Occitanie Japon – Un pont entre Toulouse, l'Occitanie et le Japon

Découvrez l’univers du saké japonais avec Bertil, fondateur du Toulouse Sake Club

Le saké, boisson traditionnelle japonaise, intrigue de plus en plus les amateurs de boissons
raffinées en France. Pour mieux comprendre cette boisson emblématique et ses subtilités,
nous avons posé quelques questions à Bertil, expert du saké et fondateur du site
Toulouse Sake Club. Découvrez ses réponses éclairées et plongez dans l’univers fascinant
du saké japonais.

Qu’est-ce que le saké, exactement ?

Bertil : « Le saké est souvent comparé au vin, mais il s’agit en réalité d’une boisson
fermentée à base de riz, d’eau, de levure et de koji, une sorte de champignon qui aide à la
fermentation. Contrairement à ce qu’on pense, il ne s’agit pas d’un alcool de riz distillé,
comme le shochu. Le saké se situe quelque part entre la bière et le vin, bien que sa
méthode de production soit unique. »

Quelles sont les principales catégories de saké ?

Bertil : « Il existe plusieurs catégories, les principales étant le Junmai (saké pur riz) et le
Honjozo (saké auquel on ajoute un peu d’alcool distillé). Ensuite, il y a des classifications
comme le Ginjo et le Daiginjo, qui indiquent le degré de polissage du riz. Plus le riz est poli,
plus le saké aura un goût délicat et raffiné. »

Quel est le processus de fabrication du saké ?

Bertil : « La fabrication du saké est un art. Après avoir poli le riz pour en retirer une partie de
l’enveloppe extérieure, on le lave, on le fait cuire à la vapeur, puis on ajoute le koji pour
lancer la fermentation. Le processus peut durer plusieurs semaines, voire des mois pour les
sakés les plus complexes. »

Comment choisit-on un bon saké ?

Bertil : « Cela dépend de ce que l’on recherche. Si vous êtes novice, je recommande de
commencer par un Junmai Ginjo, qui est équilibré, légèrement fruité et facile à boire. Pour
les amateurs de sensations plus complexes, un Daiginjo ou un Nama (saké non pasteurisé)
pourrait être une belle découverte. »

Le saké se boit-il chaud ou froid ?

Bertil : « Le saké peut se déguster chaud ou froid, mais tout dépend du type. Les sakés
raffinés, comme les Ginjo et Daiginjo, se dégustent mieux frais pour révéler toutes leurs
subtilités. Les sakés plus robustes, comme le Junmai ou le Honjozo, peuvent être
appréciés chauds, surtout en hiver. »

Avec quels plats associer le saké ?

Bertil : « Le saké s’accorde merveilleusement avec une large gamme de plats. Les sakés
légers et fruités se marient bien avec des poissons ou des fruits de mer. Les sakés plus
riches, comme le Junmai, peuvent accompagner des viandes, des plats en sauce ou même
des fromages. »

Quelle est la différence entre un saké et un vin de riz chinois ?

Bertil : « Le vin de riz chinois, comme le Shaoxing, est généralement plus fort et plus sucré. Il
est souvent utilisé dans la cuisine asiatique, tandis que le saké est plus délicat et conçu pour
être savouré comme une boisson à part entière. »

Combien de temps peut-on conserver une bouteille de saké ouverte ?

Bertil : « Une fois ouverte, une bouteille de saké peut se conserver environ deux semaines au
réfrigérateur. Cependant, il est préférable de la consommer dans les trois jours pour profiter
pleinement des arômes et de la fraîcheur du saké. »

Peut-on vieillir un saké comme on le fait pour du vin ?

Bertil : « Contrairement au vin, la majorité des sakés ne sont pas faits pour être vieillis.
Toutefois, il existe des sakés spécialement élaborés pour le vieillissement, appelés koshu.
Ces sakés ont un goût plus rond, parfois légèrement oxydé, avec des notes de caramel et
de fruits secs. »

Comment as-tu décidé de lancer le Toulouse Sake Club ?

Bertil : J’ai toujours eu un vif intérêt pour le Japon. Entre mes lectures sur les samouraï quand j’étais plus jeune, ma passion pour la cuisine, ma curiosité, mes valeurs de partage et de convivialité. Au gré de rencontres, mon projet a commencé à prendre forme et ma passion pour le saké est née. J’ai découvert une culture riche et fascinante autour de cette boisson. J’ai voulu la partager avec d’autres, en créant Toulouse Sake Club, une boutique en ligne spécialisée pour rendre le saké japonais plus accessible en Occitanie et partout en France. »

Le saké est bien plus qu’une simple boisson. Derrière chaque bouteille se cache un savoir-faire ancestral et une diversité de saveurs qui méritent d’être explorées. Si vous êtes curieux de découvrir le saké ou de compléter votre collection, n’hésitez pas à visiter Toulouse Sake Club et laissez-vous guider par les conseils avisés de Bertil.