Japon – le nombre d’enfants continue de baisser pour atteindre un nouveau record

Le Japon connaît une baisse continue de sa population infantile depuis une quarantaine d’années confirmant un vieillissement de plus en plus important de sa population.

Le nombre d’enfants âgés de moins de 14 ans était de 14,93 millions au 1er avril avec une baisse de 190 000 enfants par rapport à l’année précédente, ce qui constitue le nombre le plus faible jamais atteint depuis 1950 selon le ministère des Affaires Internes et des Communications. On compte 7,65 millions de garçons et 7,28 millions de filles.

En 1954 au Japon, on comptait 29,89 millions d’enfants.

A l’échelle de la population globale, le nombre d’enfants représentent 11,9% après 47 ans de déclin continu. Ce ratio est le plus faible constaté dans les pays ayant une population supérieure à 40 millions d’habitants. A titre de comparaison, la Corée du Sud est à 12,2% et l’Italie est 13,3% selon des données du Nations Unies Demographic Yearbook.

Avec ces informations, on peut se rendre compte que plus que jamais la natalité au Japon continue d’être faible et qu’en parallèle la population est de plus en âgée, ce qui devrait engendrer un grand nombre de changements sociétaux d’ici une dizaine d’années si le Japon ne réagit pas.

Japon – Un tribunal indique que le refus de reconnaitre les mariages homosexuels est inconstitutionnel

La question des droits des LGBT au Japon donne toujours lieu à des débats animés. Selon les régions ou villes, ils n’ont pas les mêmes droits. Il existe des certificats de partenariat délivrés par certaines municipalités qui permettent à des couples de louer un logement et donnent des droits de visite à l’hôpital, pour autant, ils n’accordent pas toujours les mêmes droits complets aux couples hétérosexuels. La question du mariage entre personnes du même sexe reste aussi une question sans réponse. Mais une éclaircissement semble apparaitre avec la décision d’un tribunal de Sapporo qui a déclaré que l’incapacité du gouvernement japonais à reconnaitre le mariage homosexuel était inconstitutionnel.

Il s’agit d’une première victoire symbolique pour les militants et couples LGBT. La décision prise fait suite à une plainte déposée par six plaignants qui demandaient des dommages et intérêts à hauteur d’un million de yens ( 7700€) au gouvernement japonais pour le préjudice subi de ne pouvoir se marier légalement.

Dans cette décision historique, la juge Tomoko Takebe, s’est mise du côté des couples qui affirmaient que le gouvernement violait l’article 14 de la Constitution qui garantit le droit à l’égalité, qualifiant de « discriminatoire » l’incapacité du gouvernement à mettre en œuvre des mesures juridiques visant à offrir les mêmes droits d’union aux couples de même sexe. Par contre, la juge n’a pas retenu la demande de dommages et intérêts des plaignants.

Le procès tournait également autour de l’interprétation de l’article 24 de la Constitution qui stipule que « le mariage ne doit être fondé que sur le consentement mutuel des deux sexes et il doit être maintenu par une coopération mutuelle avec l’égalité des droits du mari et de l’épouse comme base ». La juge n’a pas retenu la violation de l’article 24 par le gouvernement. Mais la reconnaissance de ne pas permettre aux homosexuels de se marier comme étant inconstitutionnel a largement répondu aux attentes des plaignants et de leurs avocats.

Par rapport à une grande partie de l’Asie, les lois japonaises sont relativement libérales. Le sexe homosexuel est légal depuis 1880, mais la société n’accepte pas forcément les couples LGBTQ et beaucoup doivent se cacher même au sein de leur famille.

Le tabagisme en baisse au Japon

Le Japon est pleine mutation ces derniers mois entre crise sanitaire, nécessité de répondre au cahier des charges imposés par l’organisation d’événements sportifs de grande ampleur ( Coupe du monde de rugby, Jeux olympiques) ou tout simplement s’opère une prise de conscience de la part de la population japonaise.

Parmi ces mutations, il vient d’être constaté par le ministère de la Santé japonais que le tabagisme connaissait une baisse significative. Le pourcentage d’hommes fumant au Japon est passé en dessous des 30% pour atteindre le seuil de 28,8% soit une baisse de 2,3% depuis la dernière étude réalisée en 2016. Dans le temps, le tabagisme chez les femmes a lui aussi connu une baisse de 0,7% pour atteindre un niveau à 8,8%

Par tranche d’âge, ce sont les fumeurs âgés d’une vingtaine d’années qui ont connu les plus fortes baisses, le ratio des hommes chutant de 4,1 points à 27% et celui des femmes de 1,9 point à 8,3%.

La plupart des fumeurs au Japon sont âgés d’une quarantaine d’années avec un taux de fumeurs de 37,6% chez les hommes et 13,4% chez les femmes.

Le pourcentage de fumeurs chez les hommes avaient atteint le taux de 48,4% pour commencer à baisser en 2001.

Comment expliquer ce phénomène ? Plusieurs raisons peuvent en être à l’origine. Depuis quelques années, des campagnes de sensibilisation sont faites auprès du public concernant les dangers du tabagisme et depuis avril 2020, une loi interdisant de fumer à l’intérieur des restaurants, dans les bureaux, les halls d’hôtels et autres lieux publics est également entrée en vigueur. Ce qui limite aussi les occasions de pouvoir fumer et forcent les fumeurs à revoir leurs habitudes.

Japon – Selon un sondage 61% des Japonais pensent que les femmes devraient pouvoir être capables de travailler après un accouchement

Régulièrement, le gouvernement japonais réalise des sondages chaque année afin de prendre le pouls de la population japonaise. Parmi ceux-ci, on trouve une question qui est posée régulièrement depuis 1992 sur la question du travail des femmes après un accouchement. Récemment, 61% des Japonais pensent que les femmes devraient pouvoir être capables de travailler après un accouchement. Le pourcentage est en augmentation de 6,8% depuis le dernier sondage effectué en 2016.  Mais comment l’expliquer ? Selon un membre du cabinet du gouvernement, cette évolution viendrait de l’augmentation du taux d’emploi des femmes et à une sensibilisation accrue à leur autonomie.

Lors du premier sondage en 1992, ce taux s’élevait à 23,4%. Les opportunités de carrière pour les femmes au Japon ont longtemps été réduites à la portion congrue en raison de leur place dans la société où le plus souvent leur avenir se cantonnaient à devenir femmes au foyer ou de se concentrer sur l’éducation des enfants. Avec le temps, le schéma évolue petit à petit.

En complément, on apprend dans ce sondage que 63,8% des femmes et 58,4% des hommes pensent que les femmes pourraient continuer leur carrière après avoir eu un enfant. 20,3% des répondants ont indiqué que les femmes devraient quitter leur travail après une naissance et reprendre un travail plus tard quand l’enfant sera plus grand.  Seulement 6,5% pensent que les femmes devraient continuer à travailler uniquement jusqu’à l’accouchement, tandis que 4,8% pensent qu’elles devraient travailler jusqu’à leur mariage.

3,9% pensent toujours que les femmes ne devraient pas travailler. Cependant, 56,6% des sondés croient en l’égalité homme-femme pour s’occuper de l’éducation des enfants.

Dans une autre étude publiée par le ministère de la Santé, du Travail et des Affaires sociales en novembre dernier, 81,4% des femmes ont déclaré continuer à travailler après le mariage, dont 57,6% étaient employées à temps plein.

Le nombre de logements abandonnés au Japon en augmentation

Le nombre de logements abandonnés au Japon ne cesse d’augmenter chaque année. Actuellement, on compte près de 8,5 millions de logements libérés par leurs occupants ce qui correspond à un sur huit à l’échelle du pays d’après une source du ministère des Affaires Internes et de la Communication. Le Japon compte actuellement 62,4 millions de logements .

La Préfecture de Yamanashi est la plus concernée par le phénomène avec plus de 21% suivi de prés par la préfecture de Wakayama avec 20%.

préfecture de yamanashi

Au niveau national, les préfectures de Saitama et d’Okinawa sont celles qui ont la proportion de maisons vides le moins élevé du pays.

Le vieillissement de la population et les catastrophes naturelles sont les principales explications relevées. Une autre tendance vient du fait que certains propriétaires aient connu une mort violente ou anormale, ce qui rend la maison invendable au Japon car cela peut porter malheur. Pour enrayer cette augmentation et la réduire, le gouvernement japonais a lancé un programme pour offrir gratuitement ou vendre à prix très bas ces maisons.

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Un quart des Japonais hétérosexuels de moins de 40 ans serait vierge

Selon une étude réalisée par un groupe de chercheurs japonais et suédois, un Japonais sur quatre âgé de 18 à 39 ans n’auraient jamais eu de relations sexuelles, un taux en augmentation sur les vingts dernières années. L’étude porte sur les expériences hétérosexuelles uniquement. Cependant, la proportion des sondés âgés de 35 à 39 ans est moins importante puisqu’elle s’élève à 8,9%, mais ce taux a doublé en 20 ans.

Les chercheurs expliqueraient ce phénomène par l’instabilité du marché de l’emploi et les conditions salariales au Japon.En effet, le chômage, les emplois à temps partiels et les faibles revenus sont des facteurs importants expliquant le phénomène. Les salariés percevant un salaire annuel inférieur à 3 millions de yen (28 000€) seraient les plus concernés.

Tous ces éléments ont des répercussions sur le taux de natalité japonais qui s’élève actuellement à 1,43 (un des taux les plus bas au monde). Si la tendance se poursuit le Japon pourrait voir sa population diminuait  de 30% d’ici 2065 selon les prévisions.

Sociète japonaise – Le uchi et le soto

Comme vous avez pu le voir lors de nos précédents articles sur la société japonaise (Honne et tatemae, nomikai, omotenashi…etc.) , rien n’est laissé au hasard au Japon et encore moins dans les relations humaines. Il est important de bien connaître leurs fonctionnements pour mieux comprendre les Japonais et éviter les malentendus une fois sur place.

Aujourd’hui, nous vous présentons les notions de « Uchi » (内) et « Soto » (外) qui sont très importantes dans la culture japonaise. Ces deux concepts vont désigner les différents groupes sociaux auxquels on appartient et ceux qui nous sont extérieurs. Uchi, l’intérieur, chez soi mais aussi la maison, va renvoyer au groupe auquel on appartient. Soto renvoie à l’extérieur, l’extérieur de soi et va désigner les groupes auxquels on n’appartient pas. On retrouve d’ailleurs le kanji de soto dans le mot gaikokujin (l’étranger). On retrouve bien ici  un des traits marquants de la société japonaise : la primauté donné au  groupe par rapport à l’individu. Au Japon,il est important de savoir où est sa place dans la société et de s’y conformer, tout comme affirmer son appartenance à un groupe.

En fonction du groupe auquel on appartient, le niveau de langage utilisé (informel, poli, humble ou honorifique), le vocabulaire et de fait la grammaire seront différents. Il sera donc important de maîtriser les différents niveaux de langage pour ne pas faire d’impairs et accorder le respect attendu par son interlocuteur.

Ce fonctionnement de la société japonaise sur la base du Uchi et du Soto remonterait à l’ère Tokugawa (1600-1868).

 

Les superstitions au Japon

Comme dans tous les pays du monde, les superstitions font partie du quotidien et sont légions au Japon. Entre mythes et croyances, certaines peuvent paraître désuètes aujourd’hui dans un monde moderne. Pour autant, elles restent ancrées dans les traditions et permettent parfois de mieux comprendre un pays et ses habitants. Le Japon n’y échappe pas et nous vous proposons de découvrir quelques unes d’entre elles.

A la période des sakura, si l’on attrape un pétale entre ses deux mains à plat comme si l’on priait, il faut faire un vœu  et celui-ci se réalisera.

Il faudra éviter de tuer une araignée le matin sous peine de passer une mauvaise journée.

Les chiffres 4 et 9 ne sont pas très bien perçus au Japon, en effet, leur homophonie avec la mort pour le 4 et le 9 pour la souffrance. Il n’est pas rare que dans certains établissements notamment les hôpitaux, il n’y ait pas de chambre 4 ou de chambre 9. On évitera aussi

Siffler pendant la nuit aurait tendance à attirer les serpents.

Au Japon, il n’est pas recommandé de se couper les ongles le soir car cela pourrait entraîner la mort autour de vous.

Si l’on met un chat sur un cercueil, le défunt se réveillera.

On évitera d’écrire le nom de quelqu’un en rouge car c’est en rouge qu’est écrit le nom du défunt sur la tombe.

Pour faire cesser la pluie et qu’il fasse beau le lendemain, il est de coutume de faire un « teru teru bozu » que l’on accroche à la fenêtre. Composé de papier ou de tissu blanc, le « teru teru bozu » ressemble à un petit fantôme.

Vers un changement d’horaires des konbini au Japon ?

Véritable institution japonaise, le konbini (diminutif de convenient store) fait partie de la vie quotidienne des Japonais. On peut y trouver tout ou presque: de la nourriture, de la presse, des billets pour des spectacles ou des parcs, des vêtements, des services administratifs. L’autre avantage de ce type de commerces est son amplitude horaire, en général, ils sont ouverts 24h sur 24, ce qui peut rendre bien des services quand on est en horaires décalés ou pour les noctambules.

Cependant, cette amplitude horaire pourrait être remise en cause. La fameuse chaîne Seven Eleven procède actuellement à un test pour réduire les horaires d’ouverture pendant quelques mois. Ainsi, dans différents magasins trois créneaux horaires sont testés actuellement : 7h -23h, 6h – 00h et 5h – 1h.

A la fin du test, certains magasins pourraient adopter des amplitudes horaires différentes en fonction de la situation de chacun.

Les responsables de Seven Eleven s’interrogent sur la nécessité d’une ouverture 24h/24 avec l’évolution des comportements des consommateurs, le vieillissement de la population et l’arrivée aussi de nouveaux concurrents sur internet. A cela s’ajoute la difficulté de recruter des employés pour assurer une ouverture continue.

Le konbini au Japon est donc en pleine réflexion pour se réinventer avec à l’étude de nouveaux services à proposer à la clientèle: pressing, salle de sport…etc. Affaire à suivre.

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Omotenashi, l’hospitalité japonaise

Après avoir découvert les concepts d’honne et tatemae, nous vous proposons de continuer notre étude des relations humaines au Japon à travers un autre concept qui régit le pays: Omotenashi. Pour rendre l’idée plus intelligible du grand public, on traduit le plus souvent Omotenashi par les termes  » hospitalité » ou « service à la japonaise » mais cela peut aller bien au-delà de ces termes. Il est souvent difficile de retranscrire des faits japonais pour les rendre plus compréhensible pour les Occidentaux. Néanmoins, nous allons tenter d’éclaircir ce point avec vous.

Une des premières choses qui surprend lorsque l’on est au Japon, c’est la gentillesse et la disponibilité des Japonais que l’on peut croiser dans la rue et qui lorsque l’on va sembler être perdu, n’hésiteront pas à  vous apporter leur aide même s’ils ne parlent pas votre langue. Ils pourront aller jusqu’à vous accompagner à l’adresse que vous cherchez, vous appelez un taxi si besoin, ils feront en sorte que vous ne restiez pas embêté. Voici une des illustrations du terme Omotenashi.

Mais cette idée va se retrouver aussi dans les relations commerciales, en France, on a tendance à dire « le client est roi », au Japon, cette idée est beaucoup plus forte, on aura tendance à ériger le client au statut de dieu. Quelque soit le magasin où vous irez, tout sera fait pour que vous vous sentiez bien et que tous vos besoins soient anticipés. L’accueil sera systématiquement irréprochable et que votre expérience client soit la meilleure possible. Vous serez tellement respectés au Japon que les vendeurs vous parleront avec le langage le plus soutenu de la langue japonaise, le fameux keigo. La satisfaction du client peut parfois paraître extrême pour un occidental. Jugez plutôt cette anecdote relatée par un ami japonais qui pris à emporter un repas dans un fast-food américain très connu. En mangeant son hamburger à son domicile, il découvrit un cheveu dans celui-ci. Il prit contact avec le restaurant où il avait acheté son repas. Quelques minutes plus tard, le directeur du restaurant accompagné d’un employé est venu à son domicile avec un autre repas, a présenté ses plus plates excuses en s’inclinant à plusieurs reprises et lui a offert un bon d’achat équivalent à 20€. Voici un parfait exemple de l’Omotenashi. Depuis quelques années beaucoup de marques japonaises (JAL, Lexus…) ou des organismes d’Etat (dans la communication pour les JO de 2020 par exemple) mettent en avant dans leur communication l’omotenashi comme véritable marque de fabrique en gage de qualité et de confiance.

Ce service irréprochable vous pourrez également le retrouver dans les services administratifs et de transports. Dans les transports, on retrouve l’omotenashi dans les taxis avec la tenue impeccable des chauffeurs, mais aussi la porte qui s’ouvre et se ferme toute seule ou bien encore dans les trains où les employés qui rentrent et sortent des wagons vont saluer en entrant et en sortant.

Il y a pléthore d’exemples où vous pourrez retrouvez cette bienveillance parfois poussée à l’extrême. Quelque fois celle-ci pourra être gênante dans certaines situations voire irritante pour un occidental non habitué à tant d’égards. Encore une fois, au Japon, rien n’est laissé au hasard et ceux à tous les niveaux, qui plus est dans les relations humaines.

Il ne sera pas rare que  la relation ,bien que polie et respectueuse, soit perçue comme manquant de chaleur et de personnalité.

Le honne et le tatemae, le ciment de la société japonaise

Si vous êtes déjà allé au Japon ou que vous fréquentez régulièrement des Japonais, vous avez pu remarqué que rien n’est laissé au hasard au Japon et plus particulièrement dans les relations humaines. Autant dans certaines situations, cela peut rendre la vie plus facile, autant quelques fois, cela peut être irritant pour un occidental, qui avec son prisme culturel ne comprendra pas certaines réactions ou situations de la vie quotidienne au Japon.

La société japonaise est régie par les deux concepts « Honne » et  » Tatemae » dont vous avez peut être déjà entendu parler. Afin de vous permettre d’y voir un peu plus clair, nous allons approfondir ces deux notions.

Le « Honne » (本音), va se référer à ce que l’on pense vraiment. Cette facette sera à privilégié dans la sphère privée. Le « Tatemae » (建前) quant à lui, représente l’attitude consensuel que l’on doit avoir en société pour faciliter les relations du quotidien en toutes circonstances. Contrairement à nos sociétés occidentales où ‘l’individu et ses opinions sont importantes, au Japon, l’approche est différente, en effet, la société va primer sur l’individu. Ainsi, les Japonais sont habitués dès leur plus jeune âge à respecter les règles de vie en société, d’éviter les conflits et de ne pas étaler leurs opinions en public. Il n’est pas rare dans certaines situations où l’on va poser une question à un Japonais, où il devra donner son opinion, de ne pas avoir de réponse claire ou que la réponse sera évitée ou bien évasive. On pourra donc osciller parfois entre la réponse de normand ou bien la langue de bois.

Pour un occidental, ce comportement pourrait être perçu comme hypocrite ou faible, cependant, sous un angle culturel, c’est quelque chose de tout à fait normal au Japon. Le Japonais privilégie en général le consensus, évitera le débat et voudra éviter de mettre mal à l’aise son interlocuteur.

Cependant, ne vous inquiétez pas si vous ne maitrisez pas ces deux concepts lors d’un futur voyage au Japon, les Japonais sont assez tolérants avec les étrangers qui ne maîtrisent pas tous les codes. Ils le sont beaucoup moins avec leurs semblables qui ne respecteraient pas ces principes. Néanmoins, comme le dit le bon vieil adage  » A Rome, fais comme les Romains » et votre séjour n’en sera que meilleur.