GOLDORAK – XPERIENZ DU 15 SEPTEMBRE AU 30 OCTOBRE 2021 à la MJCP

Lorsque Goldorak arrive en France le 3 juillet 1978, il bouleverse les programmes jeunesse de la télévision. Créé quelques années plus tôt par Go Nagai et Toei Animation, Goldorak (UFO Robot Grendizer, en version originale) apporte un vent nouveau à la télévision. Le public français découvre alors tout un pan de la pop culture japonaise.
Dans le cadre du 45e anniversaire de la création de Goldorak, en accord avec Dynamic Planning et Toei Animation, PRIME PROD et la MCJP proposent de se replonger dans la série à travers des lieux empruntés à son univers: la planète Euphor, le Centre de recherche, le ranch du Bouleau Blanc ou le Camp de la Lune Noire. 

Au détour de ces espaces, le visiteur découvrira comment a été créée la série au Japon grâce à des documents de production originaux et des présentations des principaux artisans, à commencer par le célèbre mangaka Go Nagai. Ce sera l’occasion d’aborder les thèmes et les références que l’on retrouve tout au long des épisodes. Le robot géant ayant marqué toute une époque, on découvrira également des objets emblématiques des années 1970 et 1980: produits dérivés, jouets, disques…

Enfin, par son succès, la série a eu un énorme impact sur les générations qu’elle a bercées. L’occasion de montrer son influence auprès d’artistes contemporains.

Au fil des années, Goldorak est finalement devenu le point de départ d’une tendance qualifiée, bien plus tard, de « phénomène manga ». Aujourd’hui, cet aspect de la pop culture nipponne est devenu un volet important des nombreux échanges culturels entre la France et le Japon. Plus qu’une simple exposition d’œuvres et d’objets, cette rétrospective (la première jamais réalisée autour de Goldorak) se propose de faire vivre au visiteur une véritable expérience immersive à travers de nombreuses interactions.
 

Autour de l’exposition 

SOIRÉE ÉVÉNEMENT RETRONIGHT
En marge de l’exposition, une soirée événement aura lieu le 28 octobre au Grand Rex à Paris avec concert des musiques et des génériques avec les interprètes originaux, karaoké, projection d’épisodes et cosplay autour de Goldorak…

Informations pratiques : Nocturnes les jeudis: 11h-21h (dernière entrée 20h15) / Fermé le dimanche et le lundi / Tarif 7 € / réduit 5 €/ Billet uniquement disponible sur WWW.FNACSPECTACLES.COM

Interview – Tetsuya Gotani, maître origamiste

Tetsuya Gotani  est un artiste japonais vivant à Clermont-Ferrand. C’est un créateur d’origami internationalement reconnu, ses diagrammes ont été publiés dans de nombreux livres partout dans le monde notamment au Japon. Il  est  mis à l’honneur par le Muséum d’Histoires Naturelles de Toulouse du 22 octobre au 3 novembre 2019 à l’occasion d’une exposition. Nous l’avons rencontré entre deux ateliers d’initiation afin d’en savoir un peu plus sur son parcours mais aussi sur le monde de l’origami.

Occitanie Japon : Pour commencer, est-ce que vous pourriez vous présenter ?

Tetsuya Gotani : Je suis Tetsuya Gotani, je suis japonais. Je suis venu à Toulouse avec ma femme Maiko Gotani. Je fais une exposition actuellement au Muséum, j’ai fait une démonstration et des ateliers d’origami hier et aujourd’hui au musée. Je suis venu en France pour apprendre la musique. C’était pour apprendre l’accordéon. J’ai commencé à en jouer au Japon et mon professeur m’a conseillé de venir en France pour apprendre car c’est le meilleur pays pour apprendre. En même temps, j’ai fait aussi de l’origami. Je fais beaucoup d’expositions, d’ateliers et de conférences. Je viens de sortir mon premier livre d’origami.

OJ : Vous continuez de pratiquer la musique en même temps que l’origami ?

TG : Oui, je fais des bals musette, du folklore auvergnat en plus de mon activité d’origamiste.

OJ : Comment êtes-vous arrivés à faire de l’origami ?

TG : J’ai commencé très petit je pense car je ne me souviens plus quand j’ai commencé. Comme la plupart des enfants japonais, j’ai commencé avec ma grand-mère, des amis et puis presque tous les enfants arrêtent de plier du papier, mais moi j’ai continué un peu. Au bout d’un moment, j’ai commencé des créations. Grâce à cela, c’est devenu mon métier.

OJ : Quels sont les modèles que vous avez créé ?

TG : J’adore les dinosaures et les animaux. Je fais des oiseaux, des poissons…etc.

OJ : Comment fait-on pour créer de nouveaux modèles d’origami ?

TG : C’est une bonne question. Si vous voulez savoir cela, il faut acheter mon livre (rires). Mon livre qui s’appelle « Origamix, theory & challenges » est un livre assez original qui explique les méthodes de création. C’est très rare des livres comme ceux-la. J’explique ma méthode mais également comment j’ai créé mes modèles. Si vous voulez pliez la cigogne que j’ai créé, vous verrez comment je l’ai créé et après vous pourrez réaliser le pliage.

OJ :Vous êtes actuellement à Toulouse pour une exposition , des ateliers…etc. Pouvez-vous nous en dire un peu plus ?

TG : J’ai fait aussi une démonstration en live diffusée sur Facebook. C’était amusant. Je ne fais pas cela trop souvent. J’ai été impressionné par la patience des gens durant tout le pliage. J’aurais pensé que c’était trop long ou que les gens allaient s’ennuyer à me regarder plier mais les gens étaient contents. J’invite les visiteurs du musée à rechercher mes créations que j’ai caché un peu partout dans le musée comme une partie de cache-cache.

OJ : Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui n’a jamais fait d’origami et qui souhaiterait débuter ?

TG :Il vaut mieux commencer par des petits livres avec des modèles traditionnels. Comme cela vous pouvez apprendre toutes les bases et les techniques importantes. Après vous pouvez essayer des modèles plus compliqués.

OJ : En France, on compte quelques origamistes assez réputés dans le monde de l’origami comme Nicolas Terry…

TG : Je vais voir Nicolas Terry ce week-end à Lyon à l’occasion d’une grande convention internationale d’origami. J’y vais tous les ans. Nicolas est un très bon créateur, mais il est aussi éditeur de livres d’origami. Mon livre est édité par Nicolas Terry. Malheureusement, il y avait un grand créateur Eric Joisel mais il est décédé en 2010.  Heureusement, j’ai pu le rencontrer à Lyon. C’était un très grand créateur qui a eu beaucoup d’influences sur de jeunes créateurs actuels.

OJ : Quels sont les origamistes qui vous impressionnent ?

TG :Il y a des grands maitres et  chacun a son style. Pour moi il y en a trois très importants qui sont japonais : Jun Maekawa, Toshiyuki Meguro et Fumiyaki Kawahata. Pour moi ce sont les pionniers de la méthode actuelle.

OJ : Est-ce qu’il y a eu des modèles sur lesquels vous avez eu des difficultés ou que vous êtes en train de créer ?

TG : La création est toujours quelque chose de difficile pour moi. Récemment, j’ai créé un dragon pour une convention où j’étais invité en Espagne que j’ai nommé « Dragon de Séville » parce que la convention se déroulait à Séville. La semaine dernière, j’ai créé un lièvre. Je suis très content du résultat. Je suis étonné que ce soit venu rapidement pour les créer.

Entretien réalisé à Toulouse le 23 octobre 2019. Nous tenons à remercier Maiko et Tetsuya Gotani de nous avoir accordé cet échange. Nous remercions également le Muséum de nous avoir permis de réaliser cette rencontre. Retrouvez toutes les informations sur l’exposition au Muséum.

 

Exposition – ÔTSU-E : peintures populaires du Japon à la Maison de la Culture du Japon à Paris

« ÔTSU-E : peintures populaires du Japon » est la première exposition organisée en Europe sur l’imagerie japonaise de l’époque d’Edo. Elle révèle, à travers plus de cent vingt œuvres et documents, un art populaire méconnu qui se développa près de Kyoto entre le XVIIe et le XIXe siècle. L’exposition a débuté à la Maison de la Culture du Japon à Paris le 24 avril et se termine le 15 juin. Une opportunité rare à découvrir.

 

Les Ôtsu-e ou « images d’Ôtsu » sont des peintures exécutées au pochoir, qui connurent une grande popularité tout au long de l’époque d’Edo, du début du XVIIe au milieu du XIXe siècle. Elles étaient vendues aux voyageurs et aux pèlerins qui empruntaient la route du Tôkaidô reliant Kyoto à Edo (aujourd’hui Tokyo), et dont la ville d’Ôtsu en est le premier relais. Les thèmes de ces peintures — au nombre d’environ cent vingt — furent d’abord religieux, avant d’évoluer vers des contenus satiriques ou moraux. Le répertoire le plus connu est composé d’une dizaine de sujets — comme le démon travesti en moine ou la jeune fille à la glycine — auxquels furent attribuées des vertus protectrices.

De nombreux artistes du XIXe siècle, en particulier de l’école ukiyo-e, comme Kuniyoshi ou Kawanabe Kyôsai, furent fascinés par cette imagerie et s’en inspirèrent, produisant des versions parodiques qui prolongent leur esprit humoristique.

Ce n’est que dans les années 1920, sous l’impulsion du mouvement pour les arts populaires (mingei), que ces images d’Ôtsu furent redécouvertes, étudiées et miraculeusement préservées par le penseur Yanagi Muneyoshi (1889-1961). Les plus belles pièces de cette collection unique au monde, conservées au Japan Folk Crafts Museum, le musée qu’il fonda à Tokyo en 1936, sont montrées dans l’exposition.

 

En savoir plus.

 

Exposition Manga – Tokyo à La Villette

Aujourd’hui débute « Manga – Tokyo » à La Villette dans le cadre de Japonisme 2018.

L’exposition aborde la thématique du manga au travers de la capitale japonaise en évoquant sa représentation dans la Pop Culture, mais aussi l’influence des mangas sur elle-même.

Les visiteurs sont invités à voyager au coeur de Tokyo, entre fiction et réalité, en se replongeant dans Godzilla ou bien dans le plus récent animé Your Name.

Cette exposition explore l’interaction entre les personnages de fiction et l’environnement urbain au Japon. Pour approfondir ces questions, des scènes de film représentant des lieux actuels et des paysages urbains de Tokyo ont été collectées.

L’exposition est visible jusqu’au 30 décembre.

Samouraï: Art et Symbolisme du Japon – Carcassonne

Dans le cadre de « Japonismes 2018 », la ville de Carcassonne par le biais de son Musée des beaux-arts  propose une exposition intitulée « Samouraï: Art et Symbolisme du Japon ».

L’exposition invite les visiteurs à découvrir la culture et l’histoire du Japon par le prisme des samouraï.

Source d’inspiration légendaire, l’image du samouraï est souvent résumée à la seule figure guerrière dont les arts martiaux constituent le patrimoine majeur. Riches d’une histoire de plus de 700 ans, les samouraïs ont développé une culture singulière et marqué en profondeur la société du Japon.

Au moyen de repères historiques, cette exposition montre les différentes voies artistiques dans lesquelles se sont révélés les mythes fondateurs et l’héritage de traditions séculaires. Elle aborde les croyances et l’influence qui se traduit sur l’ornementation de l’armurerie et des équipements tout en reflétant les arts décoratifs des objets laqués, de l’art du thé et du Nô.

Infos:
9 novembre au 5 mai 2019 –Musée des Beaux-Arts -1 rue de verdun, 11000 Carcassonne