Il y a un an l’ancien patron de Nissan Renault était arrêté par le police japonaise pour des soupçons de non-déclaration de revenus et d’utilisation de fonds d’entreprise pour son usage personnel. Cette affaire a eu un retentissement fort dans le monde des affaires mais a également permis de découvrir un système judiciaire japonais bien différent de celui que l’on peut connaître en Occident.
A ce jour, l’affaire est au point mort et Carlos Ghosn reste malgré tout assigné à résidence au Japon sans pouvoir voir son épouse et ce depuis 7 mois déjà. Plusieurs voix continuent de crier au complot et de dénoncer les conditions de traitement du chef d’entreprise français. On a pu parlé à un moment donné de la possibilité que Carlos Ghosn ait été écarté de la présidence de Nissan pour éviter que Nissan soit entièrement englobé par Renault et ne soit plus sous pavillon japonais, d’autres ont évoqué aussi que le fait qu’il soit d’origine étrangère est joué en sa défaveur dans le traitement de son dossier. Plus le temps passe et plus la culpabilité du magnat français de l’automobile semble se dissoudre.
D’un point de vue économique, depuis l’éviction de Carlos Ghosn l’entreprise Nissan a subi une baisse de ses bénéfices de 70%, les ventes de véhicules sont également en baisse à travers le monde et comble du sort, 400 000 véhicules de la marque japonaise font l’objet d’un rappel en raison d’une défaillance du système de freinage.