Le site de e-commerce américain mondialement connu aurait versé au fisc japonais près de 30 milliards de yens (245 millions de d’euros) au titre de l’impôt sur les sociétés au cours des deux dernières années.
Habituellement, la filiale japonaise avait notamment pour habitude d’externaliser certains frais à la maison mère, évitant ainsi d’avoir à payer de lourdes taxes à l’état japonais. Mais la firme américaine a changé sa façon de procéder en donnant plus de liberté à Amazon Japon lui permettant d’avoir une certaine autonomie sur le marché japonais afin de pouvoir toucher plus de marchés en local plus spécifiquement ceux réglementés comme les produits médicaux.
En 2017 et 2018, Amazon a payé plus de 10 milliards de yens d’impôts sur les sociétés au Japon et devrait en payer encore plus alors que les ventes atteignent des niveaux record en 2019, selon certaines sources.
Les GAFA ( Google, Apple, Facebook et Amazon) et autres géants du numérique sont régulièrement critiqués pour leurs politiques d’optimisation fiscale qu’elles utilisent au niveau mondial en déclarant leurs ventes dans des pays où les impôts sont moins élevés. Le Japon n’est pas épargné par ce phénomène où Amazon est présent depuis 2000.