Les Japonais ont pour coutume chaque année de se rendre au temple ou au sanctuaire pour prier pour la nouvelle année. Dans un contexte particulier de pandémie de coronavirus, les lieux de culte japonais ont du prendre des mesures de prévention pour limiter les contaminations.
Parmi celles-ci, beaucoup de temples ou sanctuaires ont enlevé les louches « hishaku » pour se laver les mains et les cordes « suzunoo » pour sonner les cloches afin de limiter les infections. Le suzunoo a été remplacé dans certains temples par un haut parleur jouant les cloches en passant la main sur une cellule depuis le début de la pandémie. Mais celui-ci devrait aussi être retiré pour des raisons d’hygiène.
L’inquiétude est grande à l’approche de la nouvelle année où les temples et sanctuaires sont pris d’assaut faisant craindre un risque accru de contamination à la COVID-19. Des appels à ne pas venir en groupe et durant les trois premiers jours de l’année ont été lancés pour limiter les affluences, ainsi que des appels à venir prier avant la nouvelle année. Habituellement, les temples et sanctuaires sont bondés en cette période.