Tokyo va lancer son programme de soutien au tourisme pour ses résidents

Le gouvernement de Tokyo va lancer son programme de soutien au tourisme destiné uniquement à ses habitants. Les Tokyoïtes vont pouvoir bénéficier d’une réduction de 5000 yens par personne pour une séjour d’une nuit coutant au minimum 6000 yens dans les hôtels et auberges de la capitale. Ce dispositif peut être couplé la campagne Go To Travel du gouvernement japonais.

Dans ce cas, l’hébergement devra coûter 9 000 yens au minimum. Ce programme couvrira également les voyages d’une journée à hauteur de 2500 yens. L’opération est valable jusqu’à fin mars ou dans la limite du budget alloué qui s’élève à 2 Milliards de yens.

750 agences de voyages ont été référencées et vont gérer le dispositif dans leur agence et en ligne. La Gouverneure de Tokyo a tenu à rappeler la nécessité pour les Tokyoïtes et les agences de voyages de veiller à la prévention du coronavirus en se lavant régulièrement les mains et en portant un masque.

Le Japon étudie la possibilité d’alléger les règles d’entrée dans le pays pour les voyages d’affaires de moins de 72h

Le Japon avec la crise économique et la pression de ses partenaires commerciaux tentent de trouver une solution profitable au plus grand nombre. Parmi les pistes à l’étude, il y aurait la possibilité de permettre pour les séjours de 72h ou moins, d’alléger les modalités d’entrée sur le territoire en supprimant la quarantaine.

La volonté est de renouer avec les partenaires commerciaux importants comme la Chine, la Corée du Sud et Taiwan notamment et ce à partir de novembre avec pour objectifs de relancer l’économie nationale et les relations commerciales internationales.

Un membre du bureau du Premier Ministre japonais Yoshihide Suga a indiqué que la volonté était de revenir à une situation normale aussi tôt que possible tout en limitant les risque de propagation de COVID-19.

Le gouvernement japonais sélectionnera les pays éligibles à cet allégement en fonction de la situation sanitaire dans chacun d’eux.

Le Japon a déjà allégé l’entrée sur son territoire pour les voyageurs d’affaires de Singapour, la Corée du Sud et le Vietnam avec présentation d’un test PCR obligatoire et des déplacements limités. Mais cette fois-ci, la volonté est de favoriser les voyages de courte durée.

Ces nouvelles mesures serviront de base pour pouvoir accueillir les touristes étrangers lors des Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo l‘été prochain.

A l’heure actuelle, la capacité de tests PCR disponible dans les trois aéroports internationaux japonais ( Tokyo Haneda, Tokyo Narita et Kansai International ) s’élève à 10 000 par jour, le but est de doubler cette capacité rapidement.

Go to Travel : les précisions d’Au Fil du Japon, agence de voyage francophone basée à Tokyo

Alors que la campagne de soutien au tourisme domestique japonais « Go To Travel » bat son plein depuis son lancement en juillet et son ouverture récente à Tokyo. Nous avons pris contact avec une agence de voyage francophone tenue par des Français se trouvant à Tokyo, Au fil du Japon pour y voir un peu plus clair. En effet, beaucoup d’informations erronées ont pu circulé ces derniers mois ou des personnes vivant au Japon pourraient en bénéficier mais ne le savent pas.

L’agence Au Fil du Japon fait partie des agences référencées auprès du gouvernement japonais et peut donc faire bénéficier aux voyageurs éligibles les réductions prévues par « Go To Travel« . Voici les précisions données par l’agence:

La campagne gouvernementale Go to Travel est destinée à soutenir les différents acteurs du tourisme au Japon. En tant que partenaire, notre agence est habilitée à en faire bénéficier les expatriés francophones.        
 En effet, Go to Travel est une véritable aubaine pour les Japonais, comme pour les expatriés. Tous les résidents du Japon avec un Visa de séjour supérieur à 3 mois peuvent en bénéficier et profiter de voyages à moitié prix dans tout l’archipel !  


De fait, un voyageur peut tout à fait décider de réserver par lui-même son hôtel sur une plateforme avec la réduction GoTo et il sera logiquement tenté de procéder ainsi pour éviter des frais d’agence… Mais en passant par un professionnel, c’est sur l’intégralité du voyage qu’il pourra bénéficier de la réduction : vols, trains, location de voiture, activités, guidage, tickets d’entrées, autres services… Pour un gain autrement plus important ! 

Dans la pratique, il suffit de nous contacter pour obtenir un devis sur-mesure du projet de vacances : nous revenons alors avec une proposition tarifée dont 35% du montant seront déduits avant paiement, tandis que 15% supplémentaires seront rendus sous la forme de coupons à dépenser à destination, dans les très nombreux commerces partenaires (restaurants, souvenirs, mais aussi supérettes, magasins en tout genre…). Au total, Go to Travel prend donc en charge 50% du montant du séjour.  

De plus, outre l’aspect strictement financier, passer par notre agence permet aux voyageurs de profiter de l’expertise et des conseils de notre équipe qui saura s’adapter à leurs demandes, ou se montrer force de propositions.  

Un grand merci à l’équipe d’Au fil du Japon pour ces précisions. N’hésitez pas à les contacter pour toutes questions complémentaires.

Le Japon devrait baisser son seuil d’alerte au coronavirus pour les voyages à l’ étranger

Le gouvernement japonais a annoncé sa volonté de réduire les seuils d’alerte au COVID-19 pour les voyage à l’étranger.

Le Premier Ministre japonais Yoshihide Suga et son gouvernement souhaite à terme rouvrir les frontières tout en continuant la lutte contre le COVID-19 en permettant la reprises des activités économiques et sociales.

En mars dernier, le Ministère des Affaires Etrangères avait porté l’alerte au niveau 2 et conseiller aux ressortissants japonais d’éviter les voyages non essentiels à l’étranger. Le but de la démarche était de limiter les voyages des Japonais à l’étranger pour éviter qu’ils ne puissent pas rentrer au Japon à cause de la fermeture des frontières.

Le Ministre des Affaires Etrangères a indiqué que l’alerte de niveau 2 n’avait plus lieu d’être dans la mesure où petit à petit les pays ouvrent de nouveau leurs frontières, ce qui limitent les risques de rester bloqué à l’étranger.

L’échelle d’alerte comporte quatre niveaux :

-Niveau 1 : appel à la vigilance

-Niveau 2 : éviter les voyages non essentiels

-Niveau 3 : éviter tous les voyages

-Niveau 4 : évacuation immédiate et éviter tous les voyages

En fonction des évolutions de la pandémie de COVID-19, le ministère pourrait abaisser le niveau ou supprimer l’alerte.

Le Ministère des Affaires Etrangères dispose également d’un système de conseils et d’avertissements à quatre niveaux sur les maladies infectieuses. Il envisagerait d’abaisser l’alerte au niveau 2 au lieu de 3 pour certains pays et régions.

Ouverture d’un café Mario Bros dans le parc Universal Studios d’Osaka

Le parc Universal Studios d’Osaka se met aux couleurs de Mario Bros, le célèbre plombier de Nintendo. L’ouverture du Super Nintendo World retardée au printemps 2021, vous allez pouvoir patienter en vous rendant dans le « Mario Café and Store » qui vient d’ouvrir dans le parc japonais. La boutique reprend l’univers de Super Mario Bros. Il s’agit du premier établissement à ouvrir dans le monde.

Qu’allez-vous y trouver ?

Comme son nom l’indique, vous pourrez y trouver des objets à l’effigie des personnages de Super Mario Bros (Mario, Luigi, Peach, Toad…etc.) mais aussi des boissons et des plats reprenant l’univers de la franchise de Nintendo. Coté décoration, vous retrouverez les fameux tuyaux verts, mais aussi des tables reprenant les célèbres champignons que l’on peut retrouver dans les jeux.

Le 35ème anniversaire de Mario Bros n’aurait pas pu être aussi bien célébré avec l’ouverture de ce nouveau magasin et l’ouverture prochaine de Super Nintendo World, vivement les 40 ans du plombier !

Japon – Un masque developpé grâce à un superordinateur

Grace au superordinateur le plus rapide du monde Fugaku, un masque a été développé permettant de réduire les expositions au COVID-19 pour les clients des pubs et des restaurants.

Alors que la pandémie fait rage au Japon, de nombreux restaurants subissent une baisse importante de leur fréquentation, Toppan Printing Co. et Suntory Liquors Ltd. ont pris l’initiative de développer un masque pouvant être porté lorsque l’on sort pour manger. Pour mener à bien ce projet, ils ont fait appel à l’institut de recherches Riken, créateur du superordinateur Fugaku avec Fujitsu Ltd.

Une simulation par ordinateur a révélé que les boucliers faciaux qui ne couvre que la bouche bloquerait seulement environ 30 % des gouttelettes qui se propagent dans l’air. Après avoir étudié diverses options à l’aide du superordinateur, l’équipe de chercheurs a confirmé que la conception choisie peut bloquer environ 70% des gouttelettes avec un design en forme de bol qui couvre une zone plus large du menton au nez. Ce nouveau masque réalisé en thermoplastique transparent permet de déplacer la partie couvrant la bouche sur le coté pour permettre aux personnes le portant de pouvoir manger. Le masque couvre également les yeux. Il est actuellement testé dans plusieurs restaurants de Tokyo.

La société Toppan a indiqué que le design de ce nouveau masque était mis à disposition gratuitement pour que toutes entreprises souhaitant le produire puissent le faire

Le gouvernement japonais va augmenter le budget du plan de relance du tourisme « GO To Travel »

Le plan de relance du tourisme domestique japonais est un grand succès, ce qui pousse le gouvernement japonais à devoir augmenter l’enveloppe budgétaire prévue initialement qui s’élevait à 1,35 Trillion de yens (11,5 milliards d’euros).

Pour rappel, la campagne propose 35% de prise en charges des frais de voyage ou jusqu’à 14 000 yens par séjour par personne auxquels s’ajoutent 15% dans le cadre de « Go To Eat ». Pour bénéficier des réductions, des coupons ont été émis et transmis aux agences de voyage partenaires. Mais devant le succès de l’opération, des agences ont du restreindre les réductions car elles se rapprochaient de l’enveloppe prévue pour les subventions. L’ajout de Tokyo dans la campagne a grandement contribué à accélérer la consommation du budget alloué plus rapidement que prévu.

Le gouvernment japonais conscient du problème a tenu à rassurer les Japonais et indiqué qu’ils allaient le résoudre rapidement pour permettre au plus grand nombre de pouvoir partir en voyage. Parmi les solutions annoncées, il y a l’augmentation du budget prévu, même si pour le moment aucune annonce chiffrée n’a été faites.

Pour les agences de voyages et les voyageurs, le ministre japonais du Tourisme a indiqué qu’il était important que tout le monde profite du dispositif autant les touristes que les agences de voyage. Les agences de voyage sont ainsi autorisées à continuer de proposer les réductions et que des rallonges de subventions seraient effectuées auprès des petites et moyennes agences.

La compagnie japonaise All Nippon Airways (ANA) célébre les 30 ans de sa ligne Tokyo-Paris

La compagnie aérienne ANA (All Nippon Airways) a fêté le 30eme anniversaire de sa liaison entre Tokyo et Paris. Inaugurée le 4 octobre 1990 à raison de deux vols hebdomadaires entre sa base à Tokyo-Narita et l’aéroport de Paris-CDG, la ligne de la compagnie privée japonaise est devenue quotidienne et directe au départ d’Haneda.

En raison de la crise sanitaire, la compagnie de Star Alliance a réduit la voilure sur l’axe Paris – Haneda, desservi trois fois par semaine les mardis, mercredis et samedis.

Par ailleurs, ANA a défini une nouvelle norme du voyage aérien baptisée « ANA Care Promise » afin d’assurer le confort et la sécurité de tous ses passagers et de ses collaborateurs en leur offrant des conditions sanitaires optimales aux aéroports, dans les salons et à bord de ses appareils.

Classée depuis huit ans 5 étoiles par Skytrax, ANA « se doit d’être toujours à la hauteur pour proposer à ses passagers un voyage des plus confortable et agréable, afin de leur faire vivre un moment de sérénité ».

A ce jour, ANA a transporté plus de 4,44 millions de passagers fidèles sur cet axe entre les deux capitales, « tant dans le cadre de leur travail que pour leurs vacances, et l’engouement des Français pour le Japon ne se dément pas ».

Avant la pandémie, de Covid-19, le nombre de visiteurs vers le Japon connaissait une croissance à deux chiffres depuis plusieurs années, les Français « étant de plus en plus nombreux à découvrir et succomber aux charmes du Japon ». Ils retournent à plusieurs reprises pour visiter non seulement les grandes métropoles que sont Tokyo, Kyoto et Osaka, mais « s’aventurent également dans toutes les autres régions de l’archipel desservies par ANA ».

Dès l’ouverture de la ligne vers Paris, ANA s’est attachée à soutenir activement les projets « qui lient nos deux pays dans de nombreux domaines : musique, danse, théâtre, art, spectacles vivants, cinéma, production audio-visuelle, culture pop & manga mais aussi gastronomie et sport. La compagnie est devenue un acteur incontournable des relations entre la France et le Japon en aidant à diffuser la culture japonaise en France mais aussi en participant au rayonnement de la culture française au Japon. Pour ne citer que quelques projets soutenus par ANA : Centre Pompidou de Metz, spectacles de Kabuki au théâtre de Chaillot, exposition de Takashi Murakami au Château de Versailles, musée des Impressionnismes à Giverny, musée Monet Marmottan, tournoi de sumo à Paris, pavillon Manga City au Festival de la BD d’Angoulême, Japan Tours Festival ou l’Institut français du Japon ».

Afin de « ravir les papilles de ses passagers », ANA a également noué des partenariats avec des chefs français de renom comme Pierre Gagnaire, Toru Okuda, Sébastien et Michel Bras ou encore Alexandre Gauthier. Et dernièrement, elle fut partie prenante « de nombreux événements lors de l’année du Japonisme en France, les âmes en résonnance ».

Fondée en 1952 avec deux hélicoptères, ANA est aujourd’hui la première compagnie aérienne du Japon et l’une des plus importantes compagnies d’Asie, offrant un réseau de 82 lignes internationales et de 118 lignes intérieures.

ANA en chiffres :

– flotte de 260 appareils (dont deux et bientôt trois Airbus A380)

54,4 millions de passagers transportés durant l’année fiscale 2018

43 000 collaborateurs dans le monde

Japon – Lancement d’un JR pass pour les résidents étrangers le 16 octobre 2020

Le rêve de nombreux expatriés vivant au Japon va enfin être exaucé ! Ils vont pouvoir enfin bénéficier d’un JR Pass, le fameux sésame qui permet de prendre certains trains en illimité au Japon sur une durée de 7, 14 ou 21 jours à un prix modique au vu du nombre de trajets qu’il permet de faire. Mais ce pass n’est normalement disponible que pour les touristes étrangers. La compagnie de trains JR EAST vient d’annoncer le lancement pour une période limitée d’un JR Pass à destination des expatriés et ce pour une durée limitée.

Baptisé  » JR EAST Welcome Rail Pass 2020″, il permettra pendant trois jours consécutifs et seulement pour les résidents étrangers de pouvoir voyager en train (Shinkansen compris) en illimité autour de Tokyo, dans le Tohoku, Nagano et Niigata.

Le pass sera disponible à la vente pour une durée limitée à partir du 16 octobre 2020 jusqu’au 26 février 2021 et sa période de validité sera comprise entre le 16 octobre 2020 et 28 février 2021.

Mais combien va-t-il coûter?

Le prix sera de 12 000 yens pour les adultes (96,20€ ) et de 6000 yens pour les enfants (48,10€).

Entre le plan Go To Travel, Go To Eat et le « JR EAST Welcome Rail Pass 2020« , si vous vivez actuellement au Japon, vous n’aurez plus aucune excuse pour ne pas visiter le Japon.

Pour obtenir des informations complémentaires, n’hésitez pas à visiter le site de JR EAST.

Le Japon va supprimer la quatorzaine pour les voyageurs d’affaires, les Japonais et les résidents étrangers

Actuellement, toute personne entrant sur le territoire japonais en provenance de l’étranger doit observer un isolement de 14 jours, mais cette règle pourrait être assouplie sous conditions d’ici la fin octobre d’après des sources gouvernementales. Cette assouplissement pourrait concerner autant les ressortissants japonais que les résidents étrangers quelque soit leur pays de provenance.

Selon le Premier Ministre japonais Yoshihide Suga, cette quatorzaine est un obstacle important pour les voyageurs d’affaires étrangers et il est important de relancer rapidement l’économie, la suppression de cette condition est désormais devenue plus que nécessaire. Néanmoins, les personnes éligibles devront présenter un test PCR négatif, un plan détaillé de leurs déplacements dans les 14 jours suivant leur entrée au Japon, y compris leur hébergement et leur lieu de travail. Elles ne devront pas non plus utiliser les transports en commun pendant 14 jours.

Cette nouvelle procédure devrait entrainer une charge de travail plus importante dans les aéroports entre la gestion des papiers administratifs et du contrôle des arrivants, il a ainsi décidé de limiter le nombre d’entrants quotidiennement en se basant sur les capacités de tests.

Deux pays, Singapour et la Corée du Sud, bénéficient déjà de cette exemption de quatorze jours de quarantaine. Mais d’autres pays parmi les 159 « bannis » pourraient en bénéficier prochainement.

Sources : Kyodo, Jiji

Le Japon étudie la possibilité de rouvrir ses frontières aux touristes étrangers en avril 2021

A l’approche des Jeux olympiques de Tokyo l’été prochain, le gouvernement japonais étudie la possibilité de rouvrir ses frontières aux touristes étrangers au printemps prochain. Actuellement, le pays est fermé à 159 pays mais certains pays ont pu bénéficier d’aménagements pour leurs voyageurs d’affaires depuis quelques semaines.

Un dispositif baptisé « Journey » serait mis en place pour les touristes étrangers qui comprendrait notamment une application à télécharger dans laquelle, les visiteurs devront renseigner leur état de santé quotidiennement durant leur séjour, mais également de justifier d’un test négatif au Covid-19 au moment de leur départ de leur pays d’origine et prendre une assurance maladie pour prendre en charge leurs frais médicaux, s’ils contractaient le virus au Japon. Il n’y aurait donc plus de quatorzaine à observer à l’arrivée.

Le gouvernement japonais compte mettre en place un centre de consultation à destination des touristes dans les aéroports pour éviter que ces derniers encombrent les services médicaux japonais. Il est également question d’en créer un à Tokyo pour gérer les cas de fièvre ou de symptômes de COVID-19 que pourraient avoir les touristes. D’autres éléments seront communiqués en janvier en attendant de voir l’évolution au Japon et dans le monde de l’épidémie. D’autres questions, comme le nombre de touristes autorisés à entrer dans le pays, sont en cours d’études et le Japon souhaite se laisser le temps, même si la volonté de relancer le tourisme est primordiale pour le pays.

Le gouvernent espère ainsi pouvoir être opérationnel dès le printemps prochain. Cette annonce, si elle est confirmée dans les mois à venir, sera un signal fort lancé à la communauté internationale et une nouvelle étape dans la volonté du Japon de limiter la propagation du coronavirus sur son territoire.

Japon : l’entrée de Tokyo dans le dispositif « Go To Travel » booste le tourisme domestique

Après avoir été lancé en juillet dernier sans Tokyo, le dispositif « Go To Travel » connait un nouvel élan avec l’intégration de la capitale japonaise. Les aéroports et les gares de Tokyo ont été pris d’assaut ce week-end. Pour rappel, le programme « Go To Travel » finance 50% des frais de voyages réalisés à l’intérieur du Japon pour les Japonais et les résidents pour soutenir le tourisme au Japon affecté par la crise du COVID-19.

Parmi les destinations populaires choisies par les Tokyoïtes, on retrouve Hokkaido et Okinawa. De nombreux vols et trains étaient complets. Les habitants de la capitale japonaise avaient hâte de quitter leur ville pour quelques jours et le fait de pouvoir voyager à moindre coût a fortement joué dans cette envie de changer d’air.

Cependant, cet afflux de voyageurs en provenance de Tokyo, plus gros foyer de coronavirus du Japon, fait craindre une recrudescence importantes de cas de COVID-19 dans les prochains jours. Plus que jamais le respect des gestes barrières sera plus que déterminant pour éviter une crise plus grave, qui sans aucun doute pourrait avoir des conséquences plus qu’inquiétantes pour le Japon.

Retrouvez tous nos articles sur le plan « Go To Travel ».

Tourisme au Japon : entre inquiétude et espoir avec le plan « Go To Travel »

C’est aujourd’hui que Tokyo rentre enfin dans le dispositif de soutien au tourisme japonais « Go To Travel« . Le plan « Go To Travel » , lancé en juillet 2020, avait dans un premier temps exclut la capitale japonaise en raison de la crise du COVID-19. En effet, Tokyo concentre le plus grand nombre de cas de coronavirus au Japon (30% des cas au Japon) et pour limiter la propagation du virus, la décision avait été prise ne pas prendre en charge les frais de voyage des personnes en provenance et souhaitant se rendre à Tokyo.

L’arrivée de Tokyo et ses 13,9 millions d’habitants dans le dispositif devrait permettre un afflux de touristes qui devrait faire grand bien à toutes les préfectures japonaises, même si l’inquiétude reste présente sur un risque de propagation plus important à l’échelle du pays. Les inquiétudes concernent aussi les préfectures qui ont déjà des capacités hospitalières limitées et qui en cas de crise importante sanitaire ne serait pas en capacité de soigner cet afflux de touristes.

Malgré tout, le gouvernement japonais a tenu à intégrer Tokyo dans « Go To Travel » tout en gardant à l’esprit la nécessité du respect des règles sanitaires et des gestes barrières. L’intérêt économique a pris le dessus sur l’intérêt sanitaire alors que le tourisme au Japon vit l’une de ces crises les plus importantes.

Beaucoup de gouverneurs de préfecture ont ainsi lancé des appels aux Japonais de Tokyo de ne pas voyager s’ils sont malades et de bien respecter la distanciation sociale lors de leur séjour dans leur préfecture.

Dans le même temps et en prévision de cet afflux de touristes, de nombreuses communes, ayant des sources chaudes, ont augmenté la taxe locale pour financer des structures permettant de se faire tester au COVID-19. Les hôtels et autres lieux de villégiature ont également pris des dispositions pour augmenter leur capacité de désinfection de leur établissement.

Selon les professionnels du tourisme, pour le moment, les Tokyoïtes ne se sont pas encore bousculés pour les réservations malgré quelques contacts téléphoniques. Mais les différentes préfectures espèrent qu’avec la saison automnale, les Japonais de Tokyo auront envie de quitter la capitale pour quelques jours et redonner un peu de vie aux commerces locaux.

Le Japon va permettre l’entrée sur son territoire pour tous les demandeurs de visas non-touristiques à partir d’octobre

Alors que la crise économique et la crise fait rage au Japon, les autorités commencent à assouplir les modalités d’accès à son territoire. A partir du mois d’octobre, les demandeurs de visas hors visas touristiques pourront enfin se rendre au Japon.

L’annonce a été faites vendredi 25 septembre lors d’une réunion du gouvernement japonais. Cette annonce va permettre à de nombreuses personnes de pouvoir enfin se rendre dans le pays du Soleil-levant pour les affaires notamment. En effet, depuis avril 2020, l’accès au pays est plus que réduit et une liste de 159 pays « bannis » avait été établie. Des assouplissements avaient été fait récemment pour les ressortissants japonais et les résidents permanents mais uniquement pour certains motifs.

Les mesures assouplies de contrôle aux frontières, qui entreront en vigueur jeudi, s’appliqueront aux nouveaux résidents ayant la permission de rester plus de trois mois, quelque soit leur provenance. Cependant les voyageurs venant de pays avec de forts taux de contamination au COVID-19 devront respecter des règles plus strictes pour pouvoir venir au Japon.

Le Premier Ministre japonais Yoshihide Suga a indiqué que « la reprise des voyages internationaux est indispensable pour relance l’économie de la nation ».

La décision d’assouplir les restrictions d’entrée intervient alors que le Japon se prépare pour les Jeux de Tokyo, qui débuteront normalement le 23 juillet prochain. Avec ces changements, le gouvernement devrait également permettre l’entrée des sportifs professionnels qui ont l’intention de participer aux Jeux olympiques l’été prochain.

Toutefois, le Japon n’autorisera qu’un nombre limité de nouveaux arrivants étrangers avec un maximum de 1 000 par jour, en partie en raison de la capacité de tests limitée dans les aéroports. Par contre, les limitations ne s’appliqueront pas aux ressortissants japonais.

Le tourisme japonais toujours en berne avec seulement 8700 voyageurs étrangers en août

Le gouvernement japonais a publié les statistiques du tourisme japonais pour le mois d’aout et estime le nombre de visiteurs étrangers à s’être rendu au Japon au nombre de 8700, soit une baisse de fréquentation de 99,7% par rapport à la même période l’année dernière. Néanmoins, ce nombre est deux fois plus important que les prévisions qui s’élevaient à 3800. Le plus bas niveau de tous les temps avait atteint le seuil de 1663 visiteurs en mai dernier selon les sources du Japan Tourism Agency.

Depuis octobre 2019 et le début de la crise diplomatique avec la Corée du Sud, le nombre de touristes avaient déjà commencé à diminuer, le COVID-19 s’ajoutant, le Japonais connait une baisse consécutive du nombre de touristes étrangers depuis maintenant 11 mois. La reprise initiée en aout s’explique par une levée partielle de restrictions d’entrée sur le territoire japonais pour certains pays dont fait partie le Vietnam.

Pour rappel, le Japon a fermé son pays à 159 pays mais le Japon a permis à ses résidants étrangers de pouvoir revenir alors qu’ils étaient bloqués dans leur pays d’origine depuis quelques mois.

En regardant de plus près les statistiques du tourisme japonais au mois d’août en terme de touristes étrangers, on constate que 1600 Chinois sont venus dans le pays (contre 1 million sur la même période l’année dernière), 1100 Vietnamiens, 700 Américains et 700 Sud-Coréens.

Le nombre de ressortissants japonais quittant le pays en août a chuté de 98,2% par rapport à l’année précédente avec 37 100, mais a presque doublé par rapport au mois précédent.

Petit à petit, le Japon commence à s’ouvrir autant pour permettre de rentrer que de sortir du pays, mais au vu de la situation au niveau mondial, cette détente des mesures de restrictions devraient encore prendre quelques mois voire au moins un an pour revenir à la quasi normale.

Japon – Le plan « go to Travel » sera étendu à Tokyo à partir d’octobre

Depuis quelques mois, le plan de soutien au tourisme domestique japonais « Go To Travel » a été lancé alors que le pays est en proie à une deuxième vague de COVID-19. Cependant, la décision avait été prise de ne pas inclure Tokyo et ses environs dans le dispositif, en effet, la majorité des cas de coronavirus relevés au Japon se trouvent dans la Préfecture de Tokyo. Mais cette exclusion pourrait prendre fin le 1er octobre a annoncé le ministre Yasutoshi Nishimura en charge de la gestion de la crise du COVID-19.

Cette annonce devrait satisfaire ceux qui se sont étonnés de l’exclusion de Tokyo au moment du lancement du programme, car la capitale japonaise a un poids important à l’échelle du pays tant d’un point de vue démographique qu’économique.

Ce plan de relance ayant pour but de soutenir l’économie touristique, les détracteurs n’ont pas compris l’intérêt d’exclure près de 14 millions de personnes du programme « Go To Travel ».

Les premiers retours du plan de relance vont au-delà des espérances du gouvernement japonais. Certaines préfectures en ont bien profité comme Wakayama avec un taux de réservation 187% supérieur à 2019, 164 % pour Nara ou bien 150% pour la Préfecture de Tokushima selon le JATA (Japan Association of Travel Agents)

Dans le même temps, d’autres annonces ont été faites lors de cette conférence : la fin de la limitation de la jauge des 5000 personnes pouvant assister à un événement à partir du 19 septembre. Le respect des gestes barrières restera plus que jamais d’actualité malgré la levée des contraintes liées au regroupement de personnes dans des lieux accueillant du public.

Retrouvez l’ensemble de nos articles sur le plan « Go To Travel ».

Japon – Lancement des coupons dans le cadre du programme « Go to Travel » à partir du 1er octobre

L’Agence du Tourisme Japonais a indiqué que la campagne de couponing dans le cadre du programme de soutien au tourisme japonais « Go To Travel » débuterait le 1er octobre prochain. Ces coupons d’une valeur représentant 15% des frais de voyage pourront être utilisés dans les magasins de souvenirs et les restaurants à l’occasion de voyages sur le territoire japonais. D’une valeur 1000 yens chacun (8€), ils seront disponibles en format papier et en format digital.

Ils viennent compléter le programme de réduction de 35% qui a débuté le 22 juillet 2020, ce qui va permettre aux voyageurs d’avoir 50% de leurs dépenses de tourisme prises en charges par le gouvernement japonais.

Pour rappel, le plan « Go To Travel « a été lancé pour soutenir l’activité touristique japonaise fortement perturbée par la pandémie de COVID-19.

En parallèle, le ministère de l’Agriculture a mentionné qu’il avait commencé à référencer les restaurants souhaitant participer au programme « Go To Eat » qui a pour but de soutenir l’activité des restaurateurs. Les coupons devraient quant à eux être mis à disposition des Japonais à la mi-septembre dans certaines zones du pays.

A noter que les restaurants acceptant les coupons « Go To Travel » participeront également au programme « Go To Eat ». Les deux dispositifs seront disponibles dans les mêmes zones et auront la même durée de validité. Ils ne seront par contre pas utilisables à Tokyo et ses environs qui a été exclue du dispositif en raison d’un trop grand nombre de cas de COVID-19. Malgré tout, l’Agence de Tourisme Japonais a indiqué que 7,8 millions de personnes ont bénéficié du programme « Go To Travel ».

Japon – Le plan « Go To Eat » devrait commencer en septembre sous certaines conditions

En juillet dernier, le gouvernement japonais avait annoncé sa volonté de soutenir les restaurateurs avec un plan d’aide sous le même schéma que celui dédié au tourisme « Go To Travel », baptisé « Go To Eat« . Ce plan va distribuer des bons de réductions de 25% sur la nourriture et les boissons utilisables dans les restaurants référencés. Il y aura également un système de récompense permettant d’obtenir des points qui pourront atteindre une valeur de 1000 yens par personne pour les clients qui mangeront au restaurant après avoir effectué leur réservation en ligne. 

Il devait être lancé en aout mais la pandémie de coronavirus avait suspendu son lancement. Depuis, le gouvernement japonais a annoncé qu’il serait disponible dans le courant du mois de septembre mais limité à un certains nombres de préfectures où l’impact de la pandémie de COVID-19 est moins virulente. Ainsi, seules les préfectures étant classé au stade 1 ou 2 sur une échelle de 4 pourront bénéficier des bons de réductions prévus dans le programme « Go To Eat ». Parmi les indicateurs rentrant dans cette classification, il y a la proportion de nouveaux cas de coronavirus sur 100 000 habitants et le taux d’occupation des hopitaux.

Cependant, si une aggravation de la situation sanitaire était constatée le programme pourrait être suspendu. Durant la campagne, le rappel des gestes barrières et leur respect seront primordiaux ont indiqué les autorités japonaises.

Kyoto – Le Kinkakuji se refait une beauté pendant la pandémie de coronavirus

Alors que la fréquentation touristique au Japon est au plus bas (– 99,9% par rapport à 2019) en raison du coronavirus, certains lieux touristiques en profitent pour entamer des travaux jusqu’alors rendu difficile par une fréquentation importante.

C’est notamment le cas à Kyoto pour le célèbre Pavillon d’or, le temple Kinkakuji, qui a débuté la rénovation de son toit. Le chantier devrait durer trois mois et devrait être terminé en décembre.

Durant trois semaines, les visiteurs ne pourront pas voir le temple car il sera entouré d’échafaudages. Une grande photo du temple a été installée pour les voyageurs et les fidèles. Le Kinkakuji avait subi une rénovation similaire en 2002.

Le Pavillon d’or a été construit en 1938, mais avait subi un incendie criminelle en 1950, il fut reconstruit à l’identique cinq ans plus tard.

Kinkakuji, first built in 1398, was burnt down in an arson attack in 1950 but rebuilt five years later.

Kumamoto – Une statue de One Piece rapporterait 20 millions d’euros à l’économie locale chaque année

Quand on parle de Kumamoto, on a tendance à penser à la mascotte de la préfecture Kumamon. Mais il existe depuis quelques temps une autre figure emblématique, une statue du personnage principal du manga et anime One Piece Luffy. Cette statue située en face du Gouvernement Prefectoral de Kumamoto aurait depuis son installation en novembre 2018 aurait généré chaque année un revenu pour l’économie locale de 20 millions d’euros d’après une étude menée par des étudiants chercheurs de la Shokei University’s Faculty of Contemporary Culture.

Le groupe de recherches a estimé que la statue de Luffy attirait 55 000 visiteurs par an et que ces visiteurs venus spécialement pour voir la statue allait visiter d’autres lieux touristiques, ce qui contribue à développer l’économie locale. Dans leur étude, les étudiants ont pu constaté que 8% des visiteurs étaient des touristes étrangers.

La présence de cette statue dans la Préfecture de Kumamoto n’est pas un hasard, le créateur du manga One Piece Eiichiro Oda est originaire de Kumamoto. Ce dernier avait apporté son soutien lors du terrible tremblement de terre de 2016 en faisant un don de 6,6 millions de yens. Pour lui rendre hommage, la Préfecture de Kumamoto a pris la décision d’ériger une statue de Luffy.

Mais Luffy ne sera plus le seul personnage de la série à avoir sa statue à Kumamoto, huit autres statues vont être installées dans différents endroits de la préfecture. Deux autres statues ont déjà été érigées : une de Sanji dans la ville de Mashiki et une d’ Usopp dans la ville d’Aso. Devant le succès provoqué par la statue de Luffy, le gouverneur de la Préfecture de Kumamoto et les maires des communes accueillant les autres statues de la série ont indiqué que cette nouvelle était très encourageante pour l’avenir alors que la préfecture a subi des pluies torrentielles causant de nombreux dégâts cette année et subie comme les autres préfectures japonaises les effets de la pandémie de COVID-19.