Japon – Vers une extension de l’état d’urgence à huit préfectures supplémentaires

Alors que s’ouvre les Jeux paralympiques de Tokyo, le nombre de cas de COVID-19 au Japon continue de progresser de manière inquiétante. Le gouvernement pour enrayer cette spirale négative envisage de déclarer de nouveau l’état d’urgence dans huit autres régions du Japon. Actuellement, l’état d’urgence est en vigueur à Tokyo et dans 12 préfectures( Ibaraki, Tochigi, Gunma, Chiba, Saitama, Kanagawa, Shizuoka, Kyoto, Osaka, Hyogo, Fukuoka et Okinawa).

Ainsi, cela pourrait concerner Hokkaido, Miyagi, Gifu, Aichi, Mie, Shiga, Okayama et Hiroshima à partir de vendredi 27 août et ce jusqu’au 12 septembre. Le Premier Ministre japonais a rencontré les membres de son cabinet ainsi que les ministres de la Santé et du COVID-19 pour prendre une décision d’ici mercredi. D’autres préfectures devraient connaitre aussi assez rapidement un retour de l’état d’urgence. Il s’agirait des préfectures de Kochi, Saga, Nagasaki et Miyazaki.

Pour rappel, l’état d’urgence au Japon consiste à demander aux restaurants de ne pas servir d’alcools ou de proposer de karaoke dans leur établissement et de fermer à 20h, dans le même les responsables des grands magasins et des centres commerciaux sont invités à limiter le nombre de personnes entrant dans leur établissement.

Le Premier Ministre japonais a de nouveau demandé aux Japonais de limiter leur sortie dans les endroits très fréquentés et aux employeurs de favoriser le télétravail de leurs employés. Les hôpitaux japonais sont submergés par les patients atteints de Covid-19 et beaucoup de patients doivent se soigner à domicile faute de place. De nombreuses voix demandent le retour de l’état d’urgence dans tout le Japon pour soulager les personnels hospitaliers et réduire de manière durable la pandémie.

Début d’un quatrième état d’urgence à Tokyo à quelques jours du début des Jeux olympiques

Après une reprise forte des contaminations à la Covid-19, le Premier ministre japonais Yoshihide Suga a de nouveau prononcé l’état d’urgence pour Tokyo afin casser la dynamique de la pandémie. Il s’agit du quatrième état d’urgence prononcé depuis le début de l’épidémie de coronavirus au Japon. La mesure sera effective au moins jusqu’au 22 août, ce qui veut dire que les Jeux olympiques se dérouleront en plein état d’urgence dans la capitale japonaise.

Entre les épreuves sportives et la saison des vacances d’été au Japon, le gouvernement japonais craignait que la situation sanitaire s’aggrave avec les déplacements des populations. L’ouverture des Jo prévue le 23 juillet se fera dans un contexte assez particulier et inédit. L’ensemble des épreuves se dérouleront sans public.

La situation n’est pas meilleure dans d’autres régions du Japon notamment à Okinawa, Chiba, Saitama, Kanagawa et Osaka dont les états d’urgence ont été prolongés jusqu’au 22 août également. Par contre à Hokkaido, Aichi, Kyoto, Hyogo et Fukuoka, le quasi-état d’urgence a pris fin le 12 juillet comme initialement prévu. Le quasi état d’urgence est une mesure beaucoup moins restrictive que l’état d’urgence et permet à des régions moins impactées de prendre des dispositions tout en maintenant une vie quasi normale.

La gestion de la crise sanitaire au Japon semble très compliquée depuis des mois malgré un grand nombre de mesures prises qui auraient du permettre de casser la dynamique épidémique : fermeture des frontières, déclaration d’état d’urgence, quarantaine, début de la campagne de vaccination. Malgré tout cela, le virus continue de circuler. Les populations souffrent mais aussi l’économie, un grand nombre de secteurs (commerce, restaurants, producteurs d’alcools) subisse cette crise de plein fouet. Beaucoup de commerces n’ont pas résisté à plusieurs états d’urgence et ont du se résoudre à mettre la clé sous la porte. Dans le secteur du saké japonais par exemple, la fermeture plus tôt des bars et des restaurants a des dommages collatéraux sur les producteurs qui ne peuvent écouler leur stock.

Coronavirus au Japon-L’état d’urgence levé dans six préfectures hors de Tokyo

La situation sanitaire s’améliore au Japon et le gouvernement a pris la décision de lever l’état d’urgence dans six préfectures hors de Tokyo, mais des inquiétudes subsistent quant à une nouvelle flambée de l’épidémie. Cette levée d’état d’urgence a lieu une semaine plus tôt que prévu et concerne Aichi, Gifu, Osaka, Kyoto, Hyogo et Fukuoka. L’état d’urgence par contre est maintenu à Tokyo, Chiba, Kanagawa et Saitama.

Pour sortir de l’état d’urgence, les préfectures doivent être au moins au stade 4 sur 6 de gravité de l’épidémie. Les critères de cette classification sont le taux de contamination et le nombre de places disponibles dans les hôpitaux.

Malgré la levée de l’état d’urgence, les bars et les restaurants devront continuer à réduire leurs heures d’ouverture et fermer au plus tard à 21h. Le gouvernement préfectoral d’Osaka a réduit la zone couverte par la demande de fermeture anticipée de l’ensemble de la préfecture à la ville d’Osaka. Kyoto voisin prendra une mesure similaire à partir du 8 mars, tandis qu’Aichi, Gifu, Hyogo et Fukuoka maintiennent leurs demandes à l’échelle de la préfecture.

Pendant l’état d’urgence, les e magasins qui ont accepté de fermer avant 20h ont reçu des aides de 60 000 ¥ par jour (465€) . Après la fin de l’urgence, ils recevront 40 000 ¥ par jour (310€), s’ils acceptent de fermer avant 21 heures et 20 000 ¥ (155€) s’ils restent ouverts après 21 h mais ferment plus tôt que d’habitude.

The local governments will be given discretion in deciding the amount of benefits in accordance with the scale of sales at each restaurant and bar.

Some residents in the six prefectures where the state of emergency was lifted said not much will change even after the end of the emergency.

« We’ve put up (with the pandemic) for a year now, so nothing will change, » said a 27-year-old woman in the city of Gifu. « I’m used to wearing masks, I just have to protect myself, » she said.

In a business district in Osaka, a 46-year-old man working for a real estate company said he has not dined with people other than his family for a year. « The way of life will not change even after the emergency ended, » he said.

Meanwhile, a 28-year-old office worker in the city of Fukuoka said he will go out for drinks with with his colleagues now that the emergency has been lifted. « We didn’t go out when the emergency was in place. I’m looking forward to it. »

The partial lifting of the state of emergency comes as the central government is seeking to revive the economy, hit by plummeting household spending and the absence of foreign tourists.

A government advisory panel on the pandemic has pointed out that the number of older COVID-19 patients with severe symptoms remains high.

Prime Minister Yoshihide Suga initially declared a state of emergency for the Tokyo metropolitan area for one month to Feb. 7, before expanding it to a total of 11 prefectures. The declaration was later extended to March 7, with Tochigi removed from the list of prefectures covered.

The government will hold a meeting of its coronavirus task force, possibly on Friday, to determine whether the state of emergency can be entirely lifted on March 7.

Japon – Une peine de prison ou une amende pour les personnes atteintes de COvid-19 refusant d’être hospitalisées ?

La crise sanitaire est de plus en plus critique au Japon. Le gouvernement tente par tous les moyens d’en réduire au maximum les impacts en prenant différentes mesures comme la déclaration de l’état d’urgence. Une autre mesure est en discussion qui concernerait les personnes atteintes de la Covid-19 refusant l’hospitalisation. Des sanctions sont à l’étude pouvant aller de l’amende à une peine de prison. Ainsi, dans le cadre des révisions de la loi sur la prévention des maladies infectieuses, une peine d’emprisonnement maximale d’un an ou une amende maximale d’un million de yens est envisagée pour refus d’hospitalisation par des personnes infectées, a déclaré un représentant du gouvernement japonais.

En complément, le gouvernement a également déclaré qu’il envisageait une peine d’emprisonnement maximale de six mois ou une amende maximale de 500 000 yens pour toute personne refusant de se faire tester. Enfin, il étudie la possibilité de sanctionner d’une amende pouvant aller jusqu’à 500 000 ¥ toutes entreprises qui ne se conformeraient pas aux demandes de raccourcissement des heures travaillées.

Ces différentes propositions seront présentées à la prochaine session de la Diète qui se déroulera lundi. Déjà, l’opposition a émis des doutes sur les montants et les peines maximales proposées en demandant au gouvernement de les revoir à la baisse et s’est interrogée sur leur efficacité.

Japon – Les violences domestiques ont battu un nouveau record en 2020

L’année 2020 restera une année marquante pour le Japon et les Japonais en tout point. Le Japon aura battu un certains nombre de records dont il se serait bien passé.

Parmi ceux-ci, il y a ce triste record publié dans les journaux japonais : les violences domestiques ont augmenté et battu un nouveau record en 2020 pour dépasser les 130 000 cas recensés. La pandémie de coronavirus ne serait pas étrangère à cette augmentation. Entre le stress et l’incertitude de l’avenir, les Japonais ont passé beaucoup plus de temps chez eux entrainant une promiscuité peu habituelle et des comportements négatifs qui peuvent en découler.

Ces chiffres pourraient être d’autant plus important que 132 355 cas ont été relevés d’avril à novembre 2020 et dépassent déjà de 13 000 les cas constatés en 2019. L’année fiscale au Japon se terminant au 31 mars 2021. Entre avril et novembre plus de 15 000 cas été déclarés chaque mois selon une étude.

Seiko Hashimoto, ministre de la parité homme / femme a déclaré  » Nous devons surveiller de près la situation et renforcer les mesures après que le gouvernement ait déclaré un deuxième état d’urgence à cause du coronavirus ».

Au niveau de la typologie de ces violences, on a pu constaté que la région de Tokyo avait le plus grand nombre de déclarations avec 19 868, suivi des préfectures de Chiba ( 8638 cas) et de Hyogo (8328 cas). Un quart des foyers où ont été constatés les violences domestiques comptent des enfants. On estime que dans 60% de ces foyers les mauvais traitements ont été infligés à des enfants.

L’ensemble de ces statistique ont été recueillies auprès des centres nationaux dédiés à la maltraitance et aux violences domestiques.

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80% des Japonais seraient favorables à une annulation ou un nouveau report des Jeux olympiques

Selon un sondage réalisé par Kyodo News, 80% des Japonais ont indiqué que les Jeux olympiques et paralympiques de cet été devaient être soit annulés, soit reportés. L’enquête a été réalisée par téléphone alors que le pays subit de plein fouet une recrudescence des cas de Covid-19 et la déclaration de l’état d’urgence pour Tokyo et trois préfectures limitrophes.

35,3% des personnes interrogées se sont exprimées pour une annulation des olympiades, alors que 44,8% ont indiqué vouloir un report. Pour rappel, les Jeux olympiques auraient du se dérouler l’année dernière mais la situation sanitaire a entrainé leur report cette année.

L’autre information à retenir de ce sondage est le taux de 68,3% des sondés ayant indiqué leur mécontentement concernant les mesures prises par le gouvernement pour gérer la crise du Covid-19 alors que 24,9% ont jugé les mesures prises par celui-ci comme appropriées.

A propos de la récente déclaration d’urgence à Tokyo, Kanagawa, Chiba et Saitama, elle a été mise en place « trop tard » pour 79,2% des personnes interrogées, tandis que près de 78% ont déclaré qu’il fallait l’étendre à d’autres régions.

Japon – Vers un nouvel état d’urgence ?

La situation sanitaire au Japon se dégrade jour après jour dans les grandes agglomérations. Yasutoshi Nishimura, ministre en charge de la gestion de la pandémie a déclaré : « Le Japon n’a peut-être pas d’autre choix que de déclarer l’état d’urgence si la flambée nationale d’infections à la COVID-19 n’est pas modérée dans les trois semaines »

Les prochaines semaines seront donc déterminantes et un inversement de la tendance est espéré pour ne pas revenir à la solution tant redoutée de l’état d’urgence qui avait engendré des conséquences graves sur l’économie japonaise et les commerçants du pays.

Les hauts fonctionnaires ont commencé à sonner l’alarme alors que le virus continue de se propager dans tout le pays. Cette tendance à la hausse fait craindre un engorgement du système de santé qui empêcherait les hôpitaux de fournir des soins médicaux de base. Cette nouvelle vague d’infections a déjà contraint les responsables politiques à revenir en arrière ou à suspendre les campagnes destinées à redémarrer l’économie par le biais de subventions aux industries du tourisme et de l’alimentation. C’est le cas de Go To Travel ou Go To Eat dans certaines régions du Japon ou bien de « Motto Tokyo » dans la capitale japonaise.

Covid-19 : La préfecture d’Aichi se déclare en état d’urgence

Le gouverneur de la Préfecture d’Aichi Hideaki Omura, alors qu’une seconde vague de coronavirus semble arriver, a pris la décision de déclarer l’état d’urgence. A cette occasion, il a demandé à ses habitants de ne pas effectuer de voyages dans d’autres préfectures limitrophes et de limiter les déplacements inutiles.

Par cette déclaration Hideaki Omura espère limiter la propagation de l’épidémie en limitant les déplacements de chacun malgré les vacances d’été et la période de l’Obon (fête où on célèbre les morts au Japon) propice aux voyages pour les Japonais pour retrouver leur famille. Cependant cet appel n’est pas assorti de mesures de contraintes et fait office de recommandation auprès de la population comme c’est souvent le cas au Japon. Les représentants de la préfecture ont également rappeler la nécessité de respecter les gestes barrières : porter un masque, se laver les mains et bien aérer chacune des pièces de son logement.

La Préfecture d’Aichi compte chaque jour depuis quelques semaines des centaines de nouveaux cas de Covid-19. La ville de Nagoya semble être l’épicentre de l’épidémie.

Dans d’autres parties du Japon, la situation semble tout aussi problématique comme à Tokyo, Osaka et d’autres préfectures commencent elles aussi à sentir l’arrivée d’une deuxième vague mais pour le moment il n’est pas question de décréter d’état d’urgence.

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Japon – Tokyo lance la deuxième phase de la levée de l’état d’urgence

Lors de la levée de l’état d’urgence, il avait été indiqué que la reprise de la vie normale se ferait en trois étapes progressives afin d’éviter un arrêt trop rapide des mesures de distanciation sociale et de fermetures de certains commerces qui pourrait être entraîner une nouvelle d’épidémie de coronavirus. La première phase avait été lancée le 26 mai dernier.

Le Gouvernement de Tokyo a annoncé l’entrée dans la deuxième phase, une semaine après la levée de l’état d’urgence à Tokyo, ce qui va permettre aux cinémas, salles de sport, centres commerciaux et autres lieux de loisirs de rouvrir. Les rassemblements en intérieur de moins de 100 personnes sont autorisés ainsi que ceux réunissant 200 personnes en extérieur.

La troisième et dernière phase, dont la date de lancement n’est pas encore connue (vraisemblablement mi-juin au minimum), permettra la réouverture des pachinko, bars, les restaurants pourront rester ouverts jusqu’à minuit et les événements seront limités à 1000 personnes.

La Gouverneure de Tokyo Yuriko Koike a indiqué que toutes les mesures sont prises avec la plus grande attention en surveillant notamment l’évolution de l’épidémie ces dernières semaines. Malgré cette déclaration, les experts sont assez inquiets d’une reprise aussi rapide de l’activité et craignent une nouvelle vague d’épidémie dans la capitale japonaise. Ces derniers se sont prononcés pour une reprise beaucoup plus lente dans le temps.

Cependant, Yuriko Koike a indiqué que de nouvelles mesures pourraient être prises si le nombre de cas constatés quotidiennement atteignait le seuil de 50 personnes ou en cas de doublement du nombre de cas constatés sur une semaine. Pour autant, il semble assez peu probable qu’un deuxième état d’urgence puisse être mis en place à Tokyo.

Japon – l’état d’urgence pourrait être levé lundi à Tokyo

Le Japon avait déclaré l’état d’urgence le 7 avril, depuis 39 préfectures ont été « libérées » des mesures de restrictions la semaine dernière. Avec la baisse du nombre de cas de coronavirus depuis quelques jours, les autres préfectures toujours sous état d’urgence devraient connaître également le même sort dès lundi après consultation d’un collège d’experts a annoncé le Premier Ministre japonais Shinzo Abe. Vendredi, la Préfecture de Tokyo n’avait recensé que trois nouveaux cas de Covid-19.

Pour rappel, l’état d’urgence avait eu pour conséquences de limiter les déplacements des japonais et la fermeture de nombreux commerces considérés comme non-essentiels pour contenir la pandémie de coronavirus. La Préfecture de Tokyo avait connu une deuxième vague d’épidémie pour atteindre un pic à la mi-avril, depuis elle a connu une baisse progressive du nombre de cas. Elle aura connu un seuil de 5100 cas recensés pour 263 décès, le plus haut de tout le Japon.

La Gouverneure de Tokyo, Yuriko Koike a indiqué un plan en trois étapes pour lever les restrictions progressivement si l’état d’urgence était levé. Le but étant de revenir rapidement à la normale tout en limitant la propagation du virus et en relançant l’activité économique.

La première étape permettra à certains lieux accueillant du public de pouvoir rouvrir dès le premier jour. Les musées, écoles et les installations sportives sans gradins pourront rouvrir. Les matchs professionnels de basketball et de baseball pourront reprendre à huis-clos , ainsi que les événements de moins de 50 personnes. Les restaurants dont l’heure de fermeture était à 20h pourront fermer à 22h.

Concernent les établissements scolaires, ils ouvriront un jour par semaine et le nombre de jours d’ouverture augmentera progressivement. Il y aura aussi des cours en ligne.

La deuxième étape du plan aura lieu dans deux semaines si la propagation continue de diminuer.

Les salles de sport, les bars karaoke notamment réputés comme étant des clusters potentiels de l’épidémie resteront fermés jusqu’à nouvel ordre. Leur réouverture dépendra du gouvernement préfectoral.

 

Les Japonais se mettent à la pâtisserie durant l’état d’urgence et provoquent une pénurie de farine

Avec le confinement un peu partout dans le monde, on a pu voir, y compris en France, le développement d’une passion soudaine pour la pâtisserie et la boulangerie provoquant rapidement des pénuries de farine, beurre et tous les ingrédients nécessaires.  Le Japon n’a pas échappé à la tendance. Depuis la déclaration de l’état d’urgence par le Premier ministre japonais et les recommandations à limiter les sorties et les interactions sociales, les Japonais se sont mis au fourneau un peu plus qu’à l’accoutumée.

Face à  cette demande accrue et soudaine, les stocks de farine se sont rapidement réduits provoquant temporairement des pénuries un peu partout sur le territoire. Le ministère de l’Agriculture a tenu à rassurer les consommateurs en indiquant que les stocks étaient suffisant et que les fournisseurs avaient juste été pris de court.

Dans le même temps, les recherches en ligne pour se procurer des bonbons ont également explosé dès l’annonce de l’état d’urgence mi-avril. Les préparations de pancakes et autres gâteaux ont également été prises d’assaut. Certaines enseignes ont ainsi vu leurs ventes multiplié par 5 et dû restreindre le nombre de produits par clients.

Alors que la pénurie se faisait sentir, on a pu voir fleurir des annonces  proposant ces produits devenus rares atteindre des prix exorbitants, obligeant les plateformes en ligne à faire régulièrement le tri pour éviter tous abus.

 

 

Le Japon pourrait lever l’état d’urgence à Kyoto et dans 38 autres préfectures

Le gouvernement japonais a indiqué qu’il pourrait lever l’état d’urgence pour 39 préfectures sur les 47 que compte le Japon. La décision doit être prise après consultation d’un panel d’experts cette semaine. Il s’agira des préfectures les moins touchées par l’épidémie de Covid-19. Les préfectures d’ Hokkaido, Tokyo, Kanagawa, Saitama, Osaka et Hyogo devraient rester sous l’état d’urgence en raison d’un nombre plus élevé d’infections.

Néanmoins, avant le 31 mai, date de fin officielle de l’état d’urgence, leur situation sera étudiée afin de voir si la levée de l’état d’urgence est possible.

Pour lever l’état d’urgence, des normes devraient être fixées telles qu’avoir moins de 0,5 nouveau cas pour 100 000 personnes ou bien la capacité d’une préfecture à pratiquer rapidement des tests de dépistage. Ce qui donnerait pour Tokyo, avec une population d’environ 14 millions d’habitants, un nombre de personnes infectées par le virus devant être inférieur à 70 sur une semaine pour que l’état d’urgence soit levé.

 

Japon – Vers une prolongation de l’état d’urgence au-delà de la Golden Week ?

Le Premier ministre japonais envisage de prolonger l’état d’urgence au-delà du 6 mai comme initialement annoncé en s’appuyant sur l’avis d’experts pour qui il serait trop prématuré de l’arrêter après la Golden Week. Cependant, un bilan sera fait pour mesurer la progression de l’épidémie en date du 6 mai et cette décision pourrait être confirmée ou modulée. Le gouvernement avance avec prudence sur cette question du fait de l’évolution incertaine de la pandémie. Un membre du gouvernement a indiqué que 13 préfectures sur les 47 que comptent le pays font l’objet d’une vigilance importante et qui de fait, nécessiteront des dispositions spécifiques par rapport aux autres.

Dans l’attente de la prise d’une décision, Shinzo Abe a rappelé aux Japonais la nécessité de limiter leurs sorties et leurs interactions avec d’autres personnes de l’ordre de 80% pour réduire la progression de Covid-19. Il a aussi indiqué Abe que le gouvernement fournirait 15 millions de masques chirurgicaux, 1,5 million de masques haute performance, 1,3 million de blouses médicales et 1,9 million de masques faciaux aux institutions médicales du pays d’ici la fin du mois d’avril.

 

 

 

 

Covid-19 – La Gouverneure de Tokyo donne de nouvelles directives aux habitants de la capitale japonaise

Depuis quelques semaines, tout le Japon est en état d’urgence et régulièrement les gouverneurs des préfectures donnent des conseils à leurs habitants pour limiter la propagation de l’épidémie de coronavirus. Cependant, ces mesures et conseils n’étant pas assortis de contraintes, ceux-ci sont parfois peu entendus par une partie de la population.

La Gouverneure de Tokyo Yuriko Koike a tenu à rappeler aux habitants de Tokyo la nécessité de pratiquer la distanciation sociale durant les deux prochaines semaines en raison d’une recrudescence du nombre de cas recensés de coronavirus chaque jour au Japon. Cette annonce tombe mal car approche à grand pas la Golden Week, fameuse période où plusieurs jours fériés et ponts vont succéder au Japon. Les Japonais profitent de cette période pour poser une partie de leurs congés.

En complément, elle a également demandé aux Tokyoïtes de limiter leur déplacement dans les épiceries à une fois tous les trois jours et de s’y rendre seul.

 

 

 

Japon – une société propose de louer des appartements pour éviter les « corona-divorce »

appartement - corona -divorce

Une entreprise japonaise de location d’appartements de courte durée propose pendant la période de confinement des appartements pour éviter les « corona-divorces ». L’entreprise, basée à Tokyo, encourage les gens à profiter de leurs appartements meublés pour s’isoler temporairement de leur famille ou pour travailler au calme et limiter ainsi les tensions liées à la promiscuité.

La déclaration de l’état d’urgence par le gouvernement japonais et les mesures inhérentes ont de fait limiter les sorties des Japonais, bien que les limitations de sortie n’aient été que conseiller par les autorités et ne sont pas assorties de sanctions si elles n’étaient pas respectées.

Kaosku, l’entreprise à l’origine de l’initiative,  propose la location à la journée au prix de 4400 yens soit 36€ par jour. Un représentant de l’entreprise a indiqué que depuis le lancement de leur campagne le 3 avril, ils avaient accueillis 20 personnes. En plus de l’appartement, il est proposé une consultation de 30 minutes avec un avocat spécialisé en divorce.

L’idée de ce nouveau concept est venue après avoir vu un reportage sur l’augmentation des divorces en Chine et en Russie en raison du confinement. De plus, l’entreprise disposant de 500 appartements à la location sur Tokyo et les alentours subit depuis quelques mois la chute du tourisme au Japon bien qu’elle ait pu limiter la casse en proposant ces appartements comme solution de bureau pour effectuer du télétravail.

L’entreprise a aussi bénéficié de l’émergence et de la popularité du hashtag « #corona-divorce » sur Twitter au moment du lancement de sa campagne de publicité.

 

 

 

 

 

 

Le nombre de décès dus au coronavirus au Japon pourrait dépasser les 420 000 sans distanciation sociale selon une étude

Le groupe de travail gouvernemental qui suit les infections  du coronavirus a rappelé  la nécessité de réduire les contacts interhumains pour contenir l’épidémie. D’après leurs calculs, 420 000 personnes au Japon pourraient mourir en l’absence de mesures préventives.

Cependant l’équipe du ministère de la Santé, du Travail et du Bien-être en charge de la lutte contre le coronavirus a tenu à modérer cette estimation et qu’elle publierait prochainement une estimation de l’efficacité des mesures prises pour limiter la propagation du virus.

Hiroshi Nishiura, professeur à l’Univervisité d’Hokkaido et membre du groupe de travail créé par le gouvernement japonais, a indiqué  la nécessité de réduire au maximum les contacts entre les gens pour stopper la propagation du coronavirus. Il préconise une réduction de l’ordre de 80% des contacts. Sans application de ces règles, ce sont près de 850 000 personnes qui pourraient être contaminées au Japon selon une simulation.

Le gouvernement japonais vise au moins une réduction des contacts physiques de l’ordre de 70% dans les préfectures concernées par l’état d’urgence.

Actuellement, le nombre de personnes touchées par le coronavirus au Japon aurait dépassé le seuil des 9000 personnes.

 

 

La Préfecture d’Hokkaido se déclare en état d’urgence pour la deuxième fois cette année

La préfecture la plus au Nord du Japon a pris la décision aujourd’hui de se déclarer en état d’urgence alors qu’une deuxième vague d’épidémie de coronavirus a fait son apparition.

Hokkaido vient donc s’ajouter aux six autres préfectures actuellement concernées elles aussi par une situation d’état d’urgence. Il est notamment demander aux habitants de limiter leur déplacement et de favoriser le télétravail quand cela est possible. Le Premier Ministre japonais a demandé hier aux gouverneurs des 47 préfectures constituant le Japon de demander à leurs habitants de limiter les sorties en boîtes de nuit, bars et endroits très fréquentés habituellement pour limiter la création de cluster de coronavirus.

La Préfecture d’Hokkaido s’était déjà déclaré en état d’urgence le 28 février dernier et l’avait levé le 19 mars constatant une amélioration de la situation concernant la pandémie de coronavirus. Les écoles de la ville Sapporo venant à peine de rouvrir le 6 avril vont de nouveau être fermées à partir de mardi 14 avril jusqu’au 6 mai.

Au niveau national, on dénombre plus de 8 000 personnes contaminées par le coronavirus, dont environ 700 l’ont été à bord du bateau de croisière « Diamond Princess ». Le Japon pour le moment fait figure d’exception et semble arriver à limiter la pandémie.

 

 

 

 

Le Gouvernement japonais déclare l’état d’urgence pour sept préfectures

Le Gouvernement japonais a pris la décision de déclarer l’état d’urgence dans le cadre de la pandémie de coronavirus pour  sept préfectures dont celle de Tokyo à partir du 7 avril et pour une durée d’un mois. Ainsi seront concernées les préfectures de Tokyo, Kanagawa, Saitama, Chiba, Osaka, Hyogo et Fukuoka

La déclaration donnera le pouvoir aux gouverneurs de limiter les déplacements de leurs habitants et de prendre des mesures pour limiter la propagation du virus. Ils pourront demander la fermeture des écoles ou limiter l’accès à certains lieux comme les cinémas ou tout autre lieu de rassemblement.

Il leur sera aussi donner la possibilité de réquisitionner tout terrain ou immeuble sans le consentement de leur propriétaire pour y établir des structures médicales temporaires.

En cas d’urgence, les gouverneurs auront la possibilité d’ordonner aux sociétés de livraison de livrer des fournitures et équipements médicaux et également de réquisitionner du matériel médical si nécessaire.

Pour l’heure, il n’est pas prévu de confinement à l’européenne et cette option ne devrait pas voir le jour au Japon. Les gouverneurs ont pour habitude d’exprimer des recommandations auprès de la population mais aucune sanction ne sera prévue si celles-ci n’étaient pas suivies.