Aujourd’hui, nous vous proposons un article sur les sorties littéraires japonaises de ce début d’année aux éditions Picquier.
Picquier est spécialisé dans la publication de livres d’Extrême-Orient, aussi bien des traductions des œuvres des principaux écrivains de ces pays que des essais, des livres d’art, des reportages…etc. Le but est faire découvrir les cultures orientales aux lecteurs français. Ainsi, le catalogue est consacré à la Chine, au Japon et à l’Inde et s’ouvre progressivement à l’Asie du Sud-Est.
Contre la pauvreté au Japon de YUASA Makoto
La pauvreté hante désormais un des pays les plus riches du monde. Cet essai explique ce qu’est la pauvreté de tous les jours au Japon, les différents mécanismes d’exclusion et les causes de son augmentation, à travers de multiples exemples de vies quotidiennes. Il présente les solutions existantes et possibles, imagine une société de nouveau solidaire et réinventée par des travailleurs précaires ou des sans-abri décidés à s’organiser. Un regard inédit sur la société japonaise. Et la nôtre.
A propos de l’auteur:
Yuasa Makoto est docteur en sciences politiques. Il joue au Japon le rôle de lanceur d’alerte depuis les années 2000. Véritable icône de la lutte contre la pauvreté, il partage son temps entre l’enseignement universitaire et ses activités militantes dans tout le Japon.
Comment apprendre à s’aimer de MOTOYA Yukiko
La personne avec laquelle nous partagerons réellement l’envie d’être ensemble, du fond du cœur, existe forcément. Je crois que nous devons continuer à chercher, sans nous décourager.
Au fil de ses apprentissages, de ses déceptions et de ses joies, Linde – femme imparfaite, on voudrait dire normale –découvre le fossé qui nous sépare irrémédiablement d’autrui et se heurte aux illusions d’un amour idéal.
Autant de moments qui invitent le lecteur à repenser l’ordinaire, et le guident sur le chemin d’une vie plus légère, à travers les formes et les gestes du bonheur : faire griller du lard, respirer l’odeur du thé fumé ou porter un gilet à grosses mailles. Car le bonheur peut s’apprendre et « pour quelqu’un qui avait raté sa vie, il lui semblait qu’elle ne s’en sortait pas trop mal. »
A propos de l’auteur:
Née en 1979, Motoya Yukiko met en scène et écrit pour le théâtre. Sa pièce Sônan (Naufrage), jouée en 2006, fait d’elle la plus jeune lauréate du prix Tsuruya Nanboku. Elle a reçu de nombreux prix au Japon : le prix Noma des jeunes auteurs, le prix Kenzaburô Ôe et le prix Mishima pour Comment apprendre à s’aimer.
A découvrir aux éditions Picquier : Mariage contre nature, 2017.
Bonne lecture et n’hésitez pas à commenter et nous faire part de vos coups de cœur littéraires japonais !