La préfecture d’Hiroshima va prendre en charge les tests PCR pour tous ses habitants et travailleurs

Le gouvernement de la préfecture d’Hiroshima a annoncé qu’il allait fournir gratuitement à tous ses habitants des tests PCR à partir du 1er avril.

Jusqu’à présent les tests gratuits n’étaient disponibles que pour les travailleurs médicaux et de la restauration. Cette annonce vise à anticiper une nouvelle vague d’épidémie qui pourrait être amplifiée par des mouvements de population beaucoup plus importants à partir du 1er avril, début de la nouvelle année fiscale au Japon. Pour faciliter la réalisation des tests, 205 pharmacies d’Hiroshima fourniront des kits de test.

La préfecture d’Hiroshima avec cette nouvelle politique de test sera la première au Japon à tester la population en continue quelque soit sa profession ou son lieu de résidence. Les personnes souhaitant être testés devront prendre rendez-vous dans l’un des cinq centres PCR de la préfecture. Les centres de tests espèrent réaliser 300 tests par jour et on attend 2000 tests par semaine grâce aux kits fournis par les pharmacies.

On estime le coût de l’opération à 108 millions de yens (839 000 euros) pris en charge en totalité par la préfecture d’Hiroshima sur le budget 2021.

Tokyo va augmenter ses capacités de test de la Covid-19 à 60 000 par jour

Yuriko Koike, Gouverneure de Tokyo, a indiqué vouloir augmenter les capacités de test de la Covid-19 à plus de 60 000 par jour à partir du mois de décembre. Cette déclaration a été faites lors de l’annonce d’un plan sur le coronavirus et la grippe. Cet objectif de capacité de test a été établi sur la base des données obtenues les années précédentes. Il a ainsi été estimé qu’il y aurait environs 52 000 cas potentiels de grippe avec fièvre et environs 13 000 patients suspecté d’avoir contracté le COVID-19 par jour. Dans la pratique, les patients suspectés d’avoir la grippe seront dans un premier temps tester pour la grippe, puis au coronavirus si le test de la grippe s’avère négatif.

Depuis le 1er octobre, la capacité de test PCR était passée de 10 000 à 25 000 par jour. Pour procéder à cette augmentation de la capacité de tests, la métropole de Tokyo a prévu d’accroitre les effectifs dédiés aux tests et augmenter leur nombre d’heures de travail. Elle prévoit d’embaucher près de 100 infirmières. En complément, la hotline de Tokyo dédiée au COVID-19 qui n’était joignable que les soirs et pendant les périodes de vacances va devenir joignable 24/24.

Chaque jour, le nombre de cas de coronavirus continue d’augmenter chaque jour dans la capitale, ce qui en fait la préfecture la plus touchée du Japon. On comptabilise en moyenne 200 cas de coronavirus par jour à Tokyo depuis quelques semaines. Avec l’arrivée de la saison de la grippe et la pandémie de COVID-19, il est important de se préparer et de tester au maximum.

Cependant, les premiers retours concernant les cas de grippe cette année font état d’un nombre significativement moins important que l’année dernière pour le moment.

Une équipe de chercheurs japonais a developpé un nouveau test pour dépister la COVID-19 avec l’air expiré

L’Université du Tohoku et Shimadzu Corp. (entreprise japonaise spécialisée dans le diagnostic médical) ont développé un nouveau type de test qui permet de détecter le coronavirus à partir de l’analyse de l’air expiré. La fiabilité du test est équivalente à celle des tests PCR dispositif principalement utilisés jusqu’à maintenant.

Des tests doivent encore être effectués avant de le rendre disponible pour le grand public avec notamment des tests cliniques pendant 6 mois. Ce test ne devrait pas être disponible avant quelques années.

En pratique, le système développé par les chercheurs va analyser pendant 5 à 10 minutes la vapeur d’eau contenue dans l’air expiré des personnes testées. A partir de l’analyse des protéines et autres éléments présents dans cette vapeur, le système sera capable de détecter la présence de virus et estimer le risque d’aggravation de l’état de la personne testée.

La bonne nouvelle c’est que ce nouveau dispositif serait également capable de dépister d’autres virus que la COVID-19 ont indiqué les chercheurs.