CONFÉRENCE : CHRÉTIENS DU JAPON, PARADOXE ET ESPÉRANCE – lundi 12 octobre à Toulouse

L’Académie Toulousaine des Arts et Civilisations d’Orient (ATAO) invite Bruno James le lundi 12 octobre à 18h Salle Osète à Toulouse pour une conférence « CHRÉTIENS DU JAPON, PARADOXE ET ESPÉRANCE ». Ne manquez pas l’occasion rare de participer à une telle conférence qui vous permettra de découvrir un autre pan de l’histoire japonaise assez méconnu.

Résumé

Entre l’arrivée de Saint François Xavier sur le territoire nippon en 1549 et la visite du Pape François dans l’empire du soleil levant en 2019, l’histoire des chrétiens du Japon a connu plusieurs phases d’expansions et de répressions.

Alors que sept générations ont transmis la Foi catholique en secret et au risque de leur vie pendant près de 250 ans, les chrétiens ne représentent actuellement guère plus d’un pourcent de la population japonaise. Alors que les établissements scolaires chrétiens sont reconnus et attirent une élite japonaise et que les œuvres de bienfaisance se mettent au service des Japonais les plus démunis, la question de la compatibilité entre Foi catholique et identité japonaise continue à se poser.

En parcourant les cinq siècles d’évangélisation du Japon, en illustrant la vie de quelques figures marquantes de l’histoire chrétienne du Japon et en s’appuyant sur son expérience personnelle de plus de 30 ans de relations avec le Japon, Bruno James fournira quelques clés pour mieux appréhender les réalités de l’Église du Japon.

Informations pratiques :

Lundi 12 octobre 2020 à 18 h – Espace Duranti, Salle Osète – 6 Rue du Lieutenant Colonel Pélissier, 31000 Toulouse.

Participation Adhérent : 5 € / Non adhérent : 8 € / Étudiant : 2 € /Junior : gratuite

Inscription et réservation : téléphone au 06.22.26.38.47, par courriel atao.culture@orange.fr ou via  formulaire de contact. Réservation souhaitée avant le jeudi 8 octobre 2020.

Toulouse – Conférence : CHRÉTIENS DU JAPON, PARADOXE ET ESPÉRANCE le 16 mars 2020

L’Académie Toulousaine des Arts et Civilisations d’Orient (ATAO) invite Bruno James, spécialiste du Japon et Vice-président de l’Association Toulouse-Japon, pour parler de la religion chrétienne au Japon à travers la conférence « CHRÉTIENS DU JAPON, PARADOXE ET ESPÉRANCE »

Entre l’arrivée de Saint François Xavier sur le territoire nippon et 1549 et la visite du Pape François dans l’empire du soleil levant en 2019, l’histoire des chrétiens du Japon a connu plusieurs phases d’expansions et de répressions.

Alors que sept générations ont transmis la Foi catholique en secret et au risque de leur vie pendant près de 250 ans, les chrétiens ne représentent actuellement guère plus d’un pourcent de la population japonaise. Alors que les établissements scolaires chrétiens sont reconnus et attirent une élite japonaise et que les œuvres de bienfaisance se mettent au service des Japonais les plus démunis, la question de la compatibilité entre Foi catholique et identité japonaise continue à se poser.

En parcourant les cinq siècles d’évangélisation du Japon, en illustrant la vie de quelques figures marquantes de l’histoire chrétienne du Japon et en s’appuyant sur son expérience personnelle de plus de 30 ans de relations avec le Japon, Bruno James fournira quelques clés pour mieux appréhender les réalités de l’Église du Japon.

Informations pratiques :

CHRÉTIENS DU JAPON, PARADOXE ET ESPÉRANCE – Lundi 16 mars 2020 à 18 h

Salon Garonne (niveau – 1), Hôtel Crowne Plaza, 7 place du Capitole, Toulouse

Réservation par téléphone au 06.22.26.38.47 ou par courriel atao.culture@orange.fr

Rencontre avec Anita Henry, créatrice de Besoin de Japon

Dans la continuité de nos précédents articles sur ceux qui font le Japon à Toulouse, nous vous proposons d’en savoir un peu plus sur Anita Henry, spécialiste du kimono et de la culture japonaise. Nous tenons à la remercier pour sa disponibilité et pour cet échange riche autour de la culture japonaise et son parcours.

Occitanie Japon : Bonjour Anita, peux-tu te présenter aux lecteurs d’Occitanie Japon ?

Je m’appelle Anita, de mon nom français Henry. Je suis née Tchécoslovaquie et je suis venue en France pour apprendre le japonais et la civilisation japonaise à l’INALCO, à Paris. Grace au diplôme obtenu, j’ai pu intégré une entreprise japonaise dans laquelle je suis restée 11 ans. C’est en suivant mon mari dans ses déplacements professionnels que je me suis retrouvée à Toulouse.

Occitanie Japon : Comment t’es venue cette passion pour le Japon ?

Je pense que cela vient de mon enfance. J’ai grandi en Tchécoslovaquie durant la période du communisme. A l’époque, on ne pouvait pas voyager. Alors j’ai voyagé avec le doigt sur une carte. Le plus loin, sur une mappe monde, pour moi était le Japon. J’étais, alors en primaire et petit à petit à travers le peu de livres accessibles sur ce pays si lointain, j’ai commencé à m’intéresser à cette culture. En 1989, la chute du mur de Berlin m’a permis de pouvoir voyager. J’ai quitté mon pays pour la France, j’ai appris la langue française, passé un bac français pour pouvoir aller à l’université.

Par le biais de cette passion, j’ai pu découvrir des points communs à travers les livres, mes études, mes expériences professionnelles entre le Japon et la Tchécoslovaquie.

Ayant grandi sous la période communiste, comme le nom l’indique, c’est « être en commun », où la communauté prévaut sur l’individu. Ce que j’ai ressenti pendant les 11 ans où j’ai travaillé dans cette entreprise japonaise présente en France depuis les années 70. Je me sentais plus proche des salariés japonais que des salariés français. J’appréciais de travailler avec mes collègues japonais pour qui ce sentiment de « être en commun, travailler en commun » était plus important que l’individualisme de notre société française.

Occitanie Japon :Tu proposes des activités autour du Japon sur Toulouse, peux-tu nous en dire un peu plus ?

A Toulouse, mes activités se sont orientées surtout vers la culture. J’organise régulièrement des événements avec le Musée Georges-Labit de Toulouse : présentation de contes japonais, atelier kitsuke ( art du port du kimono). Je présente des conférences sur le Japon et organise également des colloques pour l’Académie Toulousaine des Arts et Civilisations d’Orient (ATAO) ce qui donne l’occasion de faire intervenir de grands spécialistes du Japon comme Christian Galan, Mélanie Hours, Yves Cadot ou encore Michael Lucken, Emmanuel Lozerant d’INALCO Paris

Occitanie Japon : Peux-tu nous parler de tes futurs projets ou événements ?

2020 va être une année assez chargée pour moi. En avril, je donne une conférence en japonais sur le kimono et ma passion pour le Japon, le 4 avril à Shizuoka. Avec Corinne Dechelette et Eric Despierre nous allons proposer une exposition en commun sur l’art du kimono, l’art de l’origami et le Haïku. Enfin, cet automne, du 18 septembre au 31 décembre, j’aurais deux expositions de kimono, à Revel, au Musée du Bois, l’exposition : « Une promenade dans le bois » et à Saint Férreol au Musée de canal du Midi, l’exposition « Au bord de l’eau ».

Retrouvez Anita Henry sur Facebook.

Crédit photo Tony MYWAVE.