé le plan de soutien « Go To Travel » en juillet.

Japon – Nouveau record de cas de Covid-19

Aujourd’hui, le cap des 2000 nouveaux de coronavirus a été atteint au Japon avec 2195 cas. Il s’agit de la première que ce niveau est atteint depuis le début de la crise sanitaire.

Cela fait trois jours consécutifs que les records sont battus au Japon dépassant les 1700 cas. A Tokyo, on a dénombré aujourd’hui 493 nouveaux cas alors que le gouvernement de la capitale envisageait d’augmenter le seuil d’alerte à son plus haut niveau. Le précédent record dans la capitale était de 472 cas et remontait au 1er aout dernier.

Parmi les cas recensés, un nombre important (123) ont une vingtaine d’années, 92 ont une trentaine d’années et 89 ont la quarantaine. Ces chiffres ont été obtenus sur la base de 1292 tests effectués le 15 novembre. Avec ces nouveaux chiffres qui rappellent ceux observés en aout, le Japon est en alerte et des décisions devraient être annoncées prochainement.

Du coté d’Hokkaido, le nombre de cas relevés est de 233 et un appel a été lancé auprès des habitants pour qu’ils restent à leur domicile alors que les records s’enchainent jour après jour. Dans les autres préfectures, les nombres de cas relevés les plus important se trouvent à Osaka (273), Kanagawa (226), Aichi (141), Saitama (126), Hyogo (103), Shizuoka (87), Chiba (66), Okinawa (41) et Ibaraki (39).

Enfin, aujourd’hui on a recensé 12 décès liés au COVID-19

Tokyo – les taxis autorisés à refuser les passagers ne portant pas de masque

On a tendance à dire que « le client est roi », au Japon, le client est considéré encore plus. Malgré tout, le ministre des Transports japonais a accordé la possibilité aux taxis de Tokyo de refuser tout passager refusant de porter un masque sans raison valable afin de limiter les risques de contamination au coronavirus. Cette décision fait suite à la demande de dix compagnies de taxi de la capitale nipponne et devrait aussi s’étendre sans aucun doute à d’autres villes du pays.

Elles avaient demandé la possibilité de revoir certaines règles notamment avec les personnes fortement alcoolisées ne portant pas de masques car elles seraient susceptibles de constituer un risque plus important de propagation de la COVID-19 auprès des chauffeurs.

Habituellement, la loi japonaise régissant les transports ne permet pas aux taxis de refuser un passager sauf en cas de client violent notamment. Pour autant cette assouplissement de la loi ne permet pas de refuser tous les passagers sans masque, mais laisse tout de même aux chauffeurs de taxi d’évaluer l’état de santé ou d’autres raisons qui pourraient justifier un refus. Le ministère a tenu à préciser que la disposition a été approuvée pour protéger non seulement les chauffeurs de taxi, mais aussi les usagers suivants.

Depuis le début de la pandémie, les compagnies de taxi japonaises ont pris des mesures de précaution telles que la désinfection fréquente des véhicules. Les conducteurs sont aussi tenus de porter des masques et de subir des contrôles de température corporelle régulier.

Tokyo va augmenter ses capacités de test de la Covid-19 à 60 000 par jour

Yuriko Koike, Gouverneure de Tokyo, a indiqué vouloir augmenter les capacités de test de la Covid-19 à plus de 60 000 par jour à partir du mois de décembre. Cette déclaration a été faites lors de l’annonce d’un plan sur le coronavirus et la grippe. Cet objectif de capacité de test a été établi sur la base des données obtenues les années précédentes. Il a ainsi été estimé qu’il y aurait environs 52 000 cas potentiels de grippe avec fièvre et environs 13 000 patients suspecté d’avoir contracté le COVID-19 par jour. Dans la pratique, les patients suspectés d’avoir la grippe seront dans un premier temps tester pour la grippe, puis au coronavirus si le test de la grippe s’avère négatif.

Depuis le 1er octobre, la capacité de test PCR était passée de 10 000 à 25 000 par jour. Pour procéder à cette augmentation de la capacité de tests, la métropole de Tokyo a prévu d’accroitre les effectifs dédiés aux tests et augmenter leur nombre d’heures de travail. Elle prévoit d’embaucher près de 100 infirmières. En complément, la hotline de Tokyo dédiée au COVID-19 qui n’était joignable que les soirs et pendant les périodes de vacances va devenir joignable 24/24.

Chaque jour, le nombre de cas de coronavirus continue d’augmenter chaque jour dans la capitale, ce qui en fait la préfecture la plus touchée du Japon. On comptabilise en moyenne 200 cas de coronavirus par jour à Tokyo depuis quelques semaines. Avec l’arrivée de la saison de la grippe et la pandémie de COVID-19, il est important de se préparer et de tester au maximum.

Cependant, les premiers retours concernant les cas de grippe cette année font état d’un nombre significativement moins important que l’année dernière pour le moment.

Le Japon dépasse le cap des 100 000 cas de Covid-19

Malgré une épidémie plutôt maitrisée dans l’archipel nippon, le Japon vient de dépasser le cap des 100 000 cas de coronavirus jeudi 29 octobre dont 10 000 qui remontent à moins de trois semaines. Une grande proportion des cas ont été relevés dans les grandes métropoles du pays : 30 000 à Tokyo, 12 000 dans la Préfecture d’Osaka, 8 000 à Kanagawa et 6 000 dans celle d’Aichi.

A Tokyo, les cas quotidiens constatés oscillent entre 100 et 200 depuis quelques semaines. Le 29 octobre, ce sont 221 nouveaux cas qui ont été recensés sur 6187 tests effectués. Parmi ces 221 cas, 58 sont âgés d’une vingtaine d’années, 48 ont la trentaine et 41 ont la quarantaine. 29 personnes sont dans des états graves.

Le 28 octobre ce sont 731 personnes à travers le pays qui auront été contaminés par le COVID-19. Le ministère de la Santé indique que les chiffres étaient en augmentation depuis le début du mois d’octobre.

Le taux d’incidence pour 100 000 personnes est passé de 2.84 à la mi-octobre à 3.21 à la fin du mois. Le taux de transmission du virus reste stable aux alentours de 1 au niveau du pays. Si l’on regarde par préfecture, on constate des disparités : 1,9 à Hokkaido, 0,75 à Tokyo, 1,04 à Aichi, 0,96 à Fukuoka et 1,83 à Okinawa.

La plupart des clusters d’infections se trouvent dans les lieux de restauration, les lieux de travail et au sein de groupes de résidents étrangers.

Le Coronavirus serait cinq fois plus résistant sur la peau que le virus de la grippe selon une étude japonaise

Des chercheurs japonais ont découvert le COVID-19 pouvait résister jusqu’à 9 heures sur la peau humaine et ont ainsi confirmé la nécessité de se laver régulièrement les mains. A titre de comparaison, le virus de la grippe survivrait 1,8 heures selon l’étude publiée dans le Clinical Infectious Diseases journal.

Les essais ont été effectués sur de la peau prélevée sur des personnes, un jour après leur décés. Lors des tests, ils ont pu constater que les deux virus étaient éliminés en 15 secondes après application d’éthanol, qui fait partie des ingrédients du gel hydroalcoolique.

Cette étude confirme les directives de l’Organisation Mondiale de la Santé qui prône un lavage régulier et complet des mains afin de limiter la transmission du COVID-19. Pour rappel, à ce jour, ce sont près de 40 millions de personnes dans le monde qui ont contracté le coronavirus depuis le début de la crise sanitaire.

Une équipe de chercheurs japonais a developpé un nouveau test pour dépister la COVID-19 avec l’air expiré

L’Université du Tohoku et Shimadzu Corp. (entreprise japonaise spécialisée dans le diagnostic médical) ont développé un nouveau type de test qui permet de détecter le coronavirus à partir de l’analyse de l’air expiré. La fiabilité du test est équivalente à celle des tests PCR dispositif principalement utilisés jusqu’à maintenant.

Des tests doivent encore être effectués avant de le rendre disponible pour le grand public avec notamment des tests cliniques pendant 6 mois. Ce test ne devrait pas être disponible avant quelques années.

En pratique, le système développé par les chercheurs va analyser pendant 5 à 10 minutes la vapeur d’eau contenue dans l’air expiré des personnes testées. A partir de l’analyse des protéines et autres éléments présents dans cette vapeur, le système sera capable de détecter la présence de virus et estimer le risque d’aggravation de l’état de la personne testée.

La bonne nouvelle c’est que ce nouveau dispositif serait également capable de dépister d’autres virus que la COVID-19 ont indiqué les chercheurs.

Le Japon devrait baisser son seuil d’alerte au coronavirus pour les voyages à l’ étranger

Le gouvernement japonais a annoncé sa volonté de réduire les seuils d’alerte au COVID-19 pour les voyage à l’étranger.

Le Premier Ministre japonais Yoshihide Suga et son gouvernement souhaite à terme rouvrir les frontières tout en continuant la lutte contre le COVID-19 en permettant la reprises des activités économiques et sociales.

En mars dernier, le Ministère des Affaires Etrangères avait porté l’alerte au niveau 2 et conseiller aux ressortissants japonais d’éviter les voyages non essentiels à l’étranger. Le but de la démarche était de limiter les voyages des Japonais à l’étranger pour éviter qu’ils ne puissent pas rentrer au Japon à cause de la fermeture des frontières.

Le Ministre des Affaires Etrangères a indiqué que l’alerte de niveau 2 n’avait plus lieu d’être dans la mesure où petit à petit les pays ouvrent de nouveau leurs frontières, ce qui limitent les risques de rester bloqué à l’étranger.

L’échelle d’alerte comporte quatre niveaux :

-Niveau 1 : appel à la vigilance

-Niveau 2 : éviter les voyages non essentiels

-Niveau 3 : éviter tous les voyages

-Niveau 4 : évacuation immédiate et éviter tous les voyages

En fonction des évolutions de la pandémie de COVID-19, le ministère pourrait abaisser le niveau ou supprimer l’alerte.

Le Ministère des Affaires Etrangères dispose également d’un système de conseils et d’avertissements à quatre niveaux sur les maladies infectieuses. Il envisagerait d’abaisser l’alerte au niveau 2 au lieu de 3 pour certains pays et régions.

Le Japon va supprimer la quatorzaine pour les voyageurs d’affaires, les Japonais et les résidents étrangers

Actuellement, toute personne entrant sur le territoire japonais en provenance de l’étranger doit observer un isolement de 14 jours, mais cette règle pourrait être assouplie sous conditions d’ici la fin octobre d’après des sources gouvernementales. Cette assouplissement pourrait concerner autant les ressortissants japonais que les résidents étrangers quelque soit leur pays de provenance.

Selon le Premier Ministre japonais Yoshihide Suga, cette quatorzaine est un obstacle important pour les voyageurs d’affaires étrangers et il est important de relancer rapidement l’économie, la suppression de cette condition est désormais devenue plus que nécessaire. Néanmoins, les personnes éligibles devront présenter un test PCR négatif, un plan détaillé de leurs déplacements dans les 14 jours suivant leur entrée au Japon, y compris leur hébergement et leur lieu de travail. Elles ne devront pas non plus utiliser les transports en commun pendant 14 jours.

Cette nouvelle procédure devrait entrainer une charge de travail plus importante dans les aéroports entre la gestion des papiers administratifs et du contrôle des arrivants, il a ainsi décidé de limiter le nombre d’entrants quotidiennement en se basant sur les capacités de tests.

Deux pays, Singapour et la Corée du Sud, bénéficient déjà de cette exemption de quatorze jours de quarantaine. Mais d’autres pays parmi les 159 « bannis » pourraient en bénéficier prochainement.

Sources : Kyodo, Jiji

Japon – Le plan « Go To Eat » devrait commencer en septembre sous certaines conditions

En juillet dernier, le gouvernement japonais avait annoncé sa volonté de soutenir les restaurateurs avec un plan d’aide sous le même schéma que celui dédié au tourisme « Go To Travel », baptisé « Go To Eat« . Ce plan va distribuer des bons de réductions de 25% sur la nourriture et les boissons utilisables dans les restaurants référencés. Il y aura également un système de récompense permettant d’obtenir des points qui pourront atteindre une valeur de 1000 yens par personne pour les clients qui mangeront au restaurant après avoir effectué leur réservation en ligne. 

Il devait être lancé en aout mais la pandémie de coronavirus avait suspendu son lancement. Depuis, le gouvernement japonais a annoncé qu’il serait disponible dans le courant du mois de septembre mais limité à un certains nombres de préfectures où l’impact de la pandémie de COVID-19 est moins virulente. Ainsi, seules les préfectures étant classé au stade 1 ou 2 sur une échelle de 4 pourront bénéficier des bons de réductions prévus dans le programme « Go To Eat ». Parmi les indicateurs rentrant dans cette classification, il y a la proportion de nouveaux cas de coronavirus sur 100 000 habitants et le taux d’occupation des hopitaux.

Cependant, si une aggravation de la situation sanitaire était constatée le programme pourrait être suspendu. Durant la campagne, le rappel des gestes barrières et leur respect seront primordiaux ont indiqué les autorités japonaises.

La liste des pays interdits de séjour au Japon s’allonge encore avec treize nouveaux pays concernés

Le Japon continue de fermer ses frontières avec l’ajout de treize nouveaux pays sur la liste, portant le total à 159. Le ministère des Affaires Étrangères japonais a ainsi ajouté le Boutan, Trinidad et Tobago, Belize, Ethiopie, Gambie, Zambie, Zimbabwe, Tunisie, Nigeria, Malawi, Soudan, Rwanda et Lesotho. Cette décision a été prise pour limiter l’entrée d’étrangers sur le territoire japonais afin de limiter la propagation du COVID-19 alors que le Japon subit une nouvelle vague d’épidémie.

Le nombre de voyageurs étrangers entrant au Japon était de 3800 en juillet dernier, soit une baisse de 99,9% par rapport à 2019. Dans le même temps, le nombre de Japonais quittant le pays a lui aussi diminuer de 98,8% pour atteindre le nombre de 20300 personnes.

Alors que le Japon ferme ses frontières, il a aussi entamé des discussions avec 16 pays pour assouplir les restrictions d’accès à son territoire. Parmi les heureux élus, on trouve l’Australie et des pays asiatiques avec qui le Japon a des échanges économiques importants habituellement. Le but de la démarche est de renouer avec les partenaires commerciaux historiques et de relancer une économie japonaise en berne en attendant de jours meilleurs.

Vers une réouverture des frontières japonaises à Singapour ?

Le ministres des Affaires Étrangères japonais Toshimitsu Motegi a rencontré son homologue singapourien pour entamer des discussions pour assouplir l’entrée des ressortissants de Singapour au Japon.

Pour rappel, le Japon a fermé ses frontières à 146 pays mais a entamé depuis fin juillet des discussions avec 12 pays asiatiques pour leur permettre de pouvoir entrer à nouveau dans l’archipel nippon.

Les deux ministres ont ainsi évoqué les modalités de réouverture réciproque des frontières entre les deux pays. Il a également été question de coopération dans la lutte contre le coronavirus en Asie et la création d’un centre pour les maladies émergentes et les urgences de santé publique au sein de l’ASEAN (Association des nations de l’Asie du Sud-Est). Le Premier Ministre japonais Shinzo Abe avait déjà ce point lors d’une réunion avec des pays membres de l’organisation en avril dernier. Pour rappel, l’ASEAN regroupe Brunei, le Cambodge, l’Indonésie, le Laos, le Myanmar, la Malaisie, Les Philippines, Singapour, la Thaïlande et le Vietnam.

Sur le plan diplomatique, le Japon est en ce moment sur tous les fronts. Après s’être rendu en Angleterre la semaine dernière, le ministre des Affaires Étrangères doit se rendre en Malaisie pour rencontrer le ministre du Commerce et de l’Industrie, en Papouasie Nouvelle-Guinée, au Cambodge, au Laos et au Myanmar.

Covid-19 : La préfecture d’Aichi se déclare en état d’urgence

Le gouverneur de la Préfecture d’Aichi Hideaki Omura, alors qu’une seconde vague de coronavirus semble arriver, a pris la décision de déclarer l’état d’urgence. A cette occasion, il a demandé à ses habitants de ne pas effectuer de voyages dans d’autres préfectures limitrophes et de limiter les déplacements inutiles.

Par cette déclaration Hideaki Omura espère limiter la propagation de l’épidémie en limitant les déplacements de chacun malgré les vacances d’été et la période de l’Obon (fête où on célèbre les morts au Japon) propice aux voyages pour les Japonais pour retrouver leur famille. Cependant cet appel n’est pas assorti de mesures de contraintes et fait office de recommandation auprès de la population comme c’est souvent le cas au Japon. Les représentants de la préfecture ont également rappeler la nécessité de respecter les gestes barrières : porter un masque, se laver les mains et bien aérer chacune des pièces de son logement.

La Préfecture d’Aichi compte chaque jour depuis quelques semaines des centaines de nouveaux cas de Covid-19. La ville de Nagoya semble être l’épicentre de l’épidémie.

Dans d’autres parties du Japon, la situation semble tout aussi problématique comme à Tokyo, Osaka et d’autres préfectures commencent elles aussi à sentir l’arrivée d’une deuxième vague mais pour le moment il n’est pas question de décréter d’état d’urgence.

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Le Japon va permettre le retour des résidents étrangers qui ont quitté le pays avant la fermeture des frontières

Après plusieurs demandes de résidents étrangers et des représentants de leur pays d’origine, mais aussi d’entreprises étrangères, le Japon envisage d’autoriser leur retour sur le territoire japonais. Cela permettrait ainsi aux étudiants et travailleurs étrangers de pouvoir enfin revenir au Japon et reprendre leur vie avant que le Japon ne soit amené à fermer les frontières pour préserver le pays de tout contact extérieur pour limiter la propagation du coronavirus.

Ainsi quelque soit leur nationalité, ils pourront effectuer une demande d’entrée sur le territoire japonais et s’ils respectent les pré-requis, ils seront autorisés à revenir. Pour rappel, actuellement, ce sont 146 pays qui sont interdits de séjour au Japon. Cependant, cette permission d’entrée au Japon ne sera pas possible pour les résidents étrangers ayant quitté le pays après la fermeture sauf si leur départ du Japon a été motivé pour des raisons médicales, de décès d’un proche ou pour motif humanitaire.

Concernant les règles à respecter pour espérer un retour au Japon , il y a notamment la nécessité d’avoir pratiqué un test PCR 72h avant d’avoir pris l’avion, avoir obtenu l’autorisation d’entrée sur le territoire de la part des autorités japonaises, avoir effectuer un suivie de son état de santé 14 jours avant l’arrivée, rester isolé à son arrivée et télécharger l’application de tracking du gouvernement japonais.

A partir du 1er septembre, les règles d’entrée au Japon vont être encore plus strictes et concerneront tous les résidents du Japon.

Jusqu’à maintenant, les résidents permanents disposant d’un visa longue durée, les époux, enfants de Japonais qui avaient quitté le Japon avant la fermeture des frontières pouvaient rentrer librement au Japon sans présenter de document ou test PCR, mais les règles vont évoluer et il leur sera demander de produire une autorisation d’entrée sur le territoire et un justificatif de test PCR réalisé 72h avant leur vol.

Le Japon pourrait lever l’état d’urgence à Kyoto et dans 38 autres préfectures

Le gouvernement japonais a indiqué qu’il pourrait lever l’état d’urgence pour 39 préfectures sur les 47 que compte le Japon. La décision doit être prise après consultation d’un panel d’experts cette semaine. Il s’agira des préfectures les moins touchées par l’épidémie de Covid-19. Les préfectures d’ Hokkaido, Tokyo, Kanagawa, Saitama, Osaka et Hyogo devraient rester sous l’état d’urgence en raison d’un nombre plus élevé d’infections.

Néanmoins, avant le 31 mai, date de fin officielle de l’état d’urgence, leur situation sera étudiée afin de voir si la levée de l’état d’urgence est possible.

Pour lever l’état d’urgence, des normes devraient être fixées telles qu’avoir moins de 0,5 nouveau cas pour 100 000 personnes ou bien la capacité d’une préfecture à pratiquer rapidement des tests de dépistage. Ce qui donnerait pour Tokyo, avec une population d’environ 14 millions d’habitants, un nombre de personnes infectées par le virus devant être inférieur à 70 sur une semaine pour que l’état d’urgence soit levé.