Exposition de printemps pour l’école d’Ikebana de Toulouse – 24 au 27 mars 2022

Acteur incontournable de la culture japonaise à Toulouse, l’école d’Ikebana de Toulouse est de retour avec sa traditionnelle exposition de printemps qui se déroule habituellement en mars. Cette année, elle se déroulera du 24 au 27 mars de 10h à 20h.

En prenant rendez-vous, la visite de l’exposition peut se faire par groupe avec une petite conférence de 30mn.

Un accueil permanent est toutefois assuré par les élèves et Marette Renaudin qui se feront un plaisir de vous donner des explications.

Informations pratiques :

Ecole d’Ikebana, 15, rue de la Pleau 31000 Toulouse – quartier Ozenne – Métro : Les Carmes.

Entrée : 5 euros – ikebana-toulouse.com

Toulouse Game Show 2019 du 30 novembre au 1er décembre

Le TGS Toulouse  revient les 30 novembre et 1er décembre pour la 13ème fois au Parc des Expositions de Toulouse. Années après années le salon s’impose comme le salon de la pop culture du Sud de la France avec au programme : Jeux vidéo, BD, Manga, Comics, Cinéma & Séries TV, Science-Fiction, Nouvelles technologie, Esport, Culture Japonaise et  Youtubers.

Une nouvelle fois les organisateurs ont souhaité valoriser la culture japonaise par le biais d’associations, d’éditeur de mangas avec la présence notamment des éditions Kana mais aussi des commerçants avec le Mugen Café. De nombreux stands proposant des plats japonais seront aussi présents tout au long du week-end.

Vous pourrez également retrouver les tauliers du web qui font maintenant partie des meubles du TGS : Bob Lennon, le Joueur du Grenier, les NOOB et bien d’autres à découvrir.

Les nostalgiques du Club Dorothée seront aux anges avec les venues de Jacky, Patrick PUYDEBAT et Manuela LOPEZ,  les chanteurs de générique de dessins animés Jean Paul CESARI, Valérie et Michel BAROUILLE.

Parmi les invités US cette année, vous pourrez rencontrer Holly Marie COMBS, Brian KRAUSE et Drew FULLER.

Infos pratiques :

Les 30 novembre et 1er décembre 2019
Parc des Expositions de Toulouse
Entrée journée : 15 euros, entrée 2 jours : 25 euros
infos et billetterie : https://tgs-toulouse.fr/

Du Japon au Musée Georges Labit de Toulouse en août et en septembre

On ne présente plus le Musée Georges Labit de Toulouse. Régulièrement nous partageons leur agenda sur la culture japonaise. Après une trêve estivale, les activités reprennent à l’approche de la rentrée.

Ne manquez pas La Japonaise #Toulouse le vendredi 23 août dont nous vous avions parlé. Le vendredi 13 septembre de 14h30 à 17h, vous pourrez vous initier à l’art du Kitsuke. Vous pourrez ainsi découvrir les rudiments pour porter correctement un kimono au Japon.

Les 15 et 16 septembre, venez assister à une démonstration d’ikebana réalisée par l’École d’Ikebana de Toulouse à 15h ( durée 1h30). École qui proposera à l’occasion des Journées du Patrimoine les 21 et 22 septembre une exposition. L’ensemble de ces événements sont gratuits.

Le mercredi 25 septembre, pour 15€, un atelier de cuisine japonaise d’une durée de 1h30 sera dispensé par l’association Shiawassé.

Enfin, le 27 septembre, vous aurez l’occasion d’assister non pas à une mais à deux cérémonies du thé à 10h30 et 14h30

Comme habituellement, les réservations doivent être faites par téléphone un mois avant la date au 05 31 22 99 80/81 du lundi au dimanche de 10h à 17h (sauf le mardi). Ne tardez pas car les places sont limitées et elles partent très vite !

Cycle Kenji Mizoguchi au cinéma Utopia de Toulouse du 31 juillet au 20 août 2019

Le nouveau cinéma Utopia qui a ouvert récemment dans le quartier Borderouge à Toulouse propose un cycle Kenji Mizoguchi du 31 juillet au 20 août 2019.

Kenji Mizoguchi comme  Kurosawa, Ozu et Mikio Naruse, fait partie des grands maîtres du cinéma japonais voire mondial tant leurs films ont marqué l’histoire du cinéma.

L’Utopia vous propose de découvrir le maître à travers 8 films : L’IMPÉRATRICE YAN KWEI-FEI, L’INTENDANT SANSHO, LA RUE DE LA HONTE, LES AMANTS CRUCIFIÉS, LES CONTES DE LA LUNE VAGUE APRÈS LA PLUIE, LES MUSICIENS DE GION, OYU-SAMA et UNE FEMME DONT ON PARLE.

C’est une opportunité rare de pouvoir voir ces films, ne les manquez pas !

Retrouvez le programme complet.

Du cinéma japonais au cinéma ABC avec les saisons Hanabi du 26 juin au 9 juillet

Le cinéma ABC, haut lieu du cinéma d’arts et d’essais toulousain vous propose de partir au Japon cet été avec 14 films japonais en 14 jours avec les Saisons Hanabi du 26 juin au 9 juillet.

Durant ces 14 jours vous pourrez découvrir une sélection variée de films et animés japonais :

  • JE VEUX MANGER TON PANCRÉAS de Shinichiro Ushijima – 1h48 – Vost

> Mercredi 26 juin 18h15 lancement des « Saisons Hanabi » autour d’un apéritif offert, suivie à 19h de la projection du film

Une romance légère et bouleversante dans la lignée de SILENT VOICE.
Sakura est une lycéenne populaire et pleine de vie. Tout l’opposé d’un de ses camarades solitaires qui, tombant par mégarde sur son journal intime, découvre qu’elle n’a plus que quelques mois à vivre… Unis par ce secret, ils se rapprochent et s’apprivoisent. Sakura lui fait alors une proposition : vivre ensemble toute une vie en accéléré, le temps d’un printemps.

  • PASSION de Ryûsuke Hamaguchi – 1h55 – Vost

> Jeudi 27 juin – 18h30

Le premier film enthousiasmant d’un auteur révélé en France cette année. Un jeune couple annonce son mariage lors d’un dîner entre amis. Les réactions de chacun vont révéler des failles sentimentales jusque-là inexprimées au sein du groupe.

  • SENSES 1&2 de Ryûsuke Hamaguchi –  2h19 – Vost

> Vendredi 28 juin – 20h30

Une incroyable saga des sentiments, meilleur film japonais 2017 (Kinotayo).
À Kobe, au Japon, quatre femmes partagent une amitié sans faille. Du moins le croient-elles : quand l’une d’elles disparaît du jour au lendemain, l’équilibre du groupe vacille. Chacune ouvre alors les yeux sur sa propre vie et comprend qu’il est temps d’écouter ses émotions et celles des autres…

Retrouvez l’intégralité du programme sur http://abc-toulouse.fr/evenements/seances-speciales/les-saisons-hanabi.html

Une exposition de bonsaï au Musée Georges-Labit de Toulouse

Le musée Georges-Labit en partenariat  avec l’Association Bonsaï Toulouse et Artisan Bonsaï Olivier Barreau organise les 1er et 2 juin prochain son exposition annuelle de bonsaï.

Une belle occasion de déambuler dans le jardin du musée et de découvrir l’art du bonsaï. Des démonstrations d’ Olivier Barreau sont prévues les samedi et dimanche après-midi.

La visite de l’exposition est gratuite ce qui limite les excuses pour ne pas y aller.

En savoir plus.

 

Les prochains ateliers Japon du Musée Georges-Labit en juin 2019

Le Musée Georges-Labit, spécialisé dans les arts asiatiques et égyptiens, proposent régulièrement des ateliers découvertes sur les différentes cultures représentées dans le musée. Nous vous proposons de découvrir les ateliers en lien avec la culture japonaise qui se dérouleront en juin. Comme habituellement, les réservations doivent être faites par téléphone un mois avant la date au 05 31 22 99 80/81 du lundi au dimanche de 10h à 17h (sauf le mardi). Ne tardez pas car les places sont limitées et elles partent très vite !

Cérémonie du thé de printemps le 7 juin de 10h30 à 12h.

Kitsuke ou l’art de porter un kimono le 14 juin de 14h30 à 17h.

Fête des cerisiers en fleurs au Jardin japonais de Toulouse et Exposition Tokyo à la Foire de Toulouse ce week-end

Ce week-end à Toulouse sera sous le signe du Japon avec deux événements à ne pas manquer pour tous les fans de culture nipponne.

Le Jardin Japonais de Toulouse organise chaque année pour célébrer les cerisiers en fleurs et le printemps des visites guidées. Les visites sont réalisées par l’association Jardin d’Eden et par Jean Desangles, maître-jardinier, qui est en charge toute l’année de l’entretien du jardin avec son équipe.

Les visites auront lieu  le samedi 13 avril à 10h et le dimanche 14 avril à 10h, 15h et 17h. N’hésitez pas à vous rapprocher de l’Office de Tourisme de Toulouse pour plus de détails.

Le Jardin japonais de Toulouse Pierre Baudis, créé en 1981, s’étend sur 7000 m² dans le jardin de Compans-Caffarelli. Il est classé jardin remarquable de France et s’inspire des jardins de Kyoto des époques Edo et Muromachi.

Ce week-end connaîtra aussi l’ouverture de la Foire Internationale de Toulouse qui accueillera une exposition sur la ville de Tokyo jusqu’au 22 avril.

 

Exposition – Peaurigami indigo du 4 AVRIL au 29 MAI 2019 à la Chapelle des Carmélites

Dans le cadre de l’événement Le fil bleu, Corinne Dechelette, dont nous vous avions parlé lors de sa dernière exposition à Rabastens ( Tarn) est de retour pour une nouvelle exposition autour de l’origami, de l’indigo et du pastel. Sa nouvelle exposition « Peaurigami indigo » se tiendra du 4 avril au 29 mai 2019 à la Chapelle des Carmélites, rue du Périgord à Toulouse.

Des visites guidées effectuées par l’artiste avec un atelier d’initiation à l’origami sont prévues les dimanche 7 et 28 AVRIL de 14h30 à 18h  pour un prix d’entrée de 5€.

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Cette nouvelle exposition vous invite à un voyage pédago-artistique du pastel d’Occitanie à l’indigo du Japon.  Vous découvrirez les plantes à indigo, les techniques de la teinture Shibori à l’indigo utilisée au Japon depuis les samurais du fait de ses propriétés
cutanées, le tout, réinterprétés par les origamis réalisés avec du papier
japonais washi bleu indigo et pastel.  Suivez le fil bleu … des origamis et réalisez une boite japonaise en papier washi bleu.

 

Rencontre avec l’école d’ikebana de Toulouse

Aujourd’hui, nous vous emmenons à la découverte de l’école d’ikebana de Toulouse et de cet art japonais séculaire qu’est l’ikebana. Grâce à Marette Renaudin, la fondatrice de l’école, vous allez en apprendre un peu plus sur cette discipline qui compte bon nombres d’adeptes à travers le monde et pas seulement au Japon.

Bonjour Marette, merci de nous recevoir dans ton école. Peux-tu nous présenter l’école d’ikebana de Toulouse ?

L’école existe depuis longtemps. J’ai créé un cours quand je suis rentré du Japon en 1982. Et depuis 1982, je n’ai pas cessé de transmettre l’ikebana. Au départ, je n’étais pas situé rue de la Pleau, mais dans le dojo de mon mari près du canal. C’est là que pendant une dizaine d’années, j’ai donné mes cours. J’ai trouvé le lieu actuel en 1996. C’est un endroit idyllique pour pratiquer l’ikebana dans le centre de Toulouse. Il y a tout: un endroit pour les fleurs, un pour les vases, un endroit pour pratiquer sous une verrière. J’ai organisé le lieu pour amener l’atmosphère du Japon et l’atmosphère que l’on trouve quand on fait de l’ikebana au Japon. J’ai donc installé un tokonoma (petite alcôve au plancher surélevé en tatami, où l’on expose des calligraphies, des estampes …etc.). Et j’ai donc baptisé l’école « École d’ikebana ». Je vais chaque année au Japon pour continuer d’étudier et continuer de transmettre cette pratique qui a plus de 1000 ans. Je me dois de conserver la tradition au travers de mon enseignement.

Comment expliquerais-tu l’ikebana à quelqu’un qui n’y connaît rien ?

Ce n’est pas si difficile. Il s’agit d’un art millénaire. Au départ, ce sont les moines qui ont créé l’ikebana pour offrir au bouddha au VII ème siècle et qui ont perpétué d’énormes bouquets que l’on appelle des « rikka » qui représentaient la grande nature et ils les mettaient dans le temple à coté du bouddha. Les « rikka » représentaient la symbolique d’un paysage naturel en partant des montagnes, de la vallée, du torrent et de la plaine. C’est l’origine de l’ikebana. C’était l’occasion de mettre en relation les fidèles avec la grande nature. Ensuite, c’est devenu plus profane, c’est passé à la cour. Au fur et à mesure de l’évolution sociale, c’est sorti du temple et il y a eu une évolution de l’ikebana.

L’ikebana n’est pas un art pur, c’est une pratique que l’on fait une fois par semaine, une fois par mois, qui est en relation avec la saison et avec la nature. C’est une reconnexion avec la nature et non pas une décoration. Pour se reconnecter, on passe par le fait de faire un bouquet. La façon de faire les bouquets est tributaire des vieux styles que l’on faisait au VII ème siècle et qui se sont modernisés au 20ème siècle, au 21 ème siècle.

Ce qui fait que nous avons actuellement un ikebana moderne.

On recense plusieurs écoles d’ikebana: Ohara, Senshin Ikenobo…

Il ne faut pas le voir comme cela. L’ikebana est né avec les moines et ils ont été reconnus. Au travers des guerres, des pacifications, l’école Ikenobo de Kyoto a été reconnue avec les moines du Rokakudo. Cette école a persisté jusqu’au 19ème siècle toute seule. Au 20ème siècle, un courant de lettrés a amené le modernisme au Japon dans l’art. Il y a eu un courant d’experts en ikebana qui faisait tous partie de cette école maitresse qui ont été encouragés par les Américains et ont autorisés les gens à créer leur propre école. C’est comme cela que pleins d’écoles se sont créés au 20ème siècle et ont laissé le style traditionnel. Parmi ces écoles, on connait en France l’école Ohara, mais c’est une parmi tant d’autres, on connait l’ikenobo parce que c’est l’école mère. Il existe plus de 1000 écoles différentes. Ce sont des histoires de famille, de ruptures où l’origine et le fond de l’ikebana restent les mêmes. Certaines écoles ont abandonné le traditionnel, d’autres non. Les écoles ayant laissé de coté le traditionnel se sont fragilisées. C’était à l’époque un système démocratique qui s’appelait le « système iemoto » qui donnait le privilège de la suite au fils ou à la fille. Maintenant c’est plutôt la fille. Avant c’était plus des hommes, maintenant c’est plus des femmes qui font de l’ikebana au Japon. Parmi toutes ces écoles, on fait de l’ikebana. Il est hors de question de dire je fais de l’ikenobo ou de l’ohara, on fait de l’ikebana. Cela ne m’intéresse pas d’opposer les écoles.

Après 44 ans de pratique de l’ikebana, as-tu encore des choses à apprendre dans ta discipline ?

Oui, oui, quand je fais des expositions, je regarde les résultats d’exposition, je vois où je peux m’améliorer. C’est le principe de Peter, l’ancienneté nous emmène au plus haut niveau d’incompétence.

Pour revenir au cours, comment se déroule un cours-type ?

On propose un thème, je fournis les végétaux. J’ai l’expérience des végétaux et leur mariage n’est pas si facile. Ensuite, il faut proposer des fleurs adaptées. J’explique les bases que l’on retrouve tout le temps. Il y a pleins de styles différents. Chaque semaine, il y a un style et un thème qui va avec la nature, la saison. Les élèves font leur bouquet en respectant les bases et après je corrige. Il y a une continuité dans les cours, chaque enseignement est reproduit le cours suivant. C’est une pratique avec transmission orale, il y a des bases qui peuvent être écrites mais cela reste une transmission orale par la pratique. L’ikebana est une branche vivante. Il n’y a jamais de fleurs identiques. Chaque fois, on est en aventure avec les éléments. Les bouquets ne se ressemblent jamais. Je suis en sorte un filet de sécurité.

Régulièrement l’école organise des expositions notamment une prévue fin mars.

Chaque année depuis 30 ans, on partage avec le public. On fait des visites guidées. Toute l’école se transforme à ce moment là. Il y a une quarantaine de compositions qui sont proposées à cette occasion. Elles sont de toutes tailles, de différents styles, c’est comme une symphonie qui se passerait du premier bouquet jusqu’au dernier.

Concernant cette exposition, est-il prévue une thématique particulière ?

Pas vraiment, on célèbre toujours l’arrivée du printemps avec l’éclosion des fleurs.Chaque fois, cela dépend de la nature et l’on prend nos vases les plus précieux pour faire l’exposition. On intensifie un style par rapport à un autre chaque année. Je fais aussi chaque année une exposition pour les journées du patrimoine au musée Georges-Labit avec deux démonstrations.

Pour terminer notre interview, aurais-tu des adresses japonaises sur Toulouse que tu apprécies et que tu souhaiterais partager ?

Il y a ce que je fais avec Bernard mon mari. Il a un dojo d’aikido dans le quartier de la Côte Pavée, un dojo de kyudo sur les hauteurs de Pouvourville. Ce sont des endroits de pratique traditionnelle où l’on peut toujours aller voir le samedi matin. C’est beau le tir à l’arc traditionnel. On essaie de faire beaucoup de choses artistiques aussi.

Dans les autres adresses, je vais aussi souvent chez Iori parce que c’est quelqu’un d’absolument adorable, on est bien accueilli et c’est modeste. On a une ambiance d’izakaya. C’est un lieu que je recommande.

 

 

 

 

 

Événement – Exposition de printemps de l’école d’ ikebana de Toulouse du 28 au 31 mars 2019

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Marette Renaudin, directrice de l’école d’Ikebana de Toulouse, organise une grande exposition de printemps dans son école, dans le centre historique de Toulouse (quartier des carmes), du 28 au 31 Mars prochain.

Au fil de l’exposition, le public pourra découvrir une quarantaine de compositions qui lui permettra de cheminer des styles les plus anciens, les Rikkas (paysages monumentaux du 15ème siècle), aux styles les plus modernes.

Ainsi, Marette Renaudin espère vous apporter la joie du printemps et vous montrer que l’Ikebana garde toujours sa notion essentielle : « faire vivre les fleurs », et tisser ce lien ancestral entre les Hommes et la Nature.

En savoir plus : https://www.ikebana-toulouse.com/

Les prochains ateliers Japon du Musée Georges-Labit en avril et mai 2019

Le Musée Georges-Labit, spécialisé dans les arts asiatiques et égyptiens, proposent régulièrement des ateliers découvertes sur les différentes cultures représentées dans le musée. Nous vous proposons de découvrir les ateliers en lien avec la culture japonaise qui se dérouleront en avril et mai.  Comme habituellement, les réservations doivent être faites par téléphone un mois avant la date au 05 31 22 99 80/81 du lundi au dimanche de 10h à 17h (sauf le mardi). Ne tardez pas car les places sont limitées et elles partent très vite !

En avril:

En mai:

 

Les prochains ateliers Japon du Musée Georges-Labit en février et mars

Le musée Georges-Labit toujours enclin à faire découvrir toutes les facettes de la culture japonaise au plus grand nombre propose différents ateliers sur les mois à venir. Afin que vous ne manquiez aucun rendez-vous, nous avons compilé l’ensemble des événements proposés.

Dessiner au musée : les estampes japonaises le 10 février de 14h à 16h30

Pour cette nouvelle séance de « Carnet de voyage », Frédérique ROBERT vous invite au Japon! Dessinateur débutant ou confirmé, inspirez-vous de la riche collection du musée pour vous évader. Profitez également des ouvrages de la bibliothèque spécialisée du musée pour en apprendre un peu plus sur les objets, de manière à annoter vos dessins et croquis de vos impressions et de vos trouvailles !

Informations complémentaires :

Tarif : 5€ – Ouverture des réservations un mois avant au 05 31 22 99 80, tous les jours sauf le mardi de 10h à 17h.

Les arts du Japon : shodo et sumie le 15 février de 14h à 15h30

Le shodo, « la voie de l’écriture », est l’art multiséculaire de la calligraphie japonaise. Pratiqué au pinceau, sur du papier, avec de l’encre solide que l’on dilue en la frottant contre une pierre à encre, il est un art du trait, tracé d’un seul geste et sans repentir.
Dans cet atelier, l’artiste d’origine japonaise Yoko AMIEL associe le shodo au sumie, technique de dessin traditionnel monochrome et vous convie ainsi, au fil des saisons, à vous inspirer de la nature pour trouver bien-être et sérénité.

Informations complémentaires :

Tarif 10€ – 10 pers. max – Ouverture des réservations un mois avant, de 10h à 17h sauf le mardi : 05 31 22 99 80

Les arts du Japon : Kitsuke ou l’art de porter un kimono le 22 février et 29 mars de 14h30 à 16h

Au Japon, les occasions de revêtir le kimono ne manquent pas. Ce vêtement traditionnel japonais illustre aujourd’hui comme hier les liens étroits entre le vêtement, l’art et la société japonaise. Cependant, revêtir un kimono ne s’improvise pas. Il est nécessaire de s’entraîner si l’on souhaite le vivre pleinement. Anita vous propose de vivre cette expérience originale en vous permettant de choisir un des kimonos de sa collection. Vous pourrez ainsi vous parer de beaux tissus qui ne tiennent que par une large ceinture de quatre mètres de long et de nombreux accessoires… Alors, prête pour vous vêtir de soie ?

L’atelier est animé par par Anita Henry

Informations complémentaires :
Tarif 10€/pers. 5 pers. max. – Ouverture des réservations un mois avant au 05 31 22 99 80/81

Cérémonie du thé du printemps le 15 mars de 10h30 à 12h

Appelé au Japon chanoyu (eau chaude pour le thé), ce rituel vieux de plus de quatre siècles est aussi une façon simple de célébrer l’instant présent, par le partage d’un bol de thé entre hôte et invités. C’est l’expérience d’un moment un peu hors du temps, qui permet à chacun d’approcher l’essentiel de ce lien qui nous unit au monde, à la nature et aux choses. Pour cette cérémonie, il sera proposé un thé léger usucha

Informations complémentaires :

Tarif 15€ – 5 pers. max. – Ouverture des réservations un mois avant, de 10h à 17h sauf le mardi : 05 31 22 99 80/81

 

Atelier pot à bonsaï en grès le 22 mars de 14h à 17h

Dans ce nouvel atelier, vous modèlerez et façonnerez votre propre pot à bonsaï en grès. Leur cuisson, à laquelle vous êtes conviés, se déroule par la suite dans l’atelier de Nathalie NICOLAS.

Informations complémentaires :

Tarif 15 € – Adultes 8 max. – Ouverture des réservations un mois avant, de 10h à 17h sauf le mardi : 05 31 22 99 80/81

Retrouvez toutes les informations et l’actualité du Musée Georges- Labit.

 

 

 

Ecole Ayame, une parenthèse japonaise au coeur des Minimes à Toulouse

Aujourd’hui, nous vous amenons dans le quartier des Minimes à Toulouse pour découvrir l’école Ayame dirigée par Damien Dufour. L’école existe depuis 2007 et propose des cours d’ikebana et d’origami. Damien Dufour enseigne cette discipline depuis 2002 dans toute la région Occitanie. Plus jeune professeur en France, il anime en plus des cours habituels, des ateliers pour les collectivités, les entreprises, les institutions diverses mais aussi pour les particuliers.

L’école Ohara lui a octroyé le Study Group France Sud, qu’il dirige et représente officiellement. Afin d’en savoir un peu plus sur son parcours, nous avons été à sa rencontre.

ecole ayame toulouse - ikebana

Occitanie Japon : Bonjour Damien, merci de nous recevoir dans ton école. Comment es-tu arrivé à l’Ikebana ?

Damien Dufour : J’ai découvert le Japon à 18 ans en cours d’histoire-géographie, parallèlement je faisais du théâtre. Lors d’une répétition, chez ma professeure de théâtre, il y avait chez elle une composition d’ikebana, je l’ai trouvé belle et j’ai senti qu’il s’en dégageait quelque chose, je lui ai demandé ce que c’était, elle me répondit qu’il s’agissait d’ikebana et que c’ était japonais. Elle me proposa de venir avec elle lors de son prochain cours. Et c’est là que j’ai commencé dans les serres chez Exofleurs, specialiste d’orchidées à Cornebarrieu, qui hélas n’existe plus. J’ai beau coup aimé le cours et j’ai continué à m’y rendre. Quelques années après, j’ai racheté l’école d’ikebana. Le mari de l’ancienne responsable ayant des soucis de santé et devant déménagé au Pays basque, elle m’a poussé dans cette voie là après dix ans de cours. J’ai continué ma formation avec des séminaires à Paris et des masterclass au Japon. Pour l’anecdote, je suis aujourd’hui toujours le plus jeune maître Ohara en France et à chaque Masterclass à laquelle j’assiste en Europe.

Occitanie Japon : Comment définirais-tu l’ikebana à quelqu’un qui ne connaît pas ta discipline ?

Damien Dufour : C’est une question un peu complexe… pour schématiser, c’est du yoga avec des fleurs. Le but est de trouver une paix intérieure et de se trouver soi avec les fleurs. C’est un moyen d’apprendre sur soi. C’est un peu le principe du connais toi toi-même. L’ikebana est basé sur la philosophie zen, bouddhiste et le confucianisme. C’est la beauté dans la simplicité.

origami sanglier - ecole ayame

Occitanie Japon : Où donnes-tu des cours et à qui sont-ils destinés ?

Damien Dufour : Je donne des cours partout en Occitanie et à tous les publics, pour les petits, les grands et en tout lieu : médiathèque, salons, conventions…Etc. et principalement en ikebana. Le marché des cours d’origami étant assez fourni. Et puis avec Internet, on peut trouver des tutos pour les réaliser aussi. Actuellement, l’école comporte 110 élèves membres de l’école sans compter les élèves lors de stages hors de l’école. Nous avons connu une baisse de fréquentation en raison de la crise économique ces dernières années. L’ikebana est une discipline qui a un certain coût en raison notamment du prix des fleurs qui justifie le prix des cours.

Occitanie Japon : Est-ce que tu aurais des adresses japonaises que tu voudrais partager avec nos lecteurs ?

Damien Dufour : Il n’y en pas beaucoup malheureusement. J’ai testé récemment Fufu ramen, j’ai trouvé les plats proposés plutôt corrects par rapport à mon souvenir du goût japonais. Je travaille beaucoup avec Keiko de Keikook à Rabastens. Elle me fait des bento et plateaux repas pour les ateliers. Elle travaille très bien et c’est très bon.

Nous tenons à remercier chaleureusement Damien pour son accueil et le temps accordé à cette interview. Si vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à le contacter et pourquoi pas effectuer un cours d’essai.

Vous pourrez retrouver l’école Ayame lors de « Matsuri – fête du Japon » en mars prochain à Castelginest et au jardin des Martels, le premier week-end de juillet.

Du Japon au Musée Georges-Labit

Le Musée Georges-Labit qui regorge de trésors japonais et égyptiens organisent régulièrement des ateliers culturels à des prix très abordables et dispensés par des professionnels.

Pour la fin de l’année 2018 et le début de l’année 2019, il sera proposé trois animations en relation avec le Japon:

-Cérémonie du thé avec Dominique Kawano le 21 décembre de 14h30 à 16h.

Thé épais koïcha et thé léger usucha. Appelé au Japon chanoyu (eau chaude pour le thé), ce rituel vieux de plus de quatre siècles est aussi une façon simple de célébrer l’instant présent, par le partage d’un bol de thé entre hôte et invités. C’est l’expérience d’un moment un peu hors du temps, qui permet à chacun d’approcher l’essentiel de ce lien qui nous unit au monde, à la nature et aux choses.

Prix: 15€ – places limitées à 5 personnes.

-Kirie et origami par Yoko Amiel, de l’association culturelle franco-japonaise Le Ciel Lauragais le 18 janvier de 14h à 15h30.

L’origami est l’art japonais du pliage du papier permettant d’obtenir toutes sortes d’objets et de formes : boîtes, fleurs, animaux… Associé au kirie, technique de découpage aux ciseaux de formes anguleuses et arrondies, il vous permettra d’associer dextérité et concentration, afin de vivre une expérience à la fois dynamique et méditative.

Prix: 10€ – places limitées à 10 personnes.

-Atelier de cuisine japonaise Par Ikuko Jacquet-Yamakasi, association Shiawassé  le 30 janvier de 14h à 15h30

Découvrez la cuisine japonaise traditionnelle avec Ikuko. En un repas, vous serez dépaysés !

Prix: 15€

Pour toutes ces activités, ouverture des réservations un mois avant à partir de 10h uniquement au 05 31 22 99 80 ou 81. Les activités ont lieu au Musée Georges-Labit, rue du Japon à Toulouse.