Le Japon continue sa mutation petit à petit et envisagerait de décerner le titre de « Trésor national vivant » à des maîtres de la cuisine japonaise et de la fabrication du saké. Actuellement, ce titre est réservé uniquement aux artistes et experts spécialisés dans les arts et métiers traditionnels.
Le but de cette nouvelle classification est d’accroitre l’intérêt du Japon auprès des étrangers afin d’augmenter l’attraction touristique du pays et les exportations de nourritures japonaises.
L’agence va créer une unité spécialisée dans la culture alimentaire japonaise en avril et commencera à étudier à travers le Japon les candidats potentiels parmi les artisans hautement qualifiés des secteurs de l’alimentation et des boissons.
Cependant, les premiers élus à ce nouveau rang ne seront pas désignés avant quelques années. L’unité devra travailler sur les critères d’attribution et bien étudier les spécificités des spécialités japonaises pour pouvoir évaluer au mieux les candidats au titre.
Néanmoins, quand les élus seront désignés, ils recevront des subventions de la part du gouvernement japonais pour continuer de s’améliorer et de transmettre leurs savoirs.
Pour l’histoire, le titre de » Trésor national vivant » est relativement récent. Ce grade fut créé en 1950 afin de protéger la culture traditionnelle japonaise. Actuellement les heureux élus sont des acteurs de théâtre nô ou de kabuki, des musiciens traditionnels, des artisans céramistes ou des orfèvres notamment. Il s’agit d’ une distinction très difficile à obtenir. A ce jour, on compte actuellement 115 « Trésors nationaux vivants.