Le report des Jeux Olympiques de Tokyo a couté 2 milliards d’euros

Le report des JO de Tokyo en raison de la pandémie de coronavirus aura engendré un surcoût de 2 milliards d’euros ont indiqué les organisateurs. Cette annonce vient alors que les officiels tentent de relancer l’enthousiasme des Japonais en prévision de la tenue de l’événement à l’été 2021.

Ce qui ne sera pas une tache aisée en raison de la crise sanitaire et de l’annonce de ce surcoût qui ne devrait pas jouer favorablement auprès du public. Lors d’un précédent sondage, une majorité de japonais ont indiqué que les Jeux devaient être annulés ou reportés.

D’autant que d’autres frais supplémentaires pourrait s’ajouter pour permettre leur tenue. Une partie des frais est apparue avec la nécessité de prendre des mesures sanitaires dans l’optique où la pandémie ne serait pas terminée.

Ces frais supplémentaires seront réparties entre Tokyo, le comité d’organisation et le gouvernement japonais. Le CIO ne participera pas aux frais mais a annoncé renoncer aux redevances versées par les sponsors, une première.

Du coté de la billetterie, 18% des tickets vendus ont été remboursés ce qui représentent près de 810 000 billets. Les organisateurs espèrent que ces billets pourront de nouveau trouver preneur.

Coronavirus – La Gouverneure de Tokyo demande aux commerces de la capitale de fermer plus tôt

La Gouverneure de Tokyo Yuriko Koike a invité hier les restaurants, les bars et les karaokés à fermer à 22h pendant trois semaines à partir de samedi alors que la pandémie de coronavirus repart au Japon.

Cette requête concerne les 23 arrondissements de la capitale et de la région de Tama à l’Ouest de Tokyo et ce jusqu’au 17 décembre. Le gouvernement de Tokyo gouvernement a alloué 20 milliards de yens dans un budget supplémentaire proposé au début du mois pour fournir 400 000 yens de compensation financière à chaque établissement qui répondront à l’appel.

La Gouverneure a également demandé aux habitants de la capitale de limiter leurs déplacements et de continuer d‘adopter les mesures de distanciation sociale, tout en appelant les entreprises à favoriser le télétravail. Dans le même temps, le programme « Motto Tokyo » qui venait compléter le plan de soutien au tourisme « Go To Travel » a été suspendu, ainsi que « Go To Eat« . Mardi, ce sont les villes d’Osaka et de Sapporo qui sont sorties du programme de soutien au tourisme japonais.

La capitale japonaise a recensé 401 nouveaux cas de COVID-19 mercredi portant le total à 38 598 cas constatés depuis le début de la pandémie pour 500 décès.

Tokyo – les taxis autorisés à refuser les passagers ne portant pas de masque

On a tendance à dire que « le client est roi », au Japon, le client est considéré encore plus. Malgré tout, le ministre des Transports japonais a accordé la possibilité aux taxis de Tokyo de refuser tout passager refusant de porter un masque sans raison valable afin de limiter les risques de contamination au coronavirus. Cette décision fait suite à la demande de dix compagnies de taxi de la capitale nipponne et devrait aussi s’étendre sans aucun doute à d’autres villes du pays.

Elles avaient demandé la possibilité de revoir certaines règles notamment avec les personnes fortement alcoolisées ne portant pas de masques car elles seraient susceptibles de constituer un risque plus important de propagation de la COVID-19 auprès des chauffeurs.

Habituellement, la loi japonaise régissant les transports ne permet pas aux taxis de refuser un passager sauf en cas de client violent notamment. Pour autant cette assouplissement de la loi ne permet pas de refuser tous les passagers sans masque, mais laisse tout de même aux chauffeurs de taxi d’évaluer l’état de santé ou d’autres raisons qui pourraient justifier un refus. Le ministère a tenu à préciser que la disposition a été approuvée pour protéger non seulement les chauffeurs de taxi, mais aussi les usagers suivants.

Depuis le début de la pandémie, les compagnies de taxi japonaises ont pris des mesures de précaution telles que la désinfection fréquente des véhicules. Les conducteurs sont aussi tenus de porter des masques et de subir des contrôles de température corporelle régulier.

Tokyo va augmenter ses capacités de test de la Covid-19 à 60 000 par jour

Yuriko Koike, Gouverneure de Tokyo, a indiqué vouloir augmenter les capacités de test de la Covid-19 à plus de 60 000 par jour à partir du mois de décembre. Cette déclaration a été faites lors de l’annonce d’un plan sur le coronavirus et la grippe. Cet objectif de capacité de test a été établi sur la base des données obtenues les années précédentes. Il a ainsi été estimé qu’il y aurait environs 52 000 cas potentiels de grippe avec fièvre et environs 13 000 patients suspecté d’avoir contracté le COVID-19 par jour. Dans la pratique, les patients suspectés d’avoir la grippe seront dans un premier temps tester pour la grippe, puis au coronavirus si le test de la grippe s’avère négatif.

Depuis le 1er octobre, la capacité de test PCR était passée de 10 000 à 25 000 par jour. Pour procéder à cette augmentation de la capacité de tests, la métropole de Tokyo a prévu d’accroitre les effectifs dédiés aux tests et augmenter leur nombre d’heures de travail. Elle prévoit d’embaucher près de 100 infirmières. En complément, la hotline de Tokyo dédiée au COVID-19 qui n’était joignable que les soirs et pendant les périodes de vacances va devenir joignable 24/24.

Chaque jour, le nombre de cas de coronavirus continue d’augmenter chaque jour dans la capitale, ce qui en fait la préfecture la plus touchée du Japon. On comptabilise en moyenne 200 cas de coronavirus par jour à Tokyo depuis quelques semaines. Avec l’arrivée de la saison de la grippe et la pandémie de COVID-19, il est important de se préparer et de tester au maximum.

Cependant, les premiers retours concernant les cas de grippe cette année font état d’un nombre significativement moins important que l’année dernière pour le moment.

Le Japon dépasse le cap des 100 000 cas de Covid-19

Malgré une épidémie plutôt maitrisée dans l’archipel nippon, le Japon vient de dépasser le cap des 100 000 cas de coronavirus jeudi 29 octobre dont 10 000 qui remontent à moins de trois semaines. Une grande proportion des cas ont été relevés dans les grandes métropoles du pays : 30 000 à Tokyo, 12 000 dans la Préfecture d’Osaka, 8 000 à Kanagawa et 6 000 dans celle d’Aichi.

A Tokyo, les cas quotidiens constatés oscillent entre 100 et 200 depuis quelques semaines. Le 29 octobre, ce sont 221 nouveaux cas qui ont été recensés sur 6187 tests effectués. Parmi ces 221 cas, 58 sont âgés d’une vingtaine d’années, 48 ont la trentaine et 41 ont la quarantaine. 29 personnes sont dans des états graves.

Le 28 octobre ce sont 731 personnes à travers le pays qui auront été contaminés par le COVID-19. Le ministère de la Santé indique que les chiffres étaient en augmentation depuis le début du mois d’octobre.

Le taux d’incidence pour 100 000 personnes est passé de 2.84 à la mi-octobre à 3.21 à la fin du mois. Le taux de transmission du virus reste stable aux alentours de 1 au niveau du pays. Si l’on regarde par préfecture, on constate des disparités : 1,9 à Hokkaido, 0,75 à Tokyo, 1,04 à Aichi, 0,96 à Fukuoka et 1,83 à Okinawa.

La plupart des clusters d’infections se trouvent dans les lieux de restauration, les lieux de travail et au sein de groupes de résidents étrangers.

Tokyo va lancer son programme de soutien au tourisme pour ses résidents

Le gouvernement de Tokyo va lancer son programme de soutien au tourisme destiné uniquement à ses habitants. Les Tokyoïtes vont pouvoir bénéficier d’une réduction de 5000 yens par personne pour une séjour d’une nuit coutant au minimum 6000 yens dans les hôtels et auberges de la capitale. Ce dispositif peut être couplé la campagne Go To Travel du gouvernement japonais.

Dans ce cas, l’hébergement devra coûter 9 000 yens au minimum. Ce programme couvrira également les voyages d’une journée à hauteur de 2500 yens. L’opération est valable jusqu’à fin mars ou dans la limite du budget alloué qui s’élève à 2 Milliards de yens.

750 agences de voyages ont été référencées et vont gérer le dispositif dans leur agence et en ligne. La Gouverneure de Tokyo a tenu à rappeler la nécessité pour les Tokyoïtes et les agences de voyages de veiller à la prévention du coronavirus en se lavant régulièrement les mains et en portant un masque.

JAPON – LA FÊTE D’HALLOWEEN S’ADAPTE AUX NOUVELLES CONTRAINTES SANITAIRES

La fête d’Halloween très appréciée au Japon va devoir s’adapter cette année en raison de la pandémie de coronavirus qui touche le pays depuis plusieurs mois déjà. Avec la nécessité de distanciation sociale et du respect des gestes barrière, de nombreux événements virtuels devraient être proposés.

Chaque année, le quartier de Shibuya à Tokyo est noir de monde. Le maire de l’arrondissement Ken Hasebe a demandé aux fêtards de ne pas venir faire la fête à shibuya et d’assister à des événements en ligne craignant que de nouveaux clusters se créent. Plusieurs événements virtuels reprenant le quartier de Shibuya ont été créées où les participants peuvent circuler avec leur avatar déguisé ou assister à un concert de Kyary Pamyu Pamyu.

D’autres villes japonais ont également favorisé les événements virtuels comme la ville de Kawasaki, où près de 120 000 personnes avaient assisté à la parade d’Halloween l’année dernière, qui a préféré cette année remplacer la parade par un concours de costume en ligne sur son site. Le concours est ouvert à tous les participants du monde entier et peuvent adresser une vidéo. Le premier prix est de 500 000 yens (4000€).

Les parcs d’attraction japonais sont obligés aussi de s’adapter cette année pour éviter la création de clusters en leur sein. Les parcs Disney ont préféré annulé les festivités d’Halloween. Du coté du parc Universal Studios, les accès au parc seront limités.

Japon – Lancement d’un JR pass pour les résidents étrangers le 16 octobre 2020

Le rêve de nombreux expatriés vivant au Japon va enfin être exaucé ! Ils vont pouvoir enfin bénéficier d’un JR Pass, le fameux sésame qui permet de prendre certains trains en illimité au Japon sur une durée de 7, 14 ou 21 jours à un prix modique au vu du nombre de trajets qu’il permet de faire. Mais ce pass n’est normalement disponible que pour les touristes étrangers. La compagnie de trains JR EAST vient d’annoncer le lancement pour une période limitée d’un JR Pass à destination des expatriés et ce pour une durée limitée.

Baptisé  » JR EAST Welcome Rail Pass 2020″, il permettra pendant trois jours consécutifs et seulement pour les résidents étrangers de pouvoir voyager en train (Shinkansen compris) en illimité autour de Tokyo, dans le Tohoku, Nagano et Niigata.

Le pass sera disponible à la vente pour une durée limitée à partir du 16 octobre 2020 jusqu’au 26 février 2021 et sa période de validité sera comprise entre le 16 octobre 2020 et 28 février 2021.

Mais combien va-t-il coûter?

Le prix sera de 12 000 yens pour les adultes (96,20€ ) et de 6000 yens pour les enfants (48,10€).

Entre le plan Go To Travel, Go To Eat et le « JR EAST Welcome Rail Pass 2020« , si vous vivez actuellement au Japon, vous n’aurez plus aucune excuse pour ne pas visiter le Japon.

Pour obtenir des informations complémentaires, n’hésitez pas à visiter le site de JR EAST.

Japon : l’entrée de Tokyo dans le dispositif « Go To Travel » booste le tourisme domestique

Après avoir été lancé en juillet dernier sans Tokyo, le dispositif « Go To Travel » connait un nouvel élan avec l’intégration de la capitale japonaise. Les aéroports et les gares de Tokyo ont été pris d’assaut ce week-end. Pour rappel, le programme « Go To Travel » finance 50% des frais de voyages réalisés à l’intérieur du Japon pour les Japonais et les résidents pour soutenir le tourisme au Japon affecté par la crise du COVID-19.

Parmi les destinations populaires choisies par les Tokyoïtes, on retrouve Hokkaido et Okinawa. De nombreux vols et trains étaient complets. Les habitants de la capitale japonaise avaient hâte de quitter leur ville pour quelques jours et le fait de pouvoir voyager à moindre coût a fortement joué dans cette envie de changer d’air.

Cependant, cet afflux de voyageurs en provenance de Tokyo, plus gros foyer de coronavirus du Japon, fait craindre une recrudescence importantes de cas de COVID-19 dans les prochains jours. Plus que jamais le respect des gestes barrières sera plus que déterminant pour éviter une crise plus grave, qui sans aucun doute pourrait avoir des conséquences plus qu’inquiétantes pour le Japon.

Retrouvez tous nos articles sur le plan « Go To Travel ».

Tourisme au Japon : entre inquiétude et espoir avec le plan « Go To Travel »

C’est aujourd’hui que Tokyo rentre enfin dans le dispositif de soutien au tourisme japonais « Go To Travel« . Le plan « Go To Travel » , lancé en juillet 2020, avait dans un premier temps exclut la capitale japonaise en raison de la crise du COVID-19. En effet, Tokyo concentre le plus grand nombre de cas de coronavirus au Japon (30% des cas au Japon) et pour limiter la propagation du virus, la décision avait été prise ne pas prendre en charge les frais de voyage des personnes en provenance et souhaitant se rendre à Tokyo.

L’arrivée de Tokyo et ses 13,9 millions d’habitants dans le dispositif devrait permettre un afflux de touristes qui devrait faire grand bien à toutes les préfectures japonaises, même si l’inquiétude reste présente sur un risque de propagation plus important à l’échelle du pays. Les inquiétudes concernent aussi les préfectures qui ont déjà des capacités hospitalières limitées et qui en cas de crise importante sanitaire ne serait pas en capacité de soigner cet afflux de touristes.

Malgré tout, le gouvernement japonais a tenu à intégrer Tokyo dans « Go To Travel » tout en gardant à l’esprit la nécessité du respect des règles sanitaires et des gestes barrières. L’intérêt économique a pris le dessus sur l’intérêt sanitaire alors que le tourisme au Japon vit l’une de ces crises les plus importantes.

Beaucoup de gouverneurs de préfecture ont ainsi lancé des appels aux Japonais de Tokyo de ne pas voyager s’ils sont malades et de bien respecter la distanciation sociale lors de leur séjour dans leur préfecture.

Dans le même temps et en prévision de cet afflux de touristes, de nombreuses communes, ayant des sources chaudes, ont augmenté la taxe locale pour financer des structures permettant de se faire tester au COVID-19. Les hôtels et autres lieux de villégiature ont également pris des dispositions pour augmenter leur capacité de désinfection de leur établissement.

Selon les professionnels du tourisme, pour le moment, les Tokyoïtes ne se sont pas encore bousculés pour les réservations malgré quelques contacts téléphoniques. Mais les différentes préfectures espèrent qu’avec la saison automnale, les Japonais de Tokyo auront envie de quitter la capitale pour quelques jours et redonner un peu de vie aux commerces locaux.

La pandémie de Covid-19 fait chuter le cours du thon rouge au Japon

La crise du COVID-19 n’épargne personne au Japon. La filière du thon rouge, poisson très recherché par les restaurants de sushi au Japon, subit cette année une baisse importante de ses prix. Deux raisons expliquent cette baisse du cours assez inhabituelle : une pêche abondante cette année et la crise du coronavirus. Alors que les pêcheurs ont réalisé de bonnes prises, la demande de thon n’a jamais été aussi faible de la part des restaurants qui subissent la crise sanitaire de plein fouet.

L’automne et l’hiver sont les meilleures saisons pour pêcher le thon rouge; ce mois-ci, les livraisons de thons rouges au marché de Toyosu de Tokyo ont été importantes, en volume, on est sur les mêmes chiffres que l’année précédente qui était déjà une année exceptionnelle. L’autre particularité est que plus de la moitié des thons habituellement pêchés en septembre pèsent chacun autour de 30kg, mais cette année ceux-ci dépassent les 100 kg.

Des salariés du marché de Toyosu ont ainsi constaté que les thons pêchés sont de plus en plus gros. Malgré des volumes et une qualité meilleure, les prix ont chuté de 20 à 30% par rapport à septembre 2019. Les restaurateurs limitent depuis quelques mois leur achat et stockent très peu de poissons, d’où une demande en forte baisse. Dans le même temps, les poissonniers connaissent une demande plus importante de poissons de la part des Japonais mais pour une consommation à leur domicile et non plus au restaurant.

Cette baisse des cours du thon rouge se retrouve dans les magasins. Un sashimi de thon Oma a été vu ce mois-ci à 1000 yens (8,13€) les 100 grammes dans un Depato de Tokyo, soit un prix inférieur de 30% par rapport au thon classique. Mais cette baisse des prix ne devraient pas durer selon des professionnels du secteur avec notamment l’arrivée du pique de consommation en hiver.

Vous êtes amateurs de thon rouge et actuellement au Japon ? Un conseil, profitez-en pour aller déguster des sushi ou sashimi de thons rouges réalisés avec du thon de grande qualité !

Japon – Le plan « go to Travel » sera étendu à Tokyo à partir d’octobre

Depuis quelques mois, le plan de soutien au tourisme domestique japonais « Go To Travel » a été lancé alors que le pays est en proie à une deuxième vague de COVID-19. Cependant, la décision avait été prise de ne pas inclure Tokyo et ses environs dans le dispositif, en effet, la majorité des cas de coronavirus relevés au Japon se trouvent dans la Préfecture de Tokyo. Mais cette exclusion pourrait prendre fin le 1er octobre a annoncé le ministre Yasutoshi Nishimura en charge de la gestion de la crise du COVID-19.

Cette annonce devrait satisfaire ceux qui se sont étonnés de l’exclusion de Tokyo au moment du lancement du programme, car la capitale japonaise a un poids important à l’échelle du pays tant d’un point de vue démographique qu’économique.

Ce plan de relance ayant pour but de soutenir l’économie touristique, les détracteurs n’ont pas compris l’intérêt d’exclure près de 14 millions de personnes du programme « Go To Travel ».

Les premiers retours du plan de relance vont au-delà des espérances du gouvernement japonais. Certaines préfectures en ont bien profité comme Wakayama avec un taux de réservation 187% supérieur à 2019, 164 % pour Nara ou bien 150% pour la Préfecture de Tokushima selon le JATA (Japan Association of Travel Agents)

Dans le même temps, d’autres annonces ont été faites lors de cette conférence : la fin de la limitation de la jauge des 5000 personnes pouvant assister à un événement à partir du 19 septembre. Le respect des gestes barrières restera plus que jamais d’actualité malgré la levée des contraintes liées au regroupement de personnes dans des lieux accueillant du public.

Retrouvez l’ensemble de nos articles sur le plan « Go To Travel ».

« Les Jeux Olympiques de Tokyo devront avoir lieu quoiqu’il arrive » selon la Gouverneure de Tokyo

Alors que de nombreux Japonais se sont exprimés contre la tenue des Jeux olympiques et qu’il se murmure qu’une annulation pourrait avoir lieu, la Gouverneure de Tokyo Yuriko Koike a tenu à préciser que Tokyo devait accueillir les Jeux Olympiques d’été « quoiqu’il arrive » l’année prochaine en prenant toutes les mesures sanitaires nécessaires.

Cette déclaration fait écho à la déclaration effectuée quelques jours plus tôt par John Coates le Vice-président du Comité International Olympique, qui avait déclaré que « les Jeux olympiques se tiendront avec ou sans COVID-19 » à la date prévue du 23 juillet 2021. Yuriko Koike a tenu à préciser que toutes les mesures seraient prises pour la sécurité de tous durant les olympiades.

De son coté, la ministre en charge des Jeux olympiques Seiko Hashimoto a déclaré que les Jeux olympiques devaient avoir lieu à tout prix pour les athlètes et les équipes d’organisation qui se préparent pour l’événement depuis plusieurs années.

Pour rappel, les Jeux olympiques avaient été reportés en raison de la pandémie mondiale de coronavirus et auraient du avoir lieu l’été dernier. D’un point de sanitaire, actuellement la capitale japonaise connait tous les jours de nouveaux cas, même si leur nombre a diminué. En août, le nombre de cas quotidiens était monté entre 300 et 400, ce qui faisait craindre le pire, mais depuis quelques jours on tourne autour d’une centaine de cas constatés quotidiennement. Le nombre de cas constatés au global sur Tokyo depuis le début de la pandémie s’élève à 22 168, le plus haut total sur l’ensemble des 47 préfectures japonaises.

Kyoto reconnue la ville la plus puissante du Japon en dehors de Tokyo

Une filiale du promoteur immobilier Mori Building a indiqué que Kyoto était de nouveau en tête du classement des villes les plus puissantes du Japon en dehors de Tokyo. Puisque la capitale japonaise à son propre classement pour ses différents arrondissements. A ce propos, c’est l’arrondissement de Chiyoda qui est arrivé en tête sur les 23 arrondissements que compte la capitale. Chiyoda a obtenu les meilleures notes sur les critères de l’économie et de l’habitabilité.

Dans ce classement, Osaka a obtenu la 2ème place du classement (3ème en 2019) et Fukuoka 2ème l’année dernière est au 3ème rang cette année d’après le Mori Memorial Foundation’s Institute for Urban Strategies. Au total, ce sont 109 villes importantes qui ont été évaluées sur une base de 83 critères répartis en 6 catégories : économie et business, recherches et développement, intéraction culturelle, vie quotidienne et habitabilité, environnement et accessibilité.

Kyoto a obtenu les meilleures notes sur les critères culture et recherche, quant à Osaka elle doit son ascension au classement grâce à ses progrès au niveau de l’habitabilité. Fukuoka a obtenu les meilleures notes pour son économie et son accessibilité.

La pandémie de coronavirus n’a pas eu d’incidences sur le classement 2020 a tenu à préciser l’institut à l’origine de l’étude. Parmi les

Japon – La démolition de l’ancienne gare d’Harajuku a débuté

Après plus de 96 ans d’existence, la célèbre ancienne gare d’Harajuku va être détruite malgré les protestations du grand public. La fameuse gare en bois avec son architecture si particulière avait été construite en 1924 à l’origine pour les visiteurs du temple Meiji, temple qui fut construit en 1920.

La station d’Harajuku fait partie des 30 gares de la ligne Yamanote de Tokyo et est exploitée par JR EAST. Elle avait survécu miraculeusement à la Seconde Guerre Mondiale malgré la chute de 10 bombes sur le bâtiment qui heureusement n’avaient pas explosé en 1945,

Elle fut remplacée par une gare récemment inaugurée et réalisée dans un style plus moderne. L’ancienne gare fut fermée au public en mars dernier et la décision invoquée pour son remplacement vient du fait qu’elle ne répondait plus aux normes incendie. La bonne nouvelle c’est qu’une partie des matériaux de l’ancienne gare seront réutilisés pour la construction d’une réplique à proximité du site actuel.

Plus de 400 nouveaux cas de Covid-19 détectés à Tokyo ce vendredi

La capitale japonaise et le Japon connaissent depuis quelques semaines une augmentation du nombre de cas de COVID-19 dépistés. Tokyo a battu un nouveau record avec plus de 400 nouveaux cas, battant le record de la veille qui était à 367. Au niveau national, il a été détecté 1305 nouveaux cas. La mégalopole de Tokyo est la région la plus touchée du pays. Ces records successifs font craindre le pire aux autorités locales qui craignent que la pandémie se propage de manière aussi importante à d’autres régions du pays.

Le gouvernement de Tokyo a demandé aux établissements servant de l’alcool et aux karaoké de fermer leurs portes plus tôt, il leur est recommandé de limiter leurs horaires d’ouverture entre 5h du matin et 22h et ce jusqu’à la fin du mois d’aout. Une compensation financière de 200 000 yens sera accordée aux établissements répondant à cette requête.

D’autres régions du Japon connaissent elles aussi une nouvelle vague de cas comme les préfectures de Kanagawa, Hyogo, Tokushima, Fukuoka, Osaka, Aichi et Saitama.

Le gouvernement de Tokyo demande à ses habitants de limiter leurs déplacements ce week-end

Alors que la pandémie repart fortement à Tokyo, à l’approche d’un week-end de quatre jours, la Gouverneure de Tokyo Yuriko Koike a demandé à ses habitants de limiter leurs déplacements autant que possible alors que le seuil des 10 000 cas de Covid-19 a été atteint à Tokyo. 238 cas supplémentaires ont été relevés le 22 juillet dans la capitale japonaise. Ce week-end aurait du être une grande fête pour les Tokyoïtes avec l’ouverture des Jeux olympiques mais la pandémie en aura décidé autrement. Malgré leur report, les Japonais ont conservé les jours de congés accordés pour l’occasion.

L’inquiétude règne toujours à Tokyo avec une importante augmentation (multipliée par 5) des hospitalisations dues au coronavirus ce mois-ci, mais les hôpitaux arrivent à gérer la crise pour le moment. La capitale japonaise aura recensé en juillet 3800 cas de COVID-19 beaucoup plus qu’en avril 2020. Les appels au respect des gestes barrières sont régulièrement effectués par les autorités japonaises pour limiter la propagation. La déclaration d’un nouvel état d’urgence semble plus qu’improbable alors que le Japon souhaite relancer son économie tout en gardant à l’esprit la nécessité de contenir la pandémie.

Le plan de relance du tourisme domestique au Japon « Go To Travel » vient d’entrer en vigueur depuis le 22 juillet dans un contexte particulier où les voyages à destination et en provenance de Tokyo sont exclus pour le moment du programme de soutien en raison de la recrudescence de cas de COVID-19 recensés à Tokyo.

Coronavirus – Le Japon débute une campagne de test d’anticorps sur 10 000 personnes

L’état d’urgence étant levé au Japon et le nombre de cas atteints du Covid-19 semble contenu chaque jour, le ministère de la Santé japonais vient de débuter une campagne de tests sanguins sur 10 000 personnes pour mesurer l’impact du coronavirus sur la population.

Les tests ont débuté dans les préfectures de Tokyo, Osaka et  Miyagi. Le gouvernement espère mesurer l’impact de la première vague de coronavirus y compris sur des personnes asymptomatiques mais aussi le seuil d’immunité collective atteint. Près de 3000 personnes de 20 ans ou plus par préfecture seront sélectionnes de manière aléatoire.

Les résultats obtenus permettront aussi d’aider le gouvernement à mieux agir lors d’une éventuelle future épidémie  et d’estimer le nombre de personnes à vacciner si un vaccin est disponible.

Le Japon a connu jusqu’à maintenant 17 500 cas de coronavirus et  900 décès. Les préfectures de Tokyo et de Fukuoka ont connu ces derniers jours une hausse du nombre de personnes infectées, mais aucune nouvelle mesure pour le moment n’est prévu.

 

 

 

Japon – Tokyo lance la deuxième phase de la levée de l’état d’urgence

Lors de la levée de l’état d’urgence, il avait été indiqué que la reprise de la vie normale se ferait en trois étapes progressives afin d’éviter un arrêt trop rapide des mesures de distanciation sociale et de fermetures de certains commerces qui pourrait être entraîner une nouvelle d’épidémie de coronavirus. La première phase avait été lancée le 26 mai dernier.

Le Gouvernement de Tokyo a annoncé l’entrée dans la deuxième phase, une semaine après la levée de l’état d’urgence à Tokyo, ce qui va permettre aux cinémas, salles de sport, centres commerciaux et autres lieux de loisirs de rouvrir. Les rassemblements en intérieur de moins de 100 personnes sont autorisés ainsi que ceux réunissant 200 personnes en extérieur.

La troisième et dernière phase, dont la date de lancement n’est pas encore connue (vraisemblablement mi-juin au minimum), permettra la réouverture des pachinko, bars, les restaurants pourront rester ouverts jusqu’à minuit et les événements seront limités à 1000 personnes.

La Gouverneure de Tokyo Yuriko Koike a indiqué que toutes les mesures sont prises avec la plus grande attention en surveillant notamment l’évolution de l’épidémie ces dernières semaines. Malgré cette déclaration, les experts sont assez inquiets d’une reprise aussi rapide de l’activité et craignent une nouvelle vague d’épidémie dans la capitale japonaise. Ces derniers se sont prononcés pour une reprise beaucoup plus lente dans le temps.

Cependant, Yuriko Koike a indiqué que de nouvelles mesures pourraient être prises si le nombre de cas constatés quotidiennement atteignait le seuil de 50 personnes ou en cas de doublement du nombre de cas constatés sur une semaine. Pour autant, il semble assez peu probable qu’un deuxième état d’urgence puisse être mis en place à Tokyo.

Covid-19 – La Gouverneure de Tokyo donne de nouvelles directives aux habitants de la capitale japonaise

Depuis quelques semaines, tout le Japon est en état d’urgence et régulièrement les gouverneurs des préfectures donnent des conseils à leurs habitants pour limiter la propagation de l’épidémie de coronavirus. Cependant, ces mesures et conseils n’étant pas assortis de contraintes, ceux-ci sont parfois peu entendus par une partie de la population.

La Gouverneure de Tokyo Yuriko Koike a tenu à rappeler aux habitants de Tokyo la nécessité de pratiquer la distanciation sociale durant les deux prochaines semaines en raison d’une recrudescence du nombre de cas recensés de coronavirus chaque jour au Japon. Cette annonce tombe mal car approche à grand pas la Golden Week, fameuse période où plusieurs jours fériés et ponts vont succéder au Japon. Les Japonais profitent de cette période pour poser une partie de leurs congés.

En complément, elle a également demandé aux Tokyoïtes de limiter leur déplacement dans les épiceries à une fois tous les trois jours et de s’y rendre seul.