Les  » journées Kanshasai » chez Uniqlo Toulouse et partout en France

La marque japonaise Uniqlo donne rendez-vous à ses clients pour les « Journées Kanshasai » afin de les remercier. Un grand nombre d’animations gratuites seront ainsi proposées dans tous les magasins de France de la marque japonaise 27 mai au 5 juin 2022.

A Toulouse, les clients pourront venir découvrir le samedi 4 juin de 14h à 18h au rez-de-chaussée du magasin la calligraphie japonaise, l’origami et des boissons japonaises (amazake, thés japonais et limonade au yuzu)… proposées par le Toulouse Sake Club.

Une belle fête du Japon  en perspective autour de la culture traditionnelle japonaise et de la gastronomie qui devrait ravir le plus grand nombre.

Informations pratiques : Kanshasai Festival, magasin Uniqlo Toulouse, 3 Rue du Poids de l’Huile, 31000 Toulouse – Dates et Horaires : samedi 4 juin de 14h à 18h

A propos du Toulouse Sake Club : Le Toulouse Sake Club, créée par Bertil LAUTH, Saké Sommelier et fondateur d’Occitanie Japon, souhaite faire découvrir le Japon à travers sa gastronomie et ses alcools. La marque toulousaine propose une boutique en ligne avec une sélection unique de plus de 100 références de produits d’épicerie fine et alcools japonais, un club de dégustations, des masterclass et des événements japonisants. Le Toulouse Saké club a été reconnu par le ministère japonais de l’Agriculture de la Forêt et de la Pêche «Japanese Food supporter».

Cet été, le Japon s’expose en France !

Cet été, partez au Japon en France grâce aux différents lieux japonisants présents en France mais aussi des expositions !

Le Musée national des arts asiatiques Guimet vous transporte vers l’un des emblèmes du Japon : le Mont Fuji. A travers une exposition exceptionnelle « Fuji, pays de neige », le musée parisien vous fait voyager à travers les estampes des plus grands ( Hokusai notamment ), mais aussi d’autres objets représentant le mythique volcan japonais.

 » Pur triangle, le Fuji est un élément fort de l’estampe japonaise puis de la jeune photographie ».

Une belle exposition à découvrir si vous êtes sur Paris ou que vous prévoyez de vous y rendre cet été.

Informations pratiques : Fuji, pays de neige – Du 15 juillet au 12 octobre 2020
Réservation conseillée sur billetterie.guimet.fr
(réservation obligatoire les samedis et dimanches à partir de 13h)

Corinne Dechelette, que vous avez pu découvrir à travers ses différentes expositions pédago-artistiques 皮膚紙PEAUrigami ®, vous invite à découvrir dans le Tarn le monde fascinant des kokeshis, ces poupées traditionnelles japonaises en bois.

Vous pourrez découvrir 80 kokeshis, issues de la collection personnelle de l’artiste, mise en scène avec les illustrations d’Isabelle Coll, illustratrice plasticienne. Lors de cette exposition, vous en apprendrez un peu plus sur l’origine des fameuses poupées du Tohoku et qu’il existe 11 styles de kokeshis traditionnelles

Du passé, au présent jusqu’au futur des kokeshis, vous pourrez profiter d’une visite commentée et d’une initiation à la réalisation d’un origami kokeshi au travers d’un atelier libre ou guidé.

Informations pratiques : Du 12 juillet au 31 aout 2020 – Office du Tourisme Tarn Agout, rue du 3 mars 1930, 81370 Saint Sulpice la Pointe –

Exposition organisée avec l‘Association CAP, Culture Animation et Patrimoine à l’Office de Tourisme de Saint Sulpice.

Interview – Tetsuya Gotani, maître origamiste

Tetsuya Gotani  est un artiste japonais vivant à Clermont-Ferrand. C’est un créateur d’origami internationalement reconnu, ses diagrammes ont été publiés dans de nombreux livres partout dans le monde notamment au Japon. Il  est  mis à l’honneur par le Muséum d’Histoires Naturelles de Toulouse du 22 octobre au 3 novembre 2019 à l’occasion d’une exposition. Nous l’avons rencontré entre deux ateliers d’initiation afin d’en savoir un peu plus sur son parcours mais aussi sur le monde de l’origami.

Occitanie Japon : Pour commencer, est-ce que vous pourriez vous présenter ?

Tetsuya Gotani : Je suis Tetsuya Gotani, je suis japonais. Je suis venu à Toulouse avec ma femme Maiko Gotani. Je fais une exposition actuellement au Muséum, j’ai fait une démonstration et des ateliers d’origami hier et aujourd’hui au musée. Je suis venu en France pour apprendre la musique. C’était pour apprendre l’accordéon. J’ai commencé à en jouer au Japon et mon professeur m’a conseillé de venir en France pour apprendre car c’est le meilleur pays pour apprendre. En même temps, j’ai fait aussi de l’origami. Je fais beaucoup d’expositions, d’ateliers et de conférences. Je viens de sortir mon premier livre d’origami.

OJ : Vous continuez de pratiquer la musique en même temps que l’origami ?

TG : Oui, je fais des bals musette, du folklore auvergnat en plus de mon activité d’origamiste.

OJ : Comment êtes-vous arrivés à faire de l’origami ?

TG : J’ai commencé très petit je pense car je ne me souviens plus quand j’ai commencé. Comme la plupart des enfants japonais, j’ai commencé avec ma grand-mère, des amis et puis presque tous les enfants arrêtent de plier du papier, mais moi j’ai continué un peu. Au bout d’un moment, j’ai commencé des créations. Grâce à cela, c’est devenu mon métier.

OJ : Quels sont les modèles que vous avez créé ?

TG : J’adore les dinosaures et les animaux. Je fais des oiseaux, des poissons…etc.

OJ : Comment fait-on pour créer de nouveaux modèles d’origami ?

TG : C’est une bonne question. Si vous voulez savoir cela, il faut acheter mon livre (rires). Mon livre qui s’appelle « Origamix, theory & challenges » est un livre assez original qui explique les méthodes de création. C’est très rare des livres comme ceux-la. J’explique ma méthode mais également comment j’ai créé mes modèles. Si vous voulez pliez la cigogne que j’ai créé, vous verrez comment je l’ai créé et après vous pourrez réaliser le pliage.

OJ :Vous êtes actuellement à Toulouse pour une exposition , des ateliers…etc. Pouvez-vous nous en dire un peu plus ?

TG : J’ai fait aussi une démonstration en live diffusée sur Facebook. C’était amusant. Je ne fais pas cela trop souvent. J’ai été impressionné par la patience des gens durant tout le pliage. J’aurais pensé que c’était trop long ou que les gens allaient s’ennuyer à me regarder plier mais les gens étaient contents. J’invite les visiteurs du musée à rechercher mes créations que j’ai caché un peu partout dans le musée comme une partie de cache-cache.

OJ : Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui n’a jamais fait d’origami et qui souhaiterait débuter ?

TG :Il vaut mieux commencer par des petits livres avec des modèles traditionnels. Comme cela vous pouvez apprendre toutes les bases et les techniques importantes. Après vous pouvez essayer des modèles plus compliqués.

OJ : En France, on compte quelques origamistes assez réputés dans le monde de l’origami comme Nicolas Terry…

TG : Je vais voir Nicolas Terry ce week-end à Lyon à l’occasion d’une grande convention internationale d’origami. J’y vais tous les ans. Nicolas est un très bon créateur, mais il est aussi éditeur de livres d’origami. Mon livre est édité par Nicolas Terry. Malheureusement, il y avait un grand créateur Eric Joisel mais il est décédé en 2010.  Heureusement, j’ai pu le rencontrer à Lyon. C’était un très grand créateur qui a eu beaucoup d’influences sur de jeunes créateurs actuels.

OJ : Quels sont les origamistes qui vous impressionnent ?

TG :Il y a des grands maitres et  chacun a son style. Pour moi il y en a trois très importants qui sont japonais : Jun Maekawa, Toshiyuki Meguro et Fumiyaki Kawahata. Pour moi ce sont les pionniers de la méthode actuelle.

OJ : Est-ce qu’il y a eu des modèles sur lesquels vous avez eu des difficultés ou que vous êtes en train de créer ?

TG : La création est toujours quelque chose de difficile pour moi. Récemment, j’ai créé un dragon pour une convention où j’étais invité en Espagne que j’ai nommé « Dragon de Séville » parce que la convention se déroulait à Séville. La semaine dernière, j’ai créé un lièvre. Je suis très content du résultat. Je suis étonné que ce soit venu rapidement pour les créer.

Entretien réalisé à Toulouse le 23 octobre 2019. Nous tenons à remercier Maiko et Tetsuya Gotani de nous avoir accordé cet échange. Nous remercions également le Muséum de nous avoir permis de réaliser cette rencontre. Retrouvez toutes les informations sur l’exposition au Muséum.

 

Origami avec Tetsuya Gotani : démonstration, ateliers, expo au Muséum de Toulouse du 22 octobre au 3 novembre 2019

Le Muséum de Toulouse invite durant les vacances scolaires d’automne l’origamiste japonais Tetsuya Gotani. Du 22 octobre au 3 novembre, vous pourrez  assister à des démonstrations, des ateliers et à une exposition.

Pour rappel, l’origami est l’art japonais du pliage de papier. L’un des pliages les plus emblématiques est la fameuse grue. Celle-ci revêt une symbolique importante au Japon, une légende dit : « Quiconque plie mille grues de papier verra son vœu exaucé. » La grue en papier est aussi considéré comme un symbole de paix .

Retrouvez l’ensemble du programme sur la page Facebook de l’événement.

Infos pratiques :

Muséum d’Histoire naturelle de Toulouse, 35 allées Jules Guesde, 31000 Toulouse

 

PeauRigami du 15 janvier au 2 février à Rabastens

Corinne DECHELETTE viendra du 15 janvier au 2 février 2019 présenter une exposition particulière et inédite au CINQ à Rabastens. Intitulée PEAUrigami, cette exposition  permet de faire apparaître, avec pédagogie, les points communs entre la peau humaine et les origamis. Cette exposition fait partie du programme  Japonismes 2018.

Une exposition rare à découvrir de par son originalité mais aussi du fait qu’il y ait eu peu d’événements prévus en région Occitanie pour Japonismes 2018.

En complément de l’exposition, des ateliers de création d’origamis seront organisés au Cinq les samedis 19 et 25 janvier 2019 et les 2 et 9 février 2019.

Informations complémentaires:

Exposition PeauRigami, 5 Quai Escoussières, Rabastens (Tarn)