Vente aux enchères « Les années Goldorak » : un celluloïd de Goldorak bat des records

Samedi 6 juin avait lieu à Paris une vente exceptionnelle de pièces rares issues des plus grands studios de mangas et animés japonais chez  Cornette de Saint Cyr. Initialement prévue le 23 mai 2020, elle avait du être reportée du fait de la situation sanitaire actuelle.

Tous les grands  créateurs et dessinateurs des animés  japonais étaient présents : Go Nagai, Akira Toriyama, Leiji Matsumoto, Tsukasa Hojo, Hayao Miyazaki pour ne citer qu’eux.

Les amateurs de mangas ont pu découvrir lors de la vente de véritables pièces de collection : des cellos, des dessins à la mine de plomb, des crayonnés préparatoires, un storyboard d’Albator, des modesl sheet provenant des dessins animés japonais des années 80 : Cobra, Goldorak, Dragon Ball Z, Candy, Albator, Capitaine Flam…etc.. L’ensemble des lots, au nombre de 233, faisaient partie d’une collection privée appartenant à Stéphane Laurent.

Les fans sur place ou sur internet étaient au rendez-vous. Dès le début de la vente, les enchères sont rapidement montées, dépassant largement les estimations annoncées sur le catalogue de la vente. On  a pu voir certains cellos atteindre des prix jamais vu, jugez plutôt : un cello de Lamu à 1900€, un cello d’Albator à 2800€, un cello de Trunk (personnage de Dragon Ball Z) à 2800€, un cello Pokemon représentant Pikachu à 2900€.

Mais les records allaient être atteint par des cellos du personnage emblématique de Go Nagai (永井 潔) : Goldorak. Un premier cello représentant le vaisseau de Goldorak est parti à 4500€ et le record de la journée allait être atteint par un autre cello représentant Actarus parti pour 10 000€ !

Du coté des organisateurs de la vente, la surprise était également de mise, avec un montant global espéré des enchères avoisinant les 50 000€ au début de la vente, celui-ci a atteint finalement 250 000€ hors frais d’enchères.

Malgré les records atteints, on est encore loin des prix atteints lors des précédentes ventes de bandes dessinées françaises ou belges (Tintin ou Astérix notamment), mais le manga grâce à cette vente a pu montrer qu’il aurait sans aucun doute encore un rôle à jouer à l’avenir. Quand on voit que des pièces de ce niveau se vendait à peine 50€, il y a une dizaine d’années…

Au-delà du niveau des enchères pas forcément accessibles à toutes les bourses, les véritables inconditionnels ont pu découvrir des pièces exceptionnelles, que l’on ne verra pas de sitôt, en consultant le catalogue de la vente.

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