Japon – Vers une réouverture progressive des frontières pour les étrangers ?

Le souhait de nombreux touristes étrangers de revenir au Japon pourrait bientôt être exaucé si l’on en croit les dernières déclarations du gouvernements japonais.

Le gouvernement serait en train de réfléchir à réduire la durée de quarantaine imposée pour toute entrée sur le territoire nippon pour les voyageurs étrangers vaccinés venant pour de cours séjours dans le cadre de voyage d’affaires, des étudiants étrangers. Elle passerait ainsi de 10 jours à trois selon le journal Nikkei.

Cette réduction de durée pourrait aussi concerner les Japonais de retour de l’étranger pour voyage d’affaires. Le but serait de relancer fortement les échanges économiques entre le Japon et ses partenaires commerciaux.

Pour rappel, les possibilités de rejoindre le Japon ont fortement été réduites avec la pandémie de Covid-19 entrainant pas mal de soucis notamment pour les étudiants étrangers et les stagiaires résidant actuellement au Japon, qui en sortant du Japon pour rejoindre leur pays de manière temporaire, n’avaient pas la certitude de pouvoir revenir au Japon.

Pour autant cette quarantaine réduite ne sera pas sans conditions, il sera bien entendu demander un respect des gestes barrières et en cas de nouvelle flambée de l’épidémie et l’apparition de nouveaux variants, de nouvelles restrictions d’accès au territoire japonais pourraient de nouveau être prises.

Du côté du gouvernement japonais, aucun commentaire affirmant ou infirmant cette nouvelle n’a encore filtré. Le gouvernement a seulement indiqué être en pourparlers pour revoir les restrictions et sa volonté de continuer la campagne de vaccination sur son territoire. Depuis quelques mois le gouvernement japonais subit des pressions des entreprises japonaises par le biais de la Japan Business Federation ( Keidanren) pour assouplir les restrictions pour relancer le commerce extérieur et accorder l’entrée au Japon des étrangers vaccinés sans aucune quarantaine.

Actuellement, même en étant vaccinés, les voyageurs doivent observer une quarantaine de 10 jours à leur arrivée au Japon dans l’endroit de leur choix mais en fonction tout de même de leur ville d’arrivée, ce qui refroidit fortement les volontés de voyage au Japon dans ces conditions.

Le Japon ouvre partiellement ses frontières avec Singapour à partir du 18 septembre

Alors que la liste des pays interdits de séjour au Japon s’était allongée, pendant ce temps, le gouvernement japonais était en pourparlers avec d’autres pays pour leur permettre un accès partiel. A l’issue des discussions avec Singapour, un accord a été trouvé entre les deux pays. Cet accord va permettre à partir du 18 septembre l’accès aux voyageurs d’affaires sans devoir observer une période quatorzaine a annoncé le ministre des Affaires Etrangères japonais Toshimitsu Motegi.

Celui-ci a indiqué qu’il s’agissait d’ « une étape importante pour relancer les voyages internationaux et qu’il y avait un besoin important de relations d’affaires entre le Japon et Singapour » notamment dans le milieu de la finance et de la logistique.

Les conditions d’échanges commerciaux seront permis sous réserve de justifier d’un test négatif au COVID-19 avant le départ et à l’arrivée au Japon, la mention du parcours durant le séjour, limiter leurs déplacements à l’endroit où ils vont séjourner et les lieux de travail et ne pas prendre les transports en commun.

Le Japon avait déjà permis à nouveau les voyages pour les expatriés et les résidents longue durée avec le Cambodge, le Laos, la Malaisie, Taiwan, le Myanmar, la Thaïlande et le Vietnam mais sous réserve d’observer une quatorzaine à leur arrivée.

D’autres pays pourraient bénéficier des mêmes conditions que Singapour prochainement, en effet, le Japon est toujours en discussion avec l’Australie, Brunei, la Chine, Hong Kong, Macao, la Mongolie, la Nouvelle-Zélande et la Corée du Sud.

Japon – Vers une réouverture des frontières avec une partie de l’Asie ?

Le Japon actuellement en pleine crise économique a du fermer ses frontières à plus d’une centaine de pays ces derniers mois afin de se préserver d’une explosion de cas de COVID-19 sur son territoire. Cependant, des négociations ont été entamés avec quatre pays (Vietnam, Nouvelle-Zélande, Australie et la Thaïlande), mais une dizaine de pays tous asiatiques pourraient eux aussi être de nouveau autorisés à entrer au Japon dont ferait partie la Chine et la Corée du Sud.

Parmi les heureux élus figurent Brunei, le Cambodge, le Laos, la Malaisie, la Mongolie, le Myanmar, Singapour et Taïwan. Le gouvernement japonais a indiqué vouloir rétablir les liaisons avec des pays qui ont stoppé la propagation du coronavirus sur leur territoire. Le choix de ces pays en plus de satisfaire aux conditions sanitaires japonaises sont aussi des partenaires importants pour l’archipel nippon. Comme il avait indiqué auparavant, le Ministre des Affaires Étrangères japonais a de nouveau confirmé que la priorité serait donnée aux hommes d’affaires. La question des étudiants et des touristes étrangers sera étudiée ultérieurement, mais ne constitue pas une priorité pour le Japon.

Les futurs voyageurs autorisés à entrer sur le territoire japonais devront se soumettre à leur arrivée à un test de dépistage du COVID-19, celui-ci devra bien entendu être négatif pour ne pas être refoulé par les autorités locales. En prévision des levers de restriction d’accès, le Japon va augmenter ses capacités de dépistage dans les trois principaux aéroports du pays : Tokyo Haneda, Tokyo Narita et Osaka pour porter la capacité de tests PCR (Réaction en Chaîne par Polymérase) à 4000 par jour .