Japon – C’est la rentrée des classes malgré la crise sanitaire

Avec le début du nouveau semestre pour les écoles au Japon, la situation sanitaire reste préoccupante avec une explosion du nombre de cas variant Delta du Covid-19. Beaucoup de parents ont pris la décision de ne pas envoyer leurs enfants en cours. La reprises des cours après une période de vacances d’un mois a coïncidé avec une augmentation significative du nombre de cas d’enfants contractant le coronavirus, ce qui a pu relancé le débat sur le retour des enfants à l’école malgré la situation sanitaire actuelle.

Les données du ministère de la Santé ont montré que le nombre d’enfants de moins de 19 ans testés positifs a atteint le nombre de 30 427 au niveau du pays jeudi dernier, soit six fois le nombre constaté un mois plus tôt lors des vacances d’été. Les parents d’élèves restent assez inquiets et préfèrent garder leurs enfants à la maison.

C’est le cas dans la ville de Miyazaki où lors du premier jour de rentrée, il manquait à l’appel 1098 élèves, soit 3,4% du total des élèves. C’est la première fois que l’on comptabilise autant d’absentéisme dans la ville. Les raisons invoquées par les parents sont l’inquiétude que leurs enfants tombent malade et qu’ils transmettent le virus à toute la famille, où parfois certains membres ont déjà des soucis de santé.

Au niveau des communes, des maires ont annoncé vouloir prendre des mesures pour limiter les contacts en réduisant le nombre d’heures de cours et en étalant les heures de début de cours pour les élèves. Le ministère de l’Education a également transmis un guide de bonnes pratiques dans les régions les plus touchées par l’épidémie pour limiter la propagation du virus. Par exemple, si deux élèves d’une même classe contractent le coronavirus, la classe devra fermer pour cinq à sept jours

Les dernières infos du Japon : Faillite d’un hopital à Osaka – un suspect arrêté suite à l’attaque à l’acide dans le métro de Tokyo

UN HOPITAL D’OSAKA AYANT ACCUEILLI DES PATIENTS COVID EN FAILLITE

Un hôpital d’Osaka ayant accueilli des patients ayant le COVID-19 a demandé sa mise en faillite auprès du tribunal d’Osaka. L’établissement avec une dette de 5,2 milliards de yens (40 millions d’euros environs). Cette dette serait dû à une détérioration du nombre de patients accueillis par l’hôpital à partir du moment où elle a commencé à soigner des patients atteints de COVID-19. Il s’agit du premier établissement hospitalier japonais concerné par ce phénomène. L’hôpital Matsumoto avait ouvert en 1938.

L’hôpital a aussi joué de malchance ces derniers mois. Un investissement important avait été effectué pour ouvrir un nouveau service médical, du personnel médical a contracté le coronavirus, ce qui a contribué à une baisse de fréquentation de l’établissement.

Les responsables espèrent encore sauver l’hôpital avec l’arrivée d’un nouvel investisseur.

UN SUSPECT ARRÊTÉ SUITE À L’ATTAQUE À L’ACIDE DANS LE MÉTRO DE TOKYO

Un suspect arrêté à Okinawa suite à l’attaque à l’acide dans le métro de Tokyo la semaine dernière. Hirotaka Hanamori, âgé de 25 ans est suspecté d’avoir attaqué à l’acide sulfurique un homme à la station de métro Takanawa mardi soir. Au moment de son arrestation, il a refusé de répondre aux questions de la police. Le motif de l’agression reste encore inconnue.

La victime a été blessée au visage et aux yeux. Une personne à coté de lui a subi des brûlures aux jambes. L’agresseur et la victime, tout deux anciens étudiants de l’Université Ryukyu d’Okinawa se sont connus dans un ciné-club à l’époque.

Grace aux caméras de sécurité, les policiers ont pu retracer les déplacements d’Hanamori avant l’agression. Parti de Shizuoka, il s’est rendu à Tokyo à proximité du lieu de travail de la victime. Suite à l’agression, le suspect a pris le Shinkansen à la gare Shinagawa pour rentrer chez lui.