Une entreprise japonaise de location d’appartements de courte durée propose pendant la période de confinement des appartements pour éviter les « corona-divorces ». L’entreprise, basée à Tokyo, encourage les gens à profiter de leurs appartements meublés pour s’isoler temporairement de leur famille ou pour travailler au calme et limiter ainsi les tensions liées à la promiscuité.
La déclaration de l’état d’urgence par le gouvernement japonais et les mesures inhérentes ont de fait limiter les sorties des Japonais, bien que les limitations de sortie n’aient été que conseiller par les autorités et ne sont pas assorties de sanctions si elles n’étaient pas respectées.
Kaosku, l’entreprise à l’origine de l’initiative, propose la location à la journée au prix de 4400 yens soit 36€ par jour. Un représentant de l’entreprise a indiqué que depuis le lancement de leur campagne le 3 avril, ils avaient accueillis 20 personnes. En plus de l’appartement, il est proposé une consultation de 30 minutes avec un avocat spécialisé en divorce.
L’idée de ce nouveau concept est venue après avoir vu un reportage sur l’augmentation des divorces en Chine et en Russie en raison du confinement. De plus, l’entreprise disposant de 500 appartements à la location sur Tokyo et les alentours subit depuis quelques mois la chute du tourisme au Japon bien qu’elle ait pu limiter la casse en proposant ces appartements comme solution de bureau pour effectuer du télétravail.
L’entreprise a aussi bénéficié de l’émergence et de la popularité du hashtag « #corona-divorce » sur Twitter au moment du lancement de sa campagne de publicité.