Malgré une épidémie plutôt maitrisée dans l’archipel nippon, le Japon vient de dépasser le cap des 100 000 cas de coronavirus jeudi 29 octobre dont 10 000 qui remontent à moins de trois semaines. Une grande proportion des cas ont été relevés dans les grandes métropoles du pays : 30 000 à Tokyo, 12 000 dans la Préfecture d’Osaka, 8 000 à Kanagawa et 6 000 dans celle d’Aichi.
A Tokyo, les cas quotidiens constatés oscillent entre 100 et 200 depuis quelques semaines. Le 29 octobre, ce sont 221 nouveaux cas qui ont été recensés sur 6187 tests effectués. Parmi ces 221 cas, 58 sont âgés d’une vingtaine d’années, 48 ont la trentaine et 41 ont la quarantaine. 29 personnes sont dans des états graves.
Le 28 octobre ce sont 731 personnes à travers le pays qui auront été contaminés par le COVID-19. Le ministère de la Santé indique que les chiffres étaient en augmentation depuis le début du mois d’octobre.
Le taux d’incidence pour 100 000 personnes est passé de 2.84 à la mi-octobre à 3.21 à la fin du mois. Le taux de transmission du virus reste stable aux alentours de 1 au niveau du pays. Si l’on regarde par préfecture, on constate des disparités : 1,9 à Hokkaido, 0,75 à Tokyo, 1,04 à Aichi, 0,96 à Fukuoka et 1,83 à Okinawa.
La plupart des clusters d’infections se trouvent dans les lieux de restauration, les lieux de travail et au sein de groupes de résidents étrangers.