La liste des pays interdits de séjour au Japon s’allonge encore avec treize nouveaux pays concernés

Le Japon continue de fermer ses frontières avec l’ajout de treize nouveaux pays sur la liste, portant le total à 159. Le ministère des Affaires Étrangères japonais a ainsi ajouté le Boutan, Trinidad et Tobago, Belize, Ethiopie, Gambie, Zambie, Zimbabwe, Tunisie, Nigeria, Malawi, Soudan, Rwanda et Lesotho. Cette décision a été prise pour limiter l’entrée d’étrangers sur le territoire japonais afin de limiter la propagation du COVID-19 alors que le Japon subit une nouvelle vague d’épidémie.

Le nombre de voyageurs étrangers entrant au Japon était de 3800 en juillet dernier, soit une baisse de 99,9% par rapport à 2019. Dans le même temps, le nombre de Japonais quittant le pays a lui aussi diminuer de 98,8% pour atteindre le nombre de 20300 personnes.

Alors que le Japon ferme ses frontières, il a aussi entamé des discussions avec 16 pays pour assouplir les restrictions d’accès à son territoire. Parmi les heureux élus, on trouve l’Australie et des pays asiatiques avec qui le Japon a des échanges économiques importants habituellement. Le but de la démarche est de renouer avec les partenaires commerciaux historiques et de relancer une économie japonaise en berne en attendant de jours meilleurs.

Le Japon va permettre le retour des résidents étrangers qui ont quitté le pays avant la fermeture des frontières

Après plusieurs demandes de résidents étrangers et des représentants de leur pays d’origine, mais aussi d’entreprises étrangères, le Japon envisage d’autoriser leur retour sur le territoire japonais. Cela permettrait ainsi aux étudiants et travailleurs étrangers de pouvoir enfin revenir au Japon et reprendre leur vie avant que le Japon ne soit amené à fermer les frontières pour préserver le pays de tout contact extérieur pour limiter la propagation du coronavirus.

Ainsi quelque soit leur nationalité, ils pourront effectuer une demande d’entrée sur le territoire japonais et s’ils respectent les pré-requis, ils seront autorisés à revenir. Pour rappel, actuellement, ce sont 146 pays qui sont interdits de séjour au Japon. Cependant, cette permission d’entrée au Japon ne sera pas possible pour les résidents étrangers ayant quitté le pays après la fermeture sauf si leur départ du Japon a été motivé pour des raisons médicales, de décès d’un proche ou pour motif humanitaire.

Concernant les règles à respecter pour espérer un retour au Japon , il y a notamment la nécessité d’avoir pratiqué un test PCR 72h avant d’avoir pris l’avion, avoir obtenu l’autorisation d’entrée sur le territoire de la part des autorités japonaises, avoir effectuer un suivie de son état de santé 14 jours avant l’arrivée, rester isolé à son arrivée et télécharger l’application de tracking du gouvernement japonais.

A partir du 1er septembre, les règles d’entrée au Japon vont être encore plus strictes et concerneront tous les résidents du Japon.

Jusqu’à maintenant, les résidents permanents disposant d’un visa longue durée, les époux, enfants de Japonais qui avaient quitté le Japon avant la fermeture des frontières pouvaient rentrer librement au Japon sans présenter de document ou test PCR, mais les règles vont évoluer et il leur sera demander de produire une autorisation d’entrée sur le territoire et un justificatif de test PCR réalisé 72h avant leur vol.

Allongement de la liste des pays interdits d’entrer au Japon avec 17 pays supplémentaires

Le Japon continue de restreindre l’accès à son territoire alors que la pandémie de COVID-19 repart dans certaines régions. 17 nouveaux pays sont concernés par ces restrictions dont la Palestine, le Népal, le Kenya et le Vénézuela notamment. Les autres pays concernés sont le Botswana, les Comores, le Liberia, la Libye, Madagascar, la Namibie, le Paraguay, la République du Congo, la Sierra Leone, la Somalie, le Soudan, le Suriname et l’Ouzbékistan.

Le Ministre des Affaires Étrangères japonais Toshimitsu Motegi a indiqué que ces pays avaient atteint le niveau 3 de l’épidémie justifiant leur ajout sur la très longue liste des pays interdits de séjour au Japon portant ainsi leur total à 146.

Les possibilités de voyages en direction et en provenance du Japon sont de plus en plus réduites ce qui a des conséquences sur l’économie du Japon et son tourisme qui a chuté de 99% par rapport à l’année dernière à la même période. Malgré tout, le gouvernement japonais par le biais de son Premier Ministre Shinzo Abe continue de montrer des signes d’espoir avec l’ouverture avec de discussions avec quelques pays et l’augmentation de la capacité de tests PCR dans les principaux aéroports du pays

Le Japon pourrait permettre le retour au pays des résidents étrangers

Avec la crise du Covid-19, le Japon a du prendre des mesures de restrictions pour limiter les entrées dans le pays. De fait, beaucoup de résidents étrangers vivant habituellement au Japon mais qui ont du quitté le pays pour différents motifs ne peuvent pas y retourner pour le moment. Le gouvernement japonais envisage de leur permettre à nouveau de revenir. Cette mesure serait prise dans le but notamment de relancer l’économie en permettant le retour sur le territoire de toutes les forces productives mais aussi de permettre à ces résidents de retrouver leur famille vivant au Japon. Cependant, tous les résidents étrangers pourront de nouveau entrer sous réserve d’avoir au préalable passer un test de dépistage au coronavirus.

Aujourd’hui, les résidents étrangers ne sont pas autorisés à revenir au Japon après voir visité ou résidé dans un pays faisant partie des 129 pays non autorisés même si leur famille est au Japon. L’entrée sur le territoire japonais n’est possible que pour des circonstances exceptionnelles : nécessité de partir à l’étranger pour une intervention médicale ou être convoqué par un tribunal à l’étranger.

Le Ministère des Affaires Étrangères japonais a reçu des sollicitations de nombreux pays occidentaux depuis quelques mois demandant l’autorisation de retour au Japon pour les travailleurs expatriés. Il y aurait entre 50 000 et 60 000 travailleurs expatriés au Japon et une grande partie d’entre eux n’ont pas pu voir leur famille depuis qu’ils ont quitté le Japon.

L’autorisation d’entrée de ces travailleurs pourraient se faire progressivement car le gouvernement japonais souhaite limiter encore les entrées pour réduire les risques de propagation de Covid-19.

Le Japon envisage d’ouvrir ses frontières à Brunei et Taïwan

Le Japon pourrait débuter des pourparlers avec Taïwan et Brunei ce mois-ci afin d’assouplir leurs restrictions d’accès à l’archipel nippon. Il pourrait en être de même prochainement pour la Chine et la Corée du Sud alors que la liste des pays interdits de séjour au Japon s’est allongée cette semaine portant le total à 129 pays. Cependant, le Japon reste malgré tout inquiet et peu enclin à ouvrir totalement ses frontières alors que la pandémie repart dans certains pays du monde d’autant que les capacités du Japon à dépister le Covid-19 sont limitées. Malgré tout le Japon se prépare et étudie toutes les possibilités. La crise économique dans laquelle se trouve le Japon actuellement avec notamment le tourisme qui a perdu 99,9% de ses visiteurs étrangers force le Japon à trouver des solutions pour en limiter l’impact et relancer l’activité tout en gardant à l’esprit les contraintes sanitaires inhérentes.

Le choix de lancer des discussions avec Taïwan et Brunei s’explique par le fait que ces deux pays ont démontré une bonne gestion de la pandémie avec très peu de cas déclarés et la possibilité de mieux contrôler les flux de personnes en provenance de ces deux pays. Ce qui sera plus compliqué avec des pays comme la Chine ou la Corée du Sud gros pourvoyeurs de touristes habituellement pour le Japon. Dans le même temps, les discussions continuent avec le Vietnam, la Nouvelle-Zélande, l’Australie et la Thaïlande. Le 25 juin dernier, un premier vol du Japon vers le Vietnam a été effectué avec 150 passagers qui étaient principalement des hommes d’affaires.

Le Japon allonge la liste des pays interdits de séjour sur son territoire

Alors que la pandémie de Covid-19 continue de se propager au niveau mondial, le Japon a pris la décision d’ajouter 18 pays « bannis » de son territoire afin de limiter la propagation sur l’archipel.

Les pays concernés sont le Guyana, Cuba, Guatemala, Grenade, Costa Rica, Jamaique, Nicaragua, Haiti, Saint Vincent et les Grenadines, Algérie, le Swaziland, le Cameroun, le Sénégal, la République centrafricaine, la Mauritanie, Irak, le Liban et la Géorgie.

Avec ce nouvel ajout, cela porte le total à 129 pays interdits de séjour au Japon pour les personnes ayant séjourné sur les 14 derniers jours.

Le gouvernement japonais a également indiqué la prolongation de la suspension des visas délivrés hors du Japon jusqu’à fin juillet. Des exceptions sont prévues pour les personnes résidentes au Japon ayant quitté le pays avant le 30 juin soit en qualité de résident permanent, soit en visa longue durée, mais aussi pour les conjoints ou enfants d’un résident permanent ou d’un ressortissant japonais.

Les personnes ayant d’autres statuts ou prévoyant de quitter le Japon après le 1er juillet devront remplir des conditions strictes pour rentrer à nouveau dans le pays. Des permissions spéciales seront accordées pour des motifs humanitaires, d’urgence médicale ou en cas de perte d’un proche.

Ces mesures de restrictions d’entrée au Japon ont été vivement critiquées par les expatriés au Japon et les lobbies d’affaires étrangers.

Du coté de l’Europe, on est plutôt sur une phase d’ouverture avec l’autorisation pour une douzaine de pays, dont ferait partie le Japon, de pouvoir entrer à nouveau sur le sol européen à partir du 1er juillet 2020 même si parmi les États membres certains imposent une quarantaine à l’entrée dans leur pays.

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Premières pressions européennes pour réduire les restrictions de voyage vers le Japon

Le Japon suite à la pandémie de coronavirus avait pris des dispositions pour limiter l’accès à son territoire à l’encontre d’une centaine de pays (111 à aujourd’hui). Ces restrictions sont toujours en vigueur même si des déclarations du gouvernement japonais annonçant un éventuel allègement de ces mesures à l’attention des hommes d’affaires et de certains pays avec qui elle entretient des relations commerciales importantes.

D’autres pays d’Asie ou les États-Unis poussent depuis quelques semaines dans ce sens afin de relancer leur économie et les échanges avec le Japon. Jusqu’à maintenant, l’Europe était assez peu revendicative. Mais depuis hier, un lobby d’entreprises européennes a exhorté le Japon a allégé les restrictions d’entrée à l’encontre des Européens en mettant en avant l‘impact négatif sur les échanges entre le Japon et l’Europe.

Le Japon et l’Union Européenne avait signé un accord commercial en février 2019 dans le but d’accroitre les échanges. Cet accord a boosté les exportations vers le Japon (+6,6%) et les investissements japonais en Europe. Cette dynamique fut stoppée net par les mesures prises par le Japon pour limiter la propagation du coronavirus sur son territoire. Michael Mroczek, Président du European Business Council au Japon a suggéré au Japon de réduire les restrictions pour les résidents permanents et les « résidents longue-durée » en indiquant que parmi eux beaucoup ont des entreprises ou sont employés au Japon, mais aussi pour les voyageurs d’affaires.

Le Premier Ministre japonais Shinzo Abe a de nouveau indiqué vouloir réduire progressivement dès cet été les conditions de restrictions pour certains pays dont les pays européens ne font pas partie pour le moment. Ces premières déclarations de la part d’organismes européens feront-ils avancer les choses ? Rien n’est moins sûr. Même si les relations entre le Japon et l’Europe sont plutôt bonnes, le poids de l’Europe parait encore bien léger face à des pays plus proches géographiquement.

Retrouvez nos précédents articles sur le sujet : Réouverture des frontières au Japon : la priorité sera donnée aux voyageurs d’affaires, Le Japon pourrait ouvrir de nouveau ses frontières à quatre pays dans le courant de l’été, Le Japon pourrait permettre à 250 business men issus de quatre pays de rentrer sur son territoire quotidiennement

Réouverture des frontières au Japon : la priorité sera donnée aux voyageurs d’affaires

Le ministre des Affaires Étrangères japonais Toshimitsu Motegi  a annoncé qu’en cas de réouverture des frontières, seulement les hommes d’affaires pourraient dans un premier temps entrer sur le territoire japonais.

Il a aussi indiqué que l’ouverture des frontières se feraient progressivement par groupe de pays en espérant que la réciprocité soit faites également avec ces mêmes pays.  Pour rappel, ce sont actuellement les ressortissants d’une centaine de pays et ceux qui y ont résidé sur les 15 derniers jours qui sont interdits d’entrée au Japon. Du coté des voisins du Japon, la Chine et la Corée du Sud ont pris des mesures similaires mais depuis le début du mois, les businessmen testés négatif au Covid-19 sont autorisés à rentrer dans le pays.

Le ministre des Affaires Étrangères a tenu à rappeler que les mesures actuelles s’assoupliraient une fois l’épidémie maitrisée au Japon mais aussi dans le monde. Petit à petit, le Japon tente de réduire les contraintes liées à la pandémie. Depuis jeudi 14 mai, l’état d’urgence a été levé dans 39 des 47 préfectures japonaises.

Ceux qui espéraient effectuer un voyage au Japon en 2020 devront donc encore patienter.