Depuis la catastrophe de mars 2011, des problèmes subsistent sans pour autant qu’il soit trouvé de solutions définitives. Parmi ceux-ci figurent la question de l’évacuation de l’eau contaminée présente en grande quantité sur le site de la centrale de Fukushima.
Ce ne sont pas moins de cinq solutions qui ont été étudiées. Avec le temps, seulement deux restent encore à l’étude : l’évacuation dans la mer ou bien par évaporation dans l’air. Il reste encore plus d’un million de tonnes d’eau encore radioactives à traiter. Des membres du gouvernement japonais avaient évoqué la possibilité de tout renvoyer dans la mer et du faible risque encourue par cette solution. Mais finalement, il se pourrait que les deux solutions soient envisagées.
Les trois autres options abandonnées étaient: des enterrements souterrains, l’injection de l’eau dans des couches géologiques profondes en mer ou la stocker dans de grands réservoirs à l’extérieur de la centrale.
Ce mois-ci, le gouvernement japonais a dévoilé un plan pour retirer les débris de combustible nucléaire fondu de la centrale touchée par la fusion en 2021. Ce sera la partie la plus complexe du démantèlement de la centrale. Il est également prévu de terminer l’enlèvement de 4741 barres de combustible laissées à l’intérieur des piscines de refroidissement des réacteurs 1 à 6 d’ici à 2031.
A l’approche du neuvième anniversaire de la catastrophe du Tohoku, le chantier du démantélement de la centrale de Fukushima parait encore titanesque voire sans fin malgré la volonté des autorités japonaises de trouver des solutions. En parallèle, beaucoup de victimes de la catastrophe vivent encore dans des habitations provisoires sans pour autant voir le bout du tunnel.