Tokyo Cacao va au delà des sentiers battus dans la production de cacao en proposant la première tablette de chocolat 100% originaire du Japon. Le cacao provient d’arbres cultivés dans les îles Ogasawara, à près de 1 000 kilomètres de Tokyo.
Le marché du chocolat au Japon a connu une croissance annuelle de 4% à 5% entre 2016 et 2020, faisant de lui le plus gros marché d’Asie en terme de quantité consommé par habitant. Jusqu’à maintenant, les fèves de cacao provenaient d’Afrique, d’Indonésie ou d’Amérique du Sud.
La volonté de produire du cacao au Japon par Tokyo Cacao remonte à 2003 lorsque le président de l’entreprise, Masayuki Hiratsuka , a visité une plantation au Ghana. Après la visite d’une autre plantation au Vietnam en 2006 pour mieux comprendre le processus de production, la chocolaterie s’est finalement installée sur l’île de l’archipel de Hahajima. Cependant, contrairement aux autres régions productrices de cacao, la plantation nécessite une surveillance plus accrue de la température et du taux d’humidité. Les graines de cacao proviennent d’Indonésie. La compagnie dispose aujourd’hui d’une plantation de 502 arbres. Mais pour en arriver là, Tokyo Cacao a rencontré de nombreuses difficultés. Après plus de 10 ans, d’expérimentations en échecs, la compagnie a enfin pu sortir son premier chocolat sur le marché japonais l’année dernière.
En plus de proposer un chocolat de qualité, l’entreprise a voulu mettre l’accent sur la traçabilité et la qualité de la matière première pour les consommateurs japonais. Habituellement, les consommateurs ont pour seule information le pays d’origine du cacao mais aucune information sur la région ou le fermier qui l’a cultivé. Ils ont ainsi créé l’appellation “soil-to-bar » que l’on peut traduire par » de la terre à la barre ».
Cette approche suit la tendance de nombreux fabricants de chocolats artisanaux qui ont choisi de proposer des produits de meilleure qualité en mettant l’accent sur le goût et une démarche d’approvisionnement éthique, ce qui répond totalement aux attentes des consommateurs japonais en matière de chocolat.