Le cosplay, véritable pilier de la culture pop au Japon et dans le monde, connait depuis quelques années un engouement important qui ne cesse de croître. Le gouvernement japonais pour éviter d’éventuelles violations des droits de propriété des créateurs de personnages cosplayés prévoit de revoir la loi en vigueur. Le but n’est pas de sanctionner les cosplayers lambda mais les cosplayers dont les interventions en costume sont rémunérées lors de leur venue au cours d’événements.
Shinji Inoue, ministre en charge de la stratégie Cool Japan visant à promouvoir la culture pop japonaise à l’étranger, a déclaré vendredi que le gouvernement prévoit de revoir les règles commerciales en matière de droit d’auteur d’ici la fin de l’exercice en mars. « Pour promouvoir davantage la culture du cosplay, il est important d’avoir un environnement dans lequel les gens peuvent se sentir en sécurité et s’amuser », a déclaré Shinji Inoue.
Le gouvernement n’a pas l’intention de réviser la loi sur le droit d’auteur, car il craint que des règlements plus stricts n’ éloignent les gens du cosplay. La prévention sera privilégiée dans un premier temps, il est prévu de préciser les usages au cours desquels les cosplayers pourront être invités à payer des droits d’auteur. Des consultations ont été effectuées auprès des créateurs et des cosplayers. Certains cosplayers ont souligné la nécessité d’un cadre leur permettant de contacter les titulaires de droits d’auteur pour obtenir l’autorisation.
Taro Yamada, membre de la Commission de recherche sur la stratégie de propriété intellectuelle du Parti libéral-démocrate au pouvoir, a proposé la création d’une base de données pour permettre aux gens d’identifier facilement les titulaires de droits d’auteur.