Depuis la catastrophe de Fukushima en 2011, des millions de tonnes d’eau contaminées étaient stockées sur place dans l’attente d’un éventuel traitement. A ce jour, rien n’a été fait officiellement, mais une annonce du ministre japonais de l’Environnement a indiqué que TEPCO, le propriétaire de la centrale nucléaire, envisageait de déverser ces eaux radioactives dans l’océan Pacifique. La capacité de stockage maximale sur le site sera atteinte en 2022 et les dirigeants de TEPCO tentent de trouver des solutions pour y remédier. Cette idée de diluer les eaux contaminées ne date pas d’hier. Elle a toujours été considérée comme la solution la moins couteuse et la plus rapide pour remédier au problème par les experts du METI (le ministère japonais de l’Industrie).
Les experts ont évalué qu’il faudrait plus de 7 ans pour effectuer la dilution dans l’océan et que le coût de l’opération avoisinerait les 28 millions d’euros. D’autres techniques ont été étudiées, mais leur cout serait 10 à 100 plus élevées que la première solution évoquée et la durée de traitement pourrait aller de 8 à 13 ans.
Cependant, la dilution n’est pas envisageable pour le moment. Les eaux ne satisfont pas actuellement les standards internationaux. Des traitements et filtrage sont encore nécessaire avant d’effectuer l’évacuation.
Cette question du traitement des eaux contaminées de Fukushima suscitent des questions et l’inquiétude des pays voisins qui demandent régulièrement des comptes au gouvernement japonais. Rien n’est acté pour le moment mais cette solution ne fait pas l’unanimité.